« Histoire publique, histoire scolaire : le goût pour l'histoire, récent dans nos sociétés antillaises, s'exprime lors des commémorations, dont la fréquentation a connu un regain depuis la célébration du cent-cinquantième anniversaire de l'abolition de l'esclavage en 1998 », constate dans son avant-propos Dominique Taffin, directrice des Archives départementales de la Martinique, qui expose les buts de ce colloque : « chercher à démêler les fils, souvent confondus, de la mémoire et de l‘histoire dans l’opinion publique [et] dresser un bilan de la production des historiens et professeurs d’histoire » de la Caraïbe.
Qu’il nous soit permis de dire combien nous souscrivons à ce que dit en introduction Édouard de Lépine,
ancien président de la Société des Amis des Archives : « L’histoire est depuis quelque temps l’objet
d’agressions multiples. [Elle] n’est plus guère chez nous que la seule histoire des crimes du colonialisme et des
résistances nègres à l’esclavage, si on peut appeler histoire ce salmigondis de demi-vérités et de mensonges
entiers, de fausses mémoires et de vraies impostures dont l’incohérence est sans doute le trait le plus original. »
Il salue donc le « renouveau de la recherche historique ».
Voici les titres des parties :
- Des manuels, des professeurs et des élèves : regards sur un siècle d’enseignement de l’histoire aux Antilles
françaises.
- Histoire nationale, histoire locale : approches comparées dans la Caraïbe.
- Mémoire, histoire, identité : les enjeux actuels.
- Esclavage, colonisation : nouvelles problématiques, nouveaux contenus et nouvelle pédagogie.
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Révision 26/11/2019