G.H.C. Numéro 30 : Septembre 1991 Page 401
NOUS AVONS RECU
Enfin le dernier article cite plusieurs noms de Saint-
Maixentais partis pour les Antilles et s'attache plus
particulièrement à Charlotte TOLVY, fille naturelle de
Gabriel BATAILLE, habitant caféier du quartier Saint-Marc,
et d'Anne TOLVY, mulâtresse très claire; à Jean-Baptiste
ANDRAULT, de Saint-Sauvant près de Lusignan, notaire puis
habitant caféier à Saint-Marc et à ses voisins Charles
AUDITEAU et François, son fils.
de Paul Butel
Guerre et blocus sous la Révolution et l'Empire
par Paul Butel
tiré à part, extrait des Actes du Colloque de Bercy 1989
"Etat, Finances et Economie
pendant la Révolution française"
Cette communication, selon les mots mêmes de l'auteur
"retrace la conjoncture d'une période riche en mutations
et qu'il est sans doute utile de connaître pour comprendre
le cadre de vie de nos familles."
Après avoir rappelé qu'à la fin de l'Ancien régime, la
prospérité de la façade atlantique vient du commerce avec
les Antilles mais aussi de l'industrie qui l'approvisionne
ou en bénéficie, et que la réexportation des produits
coloniaux représente à Bordeaux un tiers des échanges,
Paul Butel montre les graves conséquences des troubles de
St-Domingue et des guerres et blocus pour les ports
français. Les activités furent transférées vers la France
continentale.
L'étude suit l'évolution "en dents de scie" du commerce et
de l'industrie pendant la période étudiée, à partir de
1793 où se fit sentir à Bordeaux "la cassure du commerce
maritime" et fait ressortir le rôle des navires neutres
pour le maintien des échanges avec les Antilles. Quant au
blocus continental, c'est en 1811 que ses effets négatifs
se font le plus durement sentir.
Enfin on évoque "l'installation sur la façade atlantique
américaine, de Savannah à New York, d'un certain nombre de
négociants ou de planteurs repliés depuis St-Domingue à
partir de 1791 et y développant les échanges aves les
colonies françaises (...). En 1793, le trafic avec les
Antilles françaises vient, à New York, au deuxième rang
après celui avec les Iles britanniques et leurs colonies.
Le négoce sait s'y associer avec des firmes demeurées à
St-Domingue ou à la Guadeloupe et encore plus venant se
fixer dans la nouvelle colonie sucrière à Cuba."
En conclusion, "sur le plan international, Londres ou New
York ont tiré des guerres de la Révolution et de l'Empire
l'origine de leur suprématie au XIX° siècle."
EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES>
Gé Magazine, Ed Christian, B.P. 99, 75522 Paris Cedex 11
* n° 86, septembre 1990, pages 45-47 "Pattes de mouche"
par Gérard d'Arundel de Condé :
Analyse d'un document, établi en 1832 pour l'Indemnité de
St Domingue, concernant la famille LECOCQ et qui permet
d'établir la généalogie suivante :
1 Jean LECOCQ x Elisabeth BOURDON
1.1 Jean LECOCQ
o Lisieux 28 4 1665 + Marolles 1 10 1745
x Ronceray 18 11 1705 Louise de SEVREY
d'où François Constantin Léger LECOCQ
b Cormeilles 7 8 1713
1.2 Michel LECOCQ dit L'Avocat, à St Domingue avant le
décès de ses parents
x St Domingue N. d'où 7 enfants, dont 3 morts en bas âge
et, en 1716, 3 garçons et une fille survivants.
1.3 Christophe LECOCQ
+ St Domingue ca 1715
d'où un seul enfant, "assassiné par un nègre peu après
le décès de son père", sans postérité.
1.4 à 7 Pierre, Anne, Françoise et Jeanne LECOCQ, + 1718/
Sont également cités (filiation non précisée) :
- Thérèse LECOCQ 1649
- Jean François LECOCQ b Lisieux (St Jacques) 14 2 1765
- Nicolas LECOCQ des THUILERIES b Lisieux 8 11 1766
L'acte est incomplet. Il a pour but de justifier que M.
DURONCERAY est l'unique héritier de Michel LECOCQ dit
L'Avocat, son grand-oncle paternel.
* n° 90 (janvier 91) :
- "Des irlandais au service de la France", les CLARKE de
DROMANTIN, "jacobites" réfugiés en France avec Jacques II
Stuart, dont une branche, issue de Jacques (1686-1754) et
de son épouse Charlotte BANCHEREAU, resta martiniquaise
jusqu'à son extinction en 1844.
- Le service central de l'Etat civil" à Nantes (français
nés à l'étranger)
* n° 91 (février 91) :
- "L'ascendance d'Hugues Aufray". On y trouve les DUALLé,
originaires du Gers, dont Joseph (1795-1840), qui fut
géreur d'habitation à Basse-Pointe (Martinique), et les
ABRIBAT, raffineurs de sucre à Bordeaux au XIX° siècle.
* n° 92 (mars 91) :
- "Les archives des bagnes", "Les archives municipales
italiennes".
* * *
Relevé par Pierre Charroppin :
- dans le bulletin du Cercle Généalogique de Saintonge :
Marie Victoire Bonne MORISSEAU, née le 14 5 1759 à St-
Thomas d'Acquin, île St-Domingue, décédée à Saintes le 29
1 1793, épouse de Charles Henri CHANTRAU.
Le fonds Edouard Dangibaud, à la bibliothèque de Saintes,
contient de nombreux textes relevés à la bibliothèque de
la Marine.
- dans les bulletins du Cercle d'Aunis-Saintonge :
n° 4 : liste des notaires de La Rochelle ayant rédigé des
contrats d'engagement (seulement pour le Canada ?) et de
ceux dont les minutes ne contiennent aucun contrat. Les
minutes sont soit aux A.D. soit à la Bibliothèque munici-
pale de La Rochelle.
n° 12 : dans un article consacré à "la marine suisse" (car
les soldats mentionnés sont Suisses) : le 23 8 1721,
embarquement de 40 hommes de la Compagnie de M. de KARRER
pour St-Domingue; puis 250 hommes pour la Martinique;
début 1722, départ de 50 hommes pour l'Ile-Royale; la 2°
Compagnie du régiment de KARRER est à la Martinique dès
1722, la 3° à St-Domingue; dans les années suivantes, près
de 3.000 Suisses embarquent pour ces destinations, la
Louisiane et la Guyane.
Révision 26/08/2003