G.H.C. Bulletin 19 : Septembre 1990 Page 185
EDITORIAL
Avec le numéro précédent nous avons franchi une nouvelle
étape et nous pourrions reprendre ce que nous avions écrit
en mars de l'année dernière : faut-il publier et risquer
de faire faillite ou mettre sous le coude ?
Notre réponse est la même : publier, publier et encore
publier. En 1989 nous avions prévu 66 pages par an, il y
en a eu 90. En 1990 ce sera plus de 140 pages.
En saine gestion il n'y a que deux possibilités :
accroître les revenus et diminuer les coûts.
Dans la première catégorie se placent : l'augmentation
du nombre d'adhérents, l'apport de ressources extérieures
(dons, mécénat, pourquoi pas publicité) et enfin réajus-
tement des cotisations. C'est l'affaire de tous.
Nous pensons d'ailleurs que l'index de cette année, vu son
importance, devra faire l'objet d'un numéro spécial vendu
indépendamment de l'abonnement.
Dans la deuxième catégorie viennnent très largement en
tête les coûts postaux qui dépassent les frais
d'impression. En attendant Commission paritaire de Presse,
routage, semi-routage et autres (qui peut nous aider pour
cela ?) chaque timbre joint à un courrier que vous nous
adressez, allège d'autant ces frais.
Mais revenons à la publication. Nous avons aéré notre
présentation et, pour ce numéro, nous utilisons une impri-
mante différente. Ceci permet d'augmenter la lisibilité du
bulletin, ce qui sera agréable à de nombreux lecteurs.
Nous manquons cependant cruellement d'illustrations et
d'iconographie.
Le sommaire a paru nécessaire dans le numéro précédent
car il était très important. Ce n'est pas un engagement
pour chaque numéro car il faut très souvent remodeler un
bulletin au dernier moment pour tenir compte des informa-
tions urgentes et ce n'est pas un petit travail !
Dans ce numéro vous verrez beaucoup d'annonces et
d'informations : la matière de deux mois. Il reste
plusieurs articles à publier. Que les auteurs se rassurent
ce sera fait et que cela n'empêche pas les autres de nous
en envoyer.
Enfin pensez dès maintenant au Congrès. J'espère que
nous y serons nombreux et actifs.
Philippe Rossignol
Archives d'Outre-Mer : suite
Nous venions d'expédier le bulletin n° 18 quand nous
avons reçu de Mlle Dominique Taffin, conservateur aux
Archives d'Outre-Mer à Aix, quelques précisions, que nous
insérons bien volontiers. "Je relève une erreur qui s'est
glissée dans le n° 16 (p. 139) dans le paragraphe intitulé
"Rien ne va plus aux Archives d'Outre-Mer". Certes, le
service a été réduit, pour des raisons d'insuffisance
numérique de personnel de magasinage, au nombre de docu-
ments indiqué. Mais la règle normale n'est pas de 12
documents d'archives mais de 8. Le chiffre de documents
communicables est donc réduit de moitié et non des deux
tiers, comme le laisse entendre votre note."
Réponse de la Rédaction
Nous n'avions pas fait d'erreur, mais nous n'avons pas
précisé que "auparavant" correspondait à la situation
"normale" antérieure à avril 1989 (12 documents par jour).
En avril 1989, il y eut une première réduction à 8 par
jour et en avril 1990 une deuxième réduction à 4 par jour.
L'action des élus
Question écrite posée par M. Jean-Paul Virapoullé, député
de la Réunion, maire de St-André au ministre des D.O.M.-
T.O.M. : "Monsieur Jean-Paul Virapoullé attire l'attention
de Monsieur le ministre des Départements et Territoires
d'Outre-Mer, Porte-Parole du Gouvernement, sur la situa-
tion préoccupante dans laquelle se trouvent les lecteurs
du Centre des Archives d'Outre-Mer d'Aix-en-Provence. Il
lui rappelle en effet que le transfert et la centrali-
sation de l'ensemble des documents d'archives relatifs à
l'Outre-Mer à Aix-en-Provence devait en faciliter
l'exploitation et l'archivage. Or, compte tenu d'un manque
évident d'effectifs et de moyens d'exploitation, la commu-
nication de documents par chercheur a été limité à quatre
par jour. Il lui demande par conséquent quels moyens il
est disposé à consacrer au Centre des Archives d'Outre-Mer
d'Aix-en-Provence afin de respecter la vocation initiale
de ce Centre et de satisfaire l'attente des nombreux
chercheurs, historiens et généalogistes qui, pour la plu-
part, ont à effectuer un long déplacement en province."
Le docteur Alexis Pota, député de la Réunion, nous a
envoyé la réponse du ministre de la Culture à sa lettre du
29 mai. Cette réponse reprend la lettre de M. Favier du 12
juin. Voir le numéro précédent.
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Révision 26/08/2003