G.H.C. Bulletin 15 : Avril 1990 Page 125
DE PEZENAS A LA GUADELOUPE :
LOUIS MASCOU
5 Pierre Adrien MASCOU
o Gosier 4 b 20 6 1759 p Jean Charles Vallée m Elisabeth
Mascou + Gosier 26 1 1761, 2 ans
6 Marie Thérèse MASCOU
o Gosier 15 10 b 17 11 1760 p Jacques Larue marchand et
habitant aux Abymes, m Marie Jeanne Cicéron
7 Pierre Rémy MASCOU, avocat (1791), officier municipal
chargé de la surveillance de la campagne (an V),
habitant aux Abymes (1804)
o Gosier 11 b 23 5 1762 p Pierre Rémi Naferchau
m Elisabeth Mascou + 1805/1824
x Pointe-à-Pitre 17 vendémiaire V (8 10 1796) Charlotte
BAIMBRIDGE, fille de + Jean, habitant, et Marie Louise
WACHTER, b Gosier 7 9 1774 (3 semaines) + 1824/
d'où :
7.1 Luce dite Lucette Anne Toinette Charlotte MASCOU
o Pointe-à-Pitre ca 1796
x Pointe-à-Pitre 21 9 1824 Louis Joseph THOULUYRE
DUGAZON, habitant propriétaire aux Abymes, fils
de + Jacques Joseph T. DUHAUMONT et + Anne
Marthe SERGENT, o Morne-à-l'Eau ca 1790
7.2 Anne Louise Marie MASCOU
o Pointe-à-Pitre 9 thermidor VIII (28 7 1800),
déclarée 26 messidor XIII (15 7 1805)
(signe au mariage de sa soeur Lucette en 1824)
7.3 Elisabeth Sophie MASCOU
o Pointe-à-Pitre 6 nivôse XIII (28 12 1804),
déclarée 26 messidor XIII (15 7 1805)
(signe au mariage de Lucette en 1824)
7.4 (?) Irmisse MASCOU
(signe au mariage de Lucette en 1824)
8 Marguerite Pétronille MASCOU
o Gosier 8 b 22 1 1764 p Pierre Naferchau, commissaire
de la paroisse, m Jacqueline Girard
+ Bordeaux (Gironde) 22 11 1834, 70 ans
x Pointe-à-Pitre 3 1 1788 André CURCIER dit Curcier
jeune, négociant, fils de + Arnaud, négociant à Ladaux
et + Anne JAMIN, o Ladaux (Gironde) 24 1 1750
+ Bordeaux 9 10 1829
d'où :
8.1 André CURCIER fils aîné, propriétaire
o Pointe-à-Pitre 29 11 1788 b 17 3 1791
8.2 Marie Victoire CURCIER
o Pointe-à-Pitre 25 5 1790 b 19 3 1791
8.3 Louis Valence CURCIER jeune
o Bordeaux 21 11 1792 + Bordeaux 26 1 1861
x Ladaux 7 4 1825 Anne Rose CADUC, fille d'Arnaud,
habitant de Sainte-Lucie, et Louise ODISSIO (ou
ODITCIO), o Trinidad 14 6 1799
9 Marie Louise MASCOU
o Gosier 7 b 16 6 1765 p Pierre Brumand; m Catherine
Mascou
x Pointe-à-Pitre 29 8 1786 Jean Baptiste CAUSSADE aîné,
officier municipal à Saint-François de Grande-Terre
puis à Pointe-à-Pitre, habitant de Pointe-à-Pitre,
puis juge au tribunal de 1° instance de Bordeaux
(1815), puis demeurant à Cantenac (Gironde) (1823),
fils de Jean Baptiste, négociant à Bordeaux, et Jeanne
CASTERA
d'où :
9.1 Louis CAUSSADE, capitaine commandant l'Etat Major
du corps royal d'artillerie, sous directeur de la
Manufacture d'armes de Saint-Etienne en 1825
o Pointe-à-Pitre 17 9 1787 b 3 1 1788 p Louis
Mascou, grand-père habitant aux Abymes; m Pétro-
nille Mascou, épouse d'André Curcier, négociant,
tante (de nouveau déclaré le 11 ventôse III)
9.2 Marie Louise surnommée Fillette CAUSSADE
o Pointe-à-Pitre 13 3 1789, d. 25 germinal III (14
4 1795)
x Pointe-à-Pitre 11 10 1815 Abel VILLENEUVE,
négociant, fils de Pierre, propriétaire à
Castres, et + Marie ROUQUEROL, o Castres (Tarn)
9.3 Jean Jacques CAUSSADE
o Pointe-à-Pitre 24 5 1790, d. 25 germinal III
9.4 Amélie surnommée Popote CAUSSADE
o Pointe-à-Pitre 8 7 1791, d. 25 germinal III
9.5 Jules surnommé Assez CAUSSADE, négociant
o Pointe-à-Pitre 12 12 1792, d. 26 germinal III
x Pointe-à-Pitre 1312 1823 Marie Julie dite Europe
CARRèRE (3b.5), fille de + Dominique et +
Catherine MASCOU, veuve de François GIRARDEAU
o Toulouse ca 1786
9.6 Emile CAUSSADE
o Pointe-à-Pitre 17 7 1794, d. 26 germinal III
COMMENTAIRES
Louis MASCOU eut donc 9 enfants dont 5 filles mariées et
seulement 2 fils mariés. Nous n'avons pas trouvé trace
d'enfant de Louis et Pierre Rémy n'eut apparemment que des
filles. Le nom disparaît donc dès la troisième génération,
malgré une importante descendance des filles dont plu-
sieurs membres, après un séjour en France pendant la
Révolution, revinrent à Pointe-à-Pitre dans le négoce ou
dans le quartier voisin des Abymes comme habitants.
Quant aux alliances, il est frappant de constater que
presque tous les non-antillais sont des gens du Sud-Ouest
(sauf Calvados et Poitou). Enfin les professions sont dans
le commerce, les métiers du droit et l'habitation, c'est-
à-dire les trois éléments caractéristiques de l'élévation
sociale des habitants de Pointe-à-Pitre de la fin du
XVIII° au XIX° siècle.
Par ailleurs, une partie de la correspondance échangée
entre Victor HUGUES et William KEPPEL, gouverneur anglais
de la Martinique de juillet à novembre 1796 évoque les
deux "mineures CAILLOU" élevées "au couvent des dames
dominicaines" "jadis maison d'éducation sous la direction
d'un RENAUDIN. Ce ne peut être qu'un lieu de prostitution
et de crimes." Leur famille souhaite les faire revenir en
Guadeloupe et Victor HUGUES précise : "Il est faux que
leur tuteur soit à la Martinique ou y ait jamais été. Il
est ici au service de la République ainsi que toute sa
famille. C'est à tort et contre les lois de l'humanité que
vous retenez des enfants éloignés de leurs parents et pour
les faire élever dans des principes désavoués par tout
homme d'honneur." "Ces citoyennes ont ici leur grand-mère,
la citoyenne MASCOU, les citoyens MASCOU leurs oncles, les
citoyens CAUSSADE et sa femme leur oncle et tuteur, et le
citoyen CAILLOU,lieutenant des chasseurs au service de la
République leur frère. Toutes leurs propriétés et habita-
tions sont à la Guadeloupe. Quelques créances entre les
mains des rebelles de la Martinique sont les seuls biens
qu'elles possèdent. Il n'y a qu'un anglais qui soit dans
le cas de refuser à un frère de voir ses soeurs. C'est un
trait d'infamie de plus à ajouter à l'histoire de la
guerre dans les antilles." (C/7A/48)
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Révision 26/08/2003