G.H.C. Numéro 30 : Septembre 1991 Page 396
COOPERATION
de Bernadette et Philippe Rossignol : Les SAGERAN en île
de France (voir GHC 29, page 370 : de Lucile Bourrachot)
On trouve trace de la famille VIVèS à Port-Louis de
l'île de France (ou Maurice) depuis 1771. Mais nous
n'avons pas trouvé d'indication d'origine dans les
différents actes. Antoine VIVèS est dit tantôt marchand,
tantôt négociant et il demeure rue de la Corderie. De son
épouse Angélique FAUSSERAU, il eut plusieurs enfants dont
Julienne Marie, dite Julie, née le 2 mai 1773, qui épousa
le 18 novembre 1788 Louis DRAPPIER, "négociant et inter-
prète du Roi", né en Suisse, en divorça, épousa le 11
nivôse an VI (31 12 1797) Antoine COUVE, négociant natif
de Montpellier, dont elle avait eu une fille en 1795 et un
fils en 1796, en divorça "pour incompatibilité d'humeur"
le 5 thermidor suivant (23 7 1798) et se maria pour la
troisième (et dernière ?) fois en pluviôse an XIII
(février 1805) avec Laurent TRUBLET.
Louis DRAPPIER, le premier époux, signe au mariage de
sa belle-soeur Marie VIVèS avec Jean SAGERAN, en 1791,
mais la signature SAGERAN n'apparaît pas dans les autres
actes évoqués ci-dessus.
Marie VIVèS est probablement l'enfant née le 14
octobre 1777 et baptisée le 26 du même mois sous les
prénoms de Marie Jeanne Angélique (parrain, Jean Claude
ROULLE, demeurant rue des Pamplemousses, marraine,
Guillemette Marie BARON, épouse du sieur GERVILLE).
Le 19 décembre 1791, mineure et orpheline de père,
elle épouse Monsieur Jean SAGERAN (dont la signature
semble indiquer une appartenance à la franc-maçonnerie),
négociant dans l'île, "natif de Clairac diocèse d'Agen en
Guienne", fils de Jean et dame BELLOI. Les témoins sont
Jean Joseph MOREAU, Jean Dominique d'ESPAGNAC, Pierre
GERVILLE et Jean Baptiste PILLIET, tous quatre négociants.
S'y ajoute François Georges Joseph GERSEY, officier
d'artillerie.
Dans un classeur de relevé d'actes de l'île de France
par ordre alphabétique, qui semble correspondre à des
registres complémentaires non microfilmés, on trouve la
naissance au Port-Louis d'Angélique SAGERAN, le 27 mars
1794 (déclarée le 9 avril). Puis, dans le registre micro-
filmé, celle de Jean Joseph, né le 17 et déclaré le 19
vendémiaire an IV (8 et 10 octobre 1796). Jean SAGERAN est
alors négociant rue de Paris et les témoins sont Jean
Joseph MOREAU jeune, négociant dans le camp, et Nicolas
BOUCHET l'aîné, négociant sur les remparts.
Voilà tout ce que nous avons pu trouver sur les
SAGERAN à Maurice. Nous avons indiqué les témoins, pensant
qu'ils pouvaient, eux aussi, être de l'Agenais. Qui a
trouvé trace de ce nom aux Antilles ?
de Pierre Bardin : à propos des FIQUEPEAU
(voir p. 225, 243, 268, 317)
J'ai trouvé aux Archives de la Seine (V/2E/41) un livret
de famille qui concerne les FIQUEPEAU et qui donne les
renseignements suivants :
20 2 1878 Paris, mairie du 7° arrondissement, mariage de :
- M. Alidor DELZANT, né le 11 juillet 1847 à Condé, arron-
dissement de Valenciennes, département du Nord, avocat,
domicilié à Paris, fils de Victor et d'Appoline Marie
Joseph DELZANT,
- Mlle Adrienne Anne Caroline Gabrielle FIQUEPEAU de
CARITAN, née le 1° décembre 1854 à Paris, dans l'ancien 2°
arrondissement (baptisée paroisse St-Roch en février
1855), sans profession, fille d'Ernest Charles François,
et d'Eugénie Joséphine DANIEL.
Contrat de mariage devant M° Du Roussel, notaire à
Paris, le 19 février 1878.
L'épouse est décédée à Paris, 6 place St-François-
Xavier (7°), le 15 février 1903.
Leurs enfants :
1 Pierre Paul Antoine, o Paris (7°) 17 1 1880, + 10 4 1881
2 Geneviève Marie Caroline Pauline, o Paris (7°) 13 4 1882
3 Marie Thérèse Sylviane Lydie, o Paris (7°), 24 3 1889.
Le contrat de mariage (XLVI/1201) donne d'autres informa-
tions :
- Alidor DELZANT, avocat à la Cour d'Appel de Paris,
demeurant 40 rue Duquesne à Paris, fils de Victor DELZANT,
propriétaire, ancien membre du Conseil municipal de Paris
et du Conseil général de la Seine, et d'Appoline Marie
Joseph DELZANT, son épouse,
- Adrienne Anne Gabrielle FIQUEPEAU de CARITAN, demeurant
à Paris chez son père, 97 boulevard Magenta, majeure,
fille de Jean François Charles Ernest FIQUEPEAU de
CARITAN, chef de bureau au Ministère de l'intérieur,
chevalier de la Légion d'Honneur, et de Jenny Joséphine
Eugénie DANIEL, son épouse décédée.
Témoins de l'époux : Mme la comtesse de BONY, tante, Mme
BOURRIOT, tante.
Témoins de l'épouse : Mlles R. et M. de MILA, cousines, M.
MILA de CABARIEUX, cousin, M. et Mme GAVARRET, amis.
Autres documents :
MC LXI/199 : 9 mai 1643, Anthoine FIQUEPEAU, commissaire
de la Marine du Levant, est nommé procureur de Claude de
PIERREFFITTE qui a traité avec Sa Majesté pour percevoir
les taxes d'étrangers résidents à Aix, Marseille,
Bordeaux, Bayonne, Caen, etc.
Archives de la Seine, V/2E/3715 : Naissance d'Antoinette
Caroline FIQUEPEAU (2° ancien), 9 avril 1837, fille
d'Amélie Joséphine BOUSQUET. En marge : par acte de
mariage à la mairie de Laval le 18 juillet 1840, Honoré
Paul FIQUEPEAU et Amélie Joséphine BOUSQUET ont reconnu et
légitimé Antoinette Caroline.
HISTOIRE DE FOU
relevée par Sainte-Croix Lacour
Dans une maison d'aliénés, un visiteur, rencontre un
malade et lui dit : "Eh bien, mon ami, comment êtes-vous
ici ?" Voici ce que le fou lui répondit :
"J'ai épousé une veuve qui avait une fille que mon père
épousa. Ma femme devint la belle-mère de son beau-père et
mon père devint mon beau-fils. Ma belle-mère, la fille de
ma femme, eut un fils. Ce fils était mon frère puisqu'il
était le fils de mon père, mais il était aussi le fils de
la fille de ma femme, par conséquent mon petit-fils. Cela
me rendit grand-père de mon demi-frère. Ma femme eut un
fils. Ainsi ma belle-mère, la demi-soeur de mon fils, est
aussi sa grand-mère, puisqu'il est le fils de son beau-
fils. Mon père est le beau-père et le beau-frère de mon
fils. Je suis le beau-père du beau-frère de mon fils qui
est aussi le fils de ma belle-grand-mère qui est ma femme.
Eh bien, voilà pourquoi je suis ici."
Il y a en effet de quoi devenir fou.
Révision 26/08/2003