G.H.C. Bulletin 98 : Novembre 1997 Page 2104

RÉPONSES

- publications faites au Mouillage (Martinique);  témoins, 
Joseph François LOUSTEAU, négociant à Castries, 28 ans, et 
Jean  SAMPÉ,  négociant à St-Pierre,  30 ans,  témoins  de 
l'époux;  Edouard GASCON,  docteur en médecine,  40 ans et 
Gabriel  LENGER,  juge  de paix domicilié au  quartier  de 
l'Anse La Raye, 54 ans, témoins de l'épouse.  
     Comme  il me manque encore beaucoup de RAMPONT de  la 
descendance   de  Nicolas  Joseph  RAMPONT  de   SURVILLE, 
procureur  général au conseil souverain de la  Martinique, 
je  souhaite  savoir s'il existe une liste nominative  des 
victimes  de la catastrophe de St-Pierre en  1902  et,  si 
c'est le cas, si on y trouve des RAMPONT.       M. Rampont
NDLR  Nous avons déjà répondu à une question du même  type 
sur  les  victimes de 1902 mais je ne sais plus dans  quel 
numéro ni à quelle occasion.  C'est là que les "Thesaurus" 
de  Philippe  Camprasse  sont et seront  fort  utiles  aux 
chercheurs !
97-121 BERANGER (Martinique, 18°)
(voir réponse précédente p. 2092)
Au Carbet je trouve des BERANGER, BARANGER, BERRANGER mais 
sans  rapport avec la personne recherchée et retrouvée par 
Pierre Bardin. Je remarque aussi, pour les MARTIN :
- 12/10/1763,  décès de Joseph MARTIN, 4 ans, fils de Jean 
(acadien, charpentier) et d'Elizabeth MAILLÉ;
- 02/04/1766, décès d'Elizabeth MAILLET, 28 ans, épouse de 
Jean MARTIN, Anse Latouche;
- 08/04/1766, décès de Pierre Marthe MARTIN, 1 an.
C'est  aussi une famille d'Acadiens;  Anse Latouche  étant 
près  de St-Pierre,  il faudrait peut-être chercher de  ce 
côté.                                         L. Elisabeth   
97-121 BERANGER (Martinique, 18°)
Je  voudrais remercier tout particulièrement Pierre Bardin 
qui a fait la recherche.  En signe de  reconnaissance,  je 
vous  envoie  mon ascendance.
     Au nom des descendants des Béranger du Québec, encore 
merci.
I Jean BÉRANGER x Françoise VILLART
  de Sanilhac en Vivarais (Ardèche)
II Alexis BÉRANGER x Marie Magdelaine MARTIN
   Alexis fait parti du régiment de Médoc de la compagnie 
   de Savy
   x novembre 1770 (avant le 11) à St-Jacques-du-Carbet, 
     île de la Martinique;
III Claude GIGUÉRE x Marie-Esther BÉRANGER
    x 20-04-1790 à Québec.
IV Joseph JACQUES x Marie-Anne GIGUÉRE
   x 21-01-1812 à St-Joseph de Beauce, Québec.
V Joseph JACQUES x Joséphine FORTIN
  x 16-02-1863 à St-Joseph de Beauce.
VI Thomas DOYON x Delvina JACQUES
   x 25-09-1888 à St-Joseph de Beauce.
VII Amédée VACHON x Marie-Anna DOYON
    x 07-09-1909 à St-Joseph de Beauce.
VIII André VACHON x Marguerite GOSSELIN
     x 11-06-1941 à St-Just-de-Bretenières, Montmagny, 
       Québec.
IX Laurent VACHON x Hélène GUILLEMETTE
 
X André-Carl VACHON
  

                                              @A.C. Vachon
97-129 abbé Gérard LANCELOT (Martinique, 19°)
Lucien  Athanase Gérard,  né à Trinité le 8 janvier  1854, 
était  fils de Joseph Alfred Lancelot et de Luce Anne KER. 
Prêtre en 1879,  il fut vicaire au Mouillage,  à  Rivière-
Pilote,  au Lorrain et curé au Prêcheur. Sa conduite avait 
été plusieurs fois mise en cause. Mêlé de triste façon aux 
divisions dans le clergé en 1896,  il fut rayé du cadre du 
clergé  sur ordre du Ministre et ne quitta son presbytère, 
en octobre 1897,  que sur menace des autorités de le faire 
expulser  par les gendarmes.  L'évêque suivant ne l'a  pas 
réadmis au service. 
J'aimerais que M.  Bruno de Catalogne prenne contact  avec 
moi pour échange d'informations.                  B. David
97-132 Registres de Ducos (Trou-au-Chat, Martinique)
Aux archives départementales de la Martinique se  trouvent 
les  registres  de baptêmes à partir du 12 août  1697,  de 
mariages (22 mars 1694) et de sépultures (10 juin 1692).
                                                  B. David
97-142 MOREAU (Guadeloupe, 19°)
Charles  Luce  MOREAU naquit à Pointe-à-Pitre le  12  mars 
1811.  Son père,  Pierre MOREAU "ancien habitant" avait vu 
le jour 46 ans plus tôt à Anse-Bertrand.  Il était fils de 
Bertrand MOREAU,  négociant à Pointe-à-Pitre, et de Marie-
Françoise  Desbonne.  Sa mère,  Luce Françoise DARLUC,  26 
ans,  était fille de Pierre François DARLUC, négociant, et 
de  Jeanne  Céleste MOREAU.  Elle épousa Pierre  MOREAU  à 
Pointe-à-Pitre le 14 mai 1810 et mourut chez sa mère  quai 
du Gouvernement en avril 1811, 21 jours après la naissance 
de son fils.
Charles,  orphelin de mère,  avait une tante  célibataire, 
Victoire  DARLUC,  connue sous le nom de Solitude,  pieuse 
femme  dont  il devint l'unique héritier à sa  mort  le  3 
janvier 1842, sur son habitation de la Goyave. C'est ainsi 
que  MOREAU-DARLUC arriva dans cette commune à la tête des 
affaires  de l'habitation sucrière  Sainte-Anne,  tout  en 
exerçant  des  activités  commerciales  à  Pointe-à-Pitre. 
Homme  au  caractère  chagrin et possessif,  il  laissa  à 
Goyave l'image d'un maître particulièrement détestable. En 
1849,  le  tribunal correctionnel lui inflige  une  amende 
pour  injures  envers le commissaire de police  de  Capes- 
terre.  Son  image ne fut pas meilleure dans le milieu  du 
commerce qu'il s'était aliéné par sa manière d'être et son 
comportement impulsif.
Les  outrages  publics dont il s'était rendu  coupable  en 
1853  envers le maire de Pointe-à-Pitre,  président de  la 
Chambre de Commerce,  lui avait valu d'être révoqué de ses 
fonctions de courtier et condamné à 15 jours de prison.
Membre  du conseil municipal de Goyave,  il devint en 1847 
l'adjoint de Jean-Baptiste Jammes auquel j'ai consacré  un 
ouvrage.  En novembre, il donna sa démission et alla jeter 
avec  hargne son discrédit sur l'oeuvre d'émancipation des 
Noirs qui mettait en péril les intérêts économiques de son 
exploitation.
Le bouillant MOREAU-DARLUC a la plume facile et abondante. 
Le journal "L'Avenir" publie plusieurs de ses lettres dans 
lesquelles il expose ses idées sur le travail agricole. Au 
lendemain  de l'abolition de l'esclavage,  il  fustige  le 
comportement   de  ses  cultivateurs  avec  lesquels   ses 
relations sont devenues extrêmement conflictuelles. Devant 
le  manque  de bras et la ruine menaçante de  son  exploi- 
tation,  il  préconise l'immigration blanche et suggère au 
Gouvernement d'envoyer en Guadeloupe les enfants de France 


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Révision 18/03/2010