G.H.C. Bulletin 25 : Mars 1991 Page 303
QUESTIONS
91-29 GIRARD d'ALBISSIN (Guadeloupe, 18°-19°)
4 Louis Antoine Vincent Paschal GIRARD d'ALBISSIN
o ? + ca 1800
ax (où et quand ?) Marie Marguerite LE VASSEUR
bx 7 7 1788 Marie Antoinette MAGNAN de CHABERT
o ? + Petit-Canal ca 1808 J. Bonnet
N.D.L.R. Nous n'avons pas étudié la famille GIRARD
d'ALBISSIN. Nous pouvons seulement compléter ceci :
- Marie Sophie Pauline NéRON LONGPRé, fille de Pierre
Nicolas et Marie Louise Claire PASQUIER, est o à St-Pierre
le Mouillage (Martinique) le 5 et baptisée le 20 3 1802.
91-30 CORNETTE (Guadeloupe)
Les CORNETTE sont-ils nobles ? Plusieurs sont dits écu-
yers, dont un CORNETTE sieur de MONROM, époux de Catherine
Louise CHéROT (o 6 1 1766) fille de Pierre Nicolas.
J. Bonnet
N.D.L.R. L'époux de Catherine Louise CHéROT (x Petit-Canal
2 10 1780) est Messire Nicolas CORNETTE écuyer, sieur de
MONROUX (et non MONROM), habitant du Moule. Il était fils
de Messire Jean Baptiste CORNETTE écuyer sieur de VENAN-
COURT (o St Domingue 30 11 1715, b 1 1 1717, + Le Moule 17
8 1775, x Sainte-Anne 19 7 1746 Anne Louise LEMERCIER de
BEAUSOLEIL fille de Jean Baptiste et Anne NéRON), qui
enregistra ses titres de noblesse devant le Conseil Supé-
rieur de la Guadeloupe le 10 3 1774 (AD Guadeloupe 1 B 5).
91-31 JOüON du FEIL des LONGRAIS (St-Domingue, 18°)
Louis Thomas JOüON du FEIL des LONGRAIS (o 1723 + 3 12
1778) x 18 1 1752 Claude Victoire Eulalie de LISTRé (+ 30
10 1763. Ils eurent 10 enfants, dont :
4 Jean Marie, avocat en Parlement, colon de St Domingue en
1773 (17 ans) et 1783 (27 ans), o 4 4 1756
8 François Jean Marie, colon de St Domingue en 1780 (20
ans) et 1788 (28 ans),
o 2 10 1760 + 3 3 1832
9 Pierre Louis Anne Charles JOüON de LA CHATAIGNERAIE,
colon à St Domingue sous le nom de CHATENAY, o 21 6 1762
+ Rennes 22 5 1822
x Boston 1795 Elisabeth TAILLEFERIE, d'où 3 filles, dont
9.1 Julie JOüON o Cuba mai 1801
x 29 12 1823 Théodore Etienne Luce CARBONNIER
d'où 3 enfants, dont :
9.1.1 Elisabeth CARBONNIER, o 4 1 1826, + 2 12 1899
x 18 12 1852 Lucien Gabriel BAZIN
(arrière-grands-parents de ma femme).
Ce qui précède, jusqu'au mariage en 1795 à Boston, vient
des "Filiations bretonnes" de La Messelière.
Je souhaite savoir dans quel quartier de St Domingue les
JOüON furent colons; où et dans quelles circonstances Jean
Marie fut tué à St Domingue en 1791; comment trouver le
mariage à Boston en 1795 et la naissance de Julie à Cuba
en 1801 (le service de l'état civil des français nés à
l'étranger de Nantes n'a pas pu me le donner). P. Lamotte
N.D.L.R. L'index de la "Description de St Domingue" de
Moreau de St-Méry donne, au nom de JOUON, des renseigne-
ments qui peuvent être une piste (frère ? cousin ?) : Jean
Jacques JOUON (procureur en la juridiction du Port-au-
Prince, o Rennes, St Germain, fils de + Joseph, procureur
à Rennes, et Anne Perrine SURAN) x Port-au-Prince 7 12
1757 Marguerite Louise BUSSIèRE o Cul de Sac, fille de
Jean-Louis, lieutenant de milice, et veuve de M. CAVELIER
(Col E232).
Consultez aux Archives nationales ce dossier du fonds
Colonies et les registres paroissiaux du Port-au-Prince.
Etes-vous sûr du nom TAILLEFERIE ? Il y a un dossier Série
E (Col E375) au nom de TAILLEFERT, négociant de Port-au-
Prince 1781-1784.
91-32 CHANCEAULME (St-Domingue, Bordeaux, 18°)
Y-a-t-il une parenté entre les CHANCEAULME mentionnés page
264 par Kent Gardien et Elie Jean CHANCEAULME sieur de
FONROSE, originaire de Bergerac (24) qui épousa à Bordeaux
en 1779 une demoiselle native de la Martinique ?
C. Meissner
91-33 de LARRE (Navarre, St-Domingue, 18°)
Mon ancêtre Jean de LARRE, docteur en médecine, né à
Hélette en Basse-Navarre, est né vers 1663/1664. Or dans
les passagers partis de Bordeaux pour les îles, on trouve
Jean de LARRE, 58 ans, de Hélette en Basse-Navarre, embar-
qué le 30 août 1731 sur "Le Courrier" pour St Domingue. Ce
Jean de LARRE, qui porte les mêmes nom et prénom que mon
ancêtre, avait donc une dizaine d'années de moins que lui.
Qui peut me fournir des informations sur ce passager ?
F. Larre
N.D.L.R. Dans le dossier Colonies E257/bis, on trouve
seulement Gatien de LARRE, lieutenant au régiment du Cap
(St Domingue) en 1778. Le seul renseignement généalogique
est sa naissance à Dax le 22 8 1739.
91-34 Registres de St Pierre de Martinique
Les registres paroissiaux les plus anciens de St-Pierre
datent de 1763. Est-ce dû au fait que ceux qui étaient
conservés dans cette commune auraient été détruits par la
catastrophe de 1902 ?
Dans le numéro de janvier (page 260), vous indiquez :
32-33 Guillaume PINEL x Cm St-Pierre 18 6 1652 Anne DUMAS.
Cela indique-t-il qu'on trouve à Fort-de-France ou à Salon
de Provence des actes notariés beaucoup plus anciens que
ceux qui sont disponibles sur microfilms aux Archives
nationales (1777 environ) ? A. Detape
N.D.L.R. L'édit de 1776 prescrivait d'envoyer (entre
autres) le double des registres paroissiaux de la popula-
tion libre et celui des minutes notariales au dépôt de
Versailles. Il prescrivait aussi de recopier et d'envoyer
les registres paroissiaux antérieurs (mais pas ceux des
notaires). Ce dernier point fut appliqué différemment
selon les colonies : très consciencieusement en Guade-
loupe, beaucoup moins à la Martinique. En fait, dès 1763,
on avait déjà commencé à établir des doubles des registres
paroissiaux et à les envoyer, ce qui explique qu'un
certain nombre de paroisses de Martinique commencent en
1763, dont les deux paroisses de Saint-Pierre.
Quelques communes de Martinique ont en fait des registres
antérieurs à la collection conservée en métropole. Ces
registres sont aux Archives départementales de la Martini-
que et, malheureusement, le microfilmage n'a pas été fait
et on ne peut donc les consulter ailleurs qu'à Fort-de-
France. Ce sont : Les Anses d'Arlet (1672), Le Diamant
(1754), Fort-Royal (1679), Le François (1697), Le Lamentin
(1689), Le Marin (1669), Rivière Pilote (1710), Rivière
Salée (1732), Sainte-Anne (1738), Saint-Esprit (1758),
Sainte-Luce (1702), Les Trois-Ilets (1750), Le Vauclin
(1719). Pour toutes ces communes, la date indiquée est
celle du plus ancien registre des Archives de la Martini-
que, la date en métropole (registres à Aix, microfilms au
CARAN) étant 1763.
Vous voyez donc que la date de 1763 pour St-Pierre n'a
rien à voir avec la Montagne Pelée.
En ce qui concerne les minutes de notaires, elles n'ont
été envoyées à Versailles qu'à partir de 1777. Il existe
aux Archives de Guadeloupe des minutes antérieures pour un
certain nombre de notaires, en particulier de la Basse-
Terre, mais qui ne remontent de toutes façons pas au XVII°
siècle.
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Révision 26/08/2003