n° 213 avril 2008 page 5505

A l'assemblée générale de la création de GHC en 1990 à Versailles : l'heure du punch.

En grande conversation avec le docteur Chatillon, ami de longue date,
à l'assemblée générale de 1991.

Le Président aux pieds de Marie Antoinette écoute la bonne parole
(assemblée générale de 1992)

Nous avons fait la connaissance de " Mademoiselle Ménier " en 1976 quand, ayant commencé à rédiger le résultat de nos recherches généalogiques familiales, " Ancêtres antillais ", nous en avons déposé les premiers numéros aux archives d'outre-mer. Elle nous a dès lors considérés comme des chercheurs " sérieux " et n'a cessé par la suite de nous encourager et de nous aider. C'est grâce à elle que nous avons connu le professeur Debien puis elle a ouvert généreusement les portes de la rue Oudinot aux réunions et conférences de la première association créée, le Centre de généalogie et d'histoire des Isles d'Amérique, dont le président était alors le Père Gérald Gouyé Martignac qu'elle connaissait de longue date, et qui réunissait des habitués de la Section Outre-Mer. Très attachée à Saint-Domingue, et son histoire " de feu et de sang ", elle était heureuse de voir le CGHIA intégrer cette île dans son domaine de recherche.

Par la suite, elle n'a d'abord pas compris que nous quittions une association dont nous étions une des chevilles ouvrières et nous l'a beaucoup reproché mais elle a immédiatement décidé de faire partie de Généalogie et Histoire de la Caraïbe et elle est restée une fidèle des assemblées générales annuelles tant qu'elle l'a pu.

Tous les anciens se rappellent qu'elle arrivait en retard, s'installait au premier rang et n'hésitait pas à rabrouer le Président " Mais enfin, Philippe, vous ne pouvez pas dire cela ! "

Depuis longtemps elle nous avait priés de l'appeler " Marie-Antoinette ". C'est donc à Marie-Antoinette que nous disons adieu et merci pour toutes ces années de sa chère " rue Oudinot ".
Bernadette et Philippe Rossignol


Page suivante
Retour au sommaire





Révision 18/06/2017