G.H.C. Bulletin 25 : Mars 1991 Page 304

QUESTIONS

91-34 Registres de St Pierre de Martinique
  Lorsque  des dates de contrat de mariage ou de testament
antérieures  à  1777 sont données  dans  des  généalogies,
elles  sont connues par d'autres sources diverses.  En  ce
qui  concerne la date du contrat de mariage PINEL de 1652,
elle est donnée par un acte conservé à Rouen.
91-35 JOLY de SABLA (Antilles ?, 18°-19°)
Qui  aurait des informations sur cette famille,  amie  des
VATABLE à New-York ?  Je crois que cette amitié venait des
Antilles  et que Louis XVIII leur aurait donné le titre de
marquis.  Parmi les papiers VATABLE, je trouve une conces-
sion de tombe au nom d'Ernest JOLY de SABLA.     J.J. Jova
N.D.L.R. Dans le répertoire des généalogies d'E. Arnaud on
trouve  une  famille  de JOLY de SABLA  en  Guyenne,  dans
"Histoire de la ville et baronnie de Sainte-Bazeille". Qui
aurait  connaissance  de  membres  de  cette  famille  aux
Antilles ?
91-36 MACRESSE et HUBO (St-Domingue, 18°)
Nous  recherchons  toute  trace de Pierre MACRESSE  et  sa
femme  Joséphine Elisabeth HUBO (ou  HUBAULT).  Leur  fils
Denis  Pierre  Eugène serait né entre 1787 et 1789 au  Cap
Français  et  aurait été conduit à la  Guadeloupe  par  un
capitaine  de navire américain,  après l'assassinat de ses
parents lors de la révolte du Cap (laquelle ?).
 Une  tradition familiale veut qu'il y ait eu  une  statue
d'un MACRESSE à St Domingue (Le Cap ?).
 Dans  nos  recherches nous n'avons trouvé qu'un  François
MACRELLE,  soldat d'artillerie au Cap, x Port-de-Paix 14 8
1750  Perrine  de  VINOT  (ou  DEVINOT)  veuve  de  Pierre
CHEVALIER.                             Ph. et B. Rossignol
91-37 de VERTEUIL (Trinidad, 19°)
Qui  connaîtrait  l'ascendance  de sir Louis  de  VERTEUIL
époux à Trinidad d'Elisa LE CADRE (voir 91-20) d'où :
1 René de VERTEUIL x Eléonor GIONETTI
  1.1 Gaston de VERTEUIL
      x Jeanne QUESNEL fille de Robert x Trinidad 1880
        Marie LOCKHART
      d'où 9 enfants entre 1910 et 1923 : Gilberte,
      Maurice (x sa tante Marie Thérèse de VERTEUIL),
      Yolande, Marcel, Jacqueline, Pierre, Marguerite,
      Gaston, Henri
2 Jean de VERTEUIL x N.
  2.1 Marie Thérèse de VERTEUIL
      x son neveu Maurice de VERTEUIL
3 Ferdinand de VERTEUIL (1853-1931)
  ax Alice LARBANNET, d'où 11 enfants
  bx 1906 Cécile QUESNEL fille de Robert et Marie LOCKHART
     (sans postérité)                            J.C. Huvé

REPONSES

90-125 HOULLIER (Guadeloupe, 19°)
Précision et correction à ma question :  Hélène  HOULLIER,
Madame Marcel DAIN, est née vers 1910.           J. Bonnet
90-132 de LA JAILLE (Guadeloupe, 19°)
  Louise Pauline Caroline,  o Baie-Mahaut 19 2 d 2 3 1829,
est  l'une  des  12 enfants (6 filles  et  6  garçons)  de
Charles  André de LA JAILLE.  Sur cette famille et ces  12
enfants,  il convient de consulter l'ouvrage du Marquis de
Brisay  "La maison de La Jaille" Paris 1910 (notamment les
pages 415 à 432) conservé à la B.N.  (8° Lm 3065)  (micro-
film 4 Mi 54 des AD Guadeloupe).
  Son  mari  est  Félix  Maurice  de  LAROCHEMACé  et  non
ROCHEMARé.
  Son frère Eugène (1840-1897) a, en effet, épousé Félicie
CAUSSADE.
  De ses 5 autres frères,  tous militaires, 3 furent offi-
ciers généraux : le premier, François (1822-1889), dans la
cavalerie;  le deuxième, Charles André, dans l'artillerie;
enfin  Charles Edouard (1836-1925),  dans  la  marine.  Ce
dernier  fut  sénateur  de la Loire-Inférieure de  1901  à
1920. Charles André (1824-1892), artilleur, fut le premier
sénateur de la Guadeloupe de 1876 à 1885.  C'est lui qui a
donné son nom,  il y a 25 ans,  au camp militaire où  sont
maintenant  casernés le régiment d'infanterie de marine et
le  commandant militaire de la Guadeloupe.  Le camp de  la
Jaille et son voisin,  le camp Dugommier (réservé au  ser-
vice militaire adapté), sont installés, à Baie-Mahaut, sur
les  terres de l'habitation,  démembrée,  du marquisat  de
Houëlbourg,  qui  fut,  aux  XVIII° et XIX°  siècles,  par
héritage de père en fille,  la propriété des LECOINTRE  de
BERVILLE  puis  des BEAUQUET de GRANDVAL et entra dans  la
famille de LA JAILLE à la suite du mariage,  à Londres, le
11 février 1795, de François Charles de LA JAILLE (mort en
mer en 1801) et de Madeleine BEAUQUET de GRANDVAL.
                                              J.P. Hervieu
91-3 BONNET, PASQUIER (Guadeloupe, 18°-19°)
Sainte-Radegonde  de Chassé,  lieu de naissance du premier
PASQUIER, correspond à Chacé, à 5 km au sud de Saumur (49)
                                                 B. Mayaud
91-6 DUGARD (Martinique, 18°)
Les  prénoms de Catherine et Claude Edmond me font  penser
qu'il  s'agit des descendants de Claude Edmond  DUGAST  et
Marie  Catherine HURAULT.  Vous trouverez dans "Généalogie
des  HURAULT  de Lorraine,  Martinique et  Guadeloupe"  de
Marius Cardinale (dossier n°4 du CGHIA),  à la page 24 des
renseignements  sur  les variations du  patronyme  DUGARD,
page 26 la postérité du couple à la 1° génération et  page
42 à la 2° génération.                        H. Cardinale
91-14 MONDION (Antilles, 18°)
La  consultation des différents dossiers Colonies série  E
sur  les de MONDION présents à St Domingue et Sainte-Lucie
(E314/bis,  E315/bis et E357/bis) ne semble pas  permettre
de recoupement avec la personne recherchée. En revanche on
peut   signaler  comme  piste  possible  un  dossier  E198
concernant  Jean-Baptiste GARNIER,  beau-fils du sieur  de
MONDION  trésorier des Ponts-et-Chaussées à  Limoges,  qui
meurt  à la Martinique le 12 décembre 1771 après trois ans
de séjour,  ayant désigné comme légataires universels  ses
frère  et  soeur utérins Anne et Jean-Baptiste  DEMONDION,
ses filleuls,  à charge pour eux de payer au sr DEMONDION,
leur père et son beau-père, 1000 lt argent de France.
Le  dossier consiste en une réclamation du  dit  beau-père
portant  sur un billet de 1500 lt consenti à l'ordre de JB
GARNIER  par  le sieur REQUIEM,  habitant du  quartier  du
Diamant,  pour  prix  d'un nègre à  lui  vendu,  toute  la
succession étant rentrée en France, sauf cette somme.
Il  est enfin précisé que Jean-Baptiste GARNIER  passa  en
1768  "à l'île Martinique pour y faire valoir ses talents.
Il y fut accueilli par M.  DUPEYRAT,  écuyer,  seigneur du
PONT de TOURON,  chevalier de Saint-Louis, auquel il était
recommandé.  Ce gentilhomme, natif de la ville de Limoges,
ne négligea rien pour procurer au sr GARNIER,  son  compa-
triote,  tous  les agréments possibles,  le reçut chez lui
avec bonté pendant quelque temps,  ensuite lui procura une
place  au Fort-Royal où il demeura jusqu'au  moment  qu'il
fut  attaqué  d'une maladie qui l'obligea de quitter  pour
changer d'air. (...) M. DUPONT de TOURON l'attira chez lui
pour le faire soigner, mais il succomba."     B. Rossignol




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Révision 26/08/2003