G.H.C. Bulletin 99 : Décembre 1997 Page 2118
NOUS AVONS REÇU
une demande de dispense de parenté de décembre 1805 à la
Cathédrale de Santo-Domingo (alors colonie française),
pour le mariage de deux cousins germains âgés de 20 ans,
Ramón GRULLON GOMEZ (fils de Buenaventura GRULLON et María
GOMEZ) et Rosa GRULLON JIMENEZ (fille de José GRULLON et
Lucía JIMENEZ). Les grands-parents paternels communs des
deux époux étaient Juan Basilio GRULLON et Manuela de YNO.
PUBLICATIONS
La Berrantille
vous propose son cinquième numéro :
La famille VALEAU, de l'Anjou à la Guadeloupe
Yvain Jouveau du Breuil
(bon de commande à la fin de ce numéro)
RÉPONSES
NDLR Certains pensent qu'ils reçoivent le bulletin trop
tard pour répondre aux questions. Or ce n'est pas une
course de vitesse et il vaut mieux deux réponses sur le
même sujet (qui souvent se complètent) que pas de réponse
du tout ! Si le bulletin parvient aux Antilles trois
semaines après l'envoi, pensez que pour l'étranger il faut
plus d'un mois. Vaut-il mieux un bulletin trimestriel pour
avoir le temps de répondre ?
93-98 TALBOT (Martinique, Guadeloupe, Bordeaux, 18°)
Je signale, à tout hasard et à titre indicatif, qu'il
existe une famille TALBOT aux Vieux-Habitants (Guade-
loupe), descendants d'une fille naturelle recensée sur le
registre des libres; des naissances à ce patronyme appa-
raissent dans le registre d'état civil à partir de 1850
mais je n'ai pas trouvé de décès antérieur (recherche de
1818 à 1855). Je connais ce fait parce que nous avons eu
dans notre enfance une "mabo" qui s'appelait Léonce
Talbot, depuis mariée. Ste-C. Lacour
95-33 CAILLET (Guyane, Guadeloupe, 19°)
(voir réponses pp. 1761 et 1853)
L'institution Sainte-Périne, située colline de Chaillot,
tenait son nom des chanoinesses de St-Augustin, dites de
Ste-Périne, venues rejoindre en 1742 d'autres chanoinesses
installées déjà sur place à la fin du XVIIe siècle. Le
couvent, devenu hôpital à la Révolution, devint à partir
de 1802, avec l'appui de l'impératrice Joséphine, un
hospice pour "les nobles victimes de la Révolution" ("le
Louvre des hospices", selon Maxime du Camp). L'incurie des
gestionnaires et la disgrâce de Joséphine firent placer en
1806 l'établissement de 130 pensionnaires sous la tutelle
de l'Etat par décret. Il garda son caractère sous la
Restauration, la Monarchie de Juillet et le second Empire,
jusqu'à son déplacement à Auteuil en 1860, quand l'avenue
Joséphine (actuelle avenue Marceau) fut percée.
En 1854, quand Louis CAILLET y mourut, c'était proba-
blement encore une maison de retraite "de luxe". BARRAS y
était mort en 1829, la duchesse d'ABRANTèS en 1838 et la
comtesse de GENLIS y avait séjourné plusieurs mois vers
1825 (elle en parle dans ses Mémoires).
L'établissement d'Auteuil existe toujours sous ce nom
(Hôpital Ste-Périne-Rossini-Chardon Lagache, 11 rue
Chardon Lagache, 75016 Pris). C'est un hôpital de l'Assis-
tance publique, spécialisé en gérontologie. M. Chatry
95-38 PAGEOT (St-Domingue, 18°)
Grâce à ses pages 109, 183-85, 229-30, 257-8, l'ouvrage
suivant aurait sa place dans une bibliographie du général
Pageot : Pachonski (Jan) et Wilson (Reuel K.).- Poland's
Caribbean Tragedy : a Study of Polish Legions in the
Haitian War of Independence 1802-1803.- New York :
Columbia University Press, 1986.- XII-378 p. : pl.- (East
European Monographs; 199). P. Baudrier
96-6 LAMALETIE (de LEOLYN) , (Bordeaux, Martinique, 18°)
Un petit plus dans le dossier :
Mariage au Robert (Martinique), le 29 janvier 1782, de :
- Louis François Raymond de LA MALETIE, né au François,
fils de feu Louis, commissaire de cette colonie,
commandant au François, et Madeleine Claire LYNCH, avec
- Marie Marthe Rose Catherine HOUDIN DU BOCHET, née au
Robert, fille de Guillaume, conseiller au conseil
souverain, doyen du conseil, et Marguerite Rose LYNCH.
E. et R. Bruneau-Latouche
97-55 TABUTEAU (St-Domingue, Martinique, 18°)
Voir réponses pp. 1980, 2009, 2044.
En affinant les indications données (pp. 1980-1981) par le
fichier Houdaille, on trouve :
Anse à Veau
Outre le mariage, le 8 février 1785, de Mathurin TABUTEAU,
marchand, natif de la paroisse St-Romain à Blaye, fils de
Jean Pierre et Rose JANTI, avec Marie Magdelaine VALÉE,
native de l'Anse à Veau, fille de Bernard et Magdelaine
GILLON, veuve de Pierre GUIGNON; et les baptêmes, le 16
avril 1780, de Pierre François (o 18/04/1779) et de Jean
Michel Marc (o 11/03/1780), fils de Pierre (et non Michel)
TABUTEAU et de Catherine Victoire dite POITEVIN,
mulâtresse libre par son acte d'affranchissement signé
Vaudreuil de la Porte Lalane, du 21 octobre 1756, il y a :
- 23 décembre 1782, mariage de Nicolas de LA BICHE, natif
de Cavaillon et domicilié aux Cayes du Fond, fils de
messire Grégoire et + dame Anne LAURENT, avec dame Anne
Marguerite Charlotte TABUTEAU, native de l'Anse à Veau,
veuve d'Etienne ST JUST, fille de + François et + dame
Anne GUILLON (elle décédera le 15 mai 1791 à Cavaillon,
âgée d'environ 30 ans; son mari est alors receveur des
octrois à Port-au-Prince).
- 27 août 1786, décès du sieur THABUTEAU, âgé de 40 ans
environ, habitant dans les hauteurs de la Grande Rivière
(serait-ce Mathurin ?)
- 6 janvier 1790, décès de Jean Louis TABUTEAU, quarteron
libre de la Grande Rivière, 2 ans 1/2.
Baynet
- 10 juillet 1790, inhumation d'Antoine TABUTEAU, décédé
en la maison de son père, environ 14 ans, natif de St-
Saturnin de Nantes, fils de Pierre et + Catherine MORIN.
- 23 février 1790, mariage d'Antoine LACAZES dit DOUAN,
natif de Segui diocèse de Tarbes (Ségus, 65 ?), fils de
Dominique Lacazes dit Douan et de Jeanne LACAZES,
charpentier, avec dlle Perrine Félicité TABUTEAU, native
de St-Saturnin de Nantes (mineure, née le 10 mai 1772),
habitante au quartier de l'Ilet, fille de Pierre, ancien-
nement bourgeois de Nantes, et de + Catherine MORIN,
- 21 novembre 1790, mariage d'Henry TROUVÉ, charpentier,
fils de François, bourgeois de la ville de La Rochelle, et
de Marthe PROU, avec Marguerite TABUTAUD, native de
Nantes, mineure d'âge, fille de Pierre, habitant de l'Ilet
dépendance de cette paroisse, et de + Catherine MORIN.
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Révision 27/01/2005