G.H.C. Bulletin 21 : Novembre 1990 Page 219
SAINTE-LUCIE : LES COLLATIONNEURS A L'HONNEUR
du Gros Islet et de la Souffrière, en avril 1788 (pour
1786 et 1787) et en février 1789 (pour 1788); sa signa-
ture est toujours suivie de celle de son secrétaire
BROUCHIEY.
Les zones d'influence des Capucins d'une part, des
Dominicains de l'autre apparaissent sur la carte ci-
dessous. Rappelons qu'une ordonnance royale du 28 janvier
1787 ramena à cinq le nombre des paroisses de Sainte-
Lucie; cette ordonnance fut rapportée le 23 octobre 1788,
du fait de l'opposition des habitants.
On pourra consulter avec profit le tome II de
l'ouvrage de M. L'abbé David : "le Clergé", Sté d'Histoire
de la Martinique, Fort-de-France 1984.
COLLOQUE
"Le Comté de Nice, terre de rencontres du notariat", mai
1991; Chambre départementale des notaires des Alpes-Mari-
times, 18 rue du Congrès, 06000 Nice : étude comparative
des institutions et de la pratique notariale dans le Comté
de Nice et les régions voisines avant 1870.
TROUVAILLES
de François Macé de Lépinay
Dans le catalogue d'automne de "Livres et autographes",
Alain Nicolas, 41 quai des Grands Augustins, 75006 Paris :
136. St Domingue, Nantes. Ensemble de 13 pièces (30 pages)
sur Nicolas MENOT, médecin à St Domingue, chassé à la
révolte des noirs, arrêté et emprisonné à son arrivée à
Nantes. 1791-1794 (une épouse et un fils créole de 7 ans).
137. St Domingue. Augustin comte de LA BOURDONNAYE, géné-
ral de la Révolution, 1745-1793. Lettre sur l'embarquement
de bataillons pour St Domingue, écrite à Brest le 7 11
1791. 1 page 1/2.
NOUS AVONS RECU
"Deuxièmes glanes antillaises dans le notariat nantais de
1661 à 1752" F. et J.M. Loré, mai 1990 (voir GHC 18, page
176) France métropolitaine 80 F., D.O.M. 90 F.
230 actes, chez 10 notaires. Passionnant! des contrats de
vente, de mariage, des testaments, etc. concernant Guade-
loupe, Martinique, St Domingue, St Christophe, Guyane et
même un acte de Sainte Croix, un de la Grenade et un de la
Tortue.
"Le constructeur de ponts, Louis Frédéric Gustave
BOUSCAREN (1840-1904)" par son petit-fils Louis Henri
Gustave BOUSCAREN. Traduction par Yves Seitz, qui nous l'a
aimablement adressée, de "The bridge builder", texte ori-
ginal en américain, déposé aux Archives de la Guadeloupe.
Les BOUSCAREN, venus de Montpellier en Guadeloupe au
XVIII°, alliés aux POYEN, ont émigré vers les Etats-Unis
dans la deuxième moitié du XIX° siècle.
"Bulletin du Centre d'Histoire des Espaces Atlantiques"
1990, n° 5 , 366 pages, 100 F (Maison des Sciences de
l'Homme d'Aquitaine, Esplanade des Antilles, Domaine Uni-
versitaire, 33405 Talence Cedex) (voir aussi GHC page 37
pour les n° 1 à 4). Un numéro riche et varié.
Articles concernant notre région :
- Philippe et Bernadette Rossignol "De Saint-Affrique à
Bordeaux en passant par la Guadeloupe : la Famille POYEN"
- Bernard Cherubini "Les Acadiens en Guyane française :
des colons exemplaires pour une colonisation en dilettan-
tes (1762-1772)"
- David Geggus "Urban development in 18th century : Saint
Domingue"
- Etienne Taillemite "La mer au XVIII° siècle"
- Travaux d'étudiants : "La vie municipale à Fort-de-
France à la fin du XIX° et au début du XX° siècle", thèse
de 3° cycle de Micheline Marlin (Bordeaux III, 1989) et
"La vie politique et électorale à Saint-Pierre de 1870 à
1902" de M.A. Burand (Antilles Guyane 1989)
COOPERATION
de Benoit Gédon et Yvain Jouveau du Breuil
à propos de l'article sur la famille POIRIé (GHC 7 p 58)
19 : Esther ELIN n'est pas née en 1654 mais vers 1670
36 : Dans le recensement de 1664, Jacques RENOUX-LATOUR
est cité avec Marie PETIT et ses enfants, à savoir entre
autres Jacques leur fils, 9 ans. Aucun autre élément ne
nous permet de dire qu'il s'agit bien des parents de
Jacques (18), mais c'est très probable.
39 : Alette (ou Alida) VALLETTE est décédée à Terre de
Bas des Saintes le 25 7 1741. Son origine hollandaise est
donnée par Gérard Lafleur dans "Les Protestants aux Antil-
les françaises du Vent sous l'Ancien Régime" (Bulletin de
la Société d'Histoire de la Guadeloupe n° 71-74, 1987).
L'information vient sans doute du dossier Beneteau (Colo-
nies E26).
49 : L'acte de décès à Mont-Carmel d'Elisabeth BLONDEAU
porte seulement "Madame MERCIER", inhumée au Vieux-Fort
l'Olive. L'étude de la famille MERCIER montre que c'est
très probablement Elisabeth BLONDEAU, morte en couches ou
de suites de couches (baptême d'un enfant le même jour).
Sur ce couple, son ascendance et sa descendance, voir
"Ancêtres antillais" par B. et Ph. Rossignol, déposé aux
Archives de la Guadeloupe et à Aix (n° 13 à 16)
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Révision 26/08/2003