G.H.C. Bulletin 98 : Novembre 1997 Page 2101

COOPÉRATION

de Paul Henri Gaschignard : Le chevalier de LACOUX
(pp. 2052-2055)

1. au sujet de Laurent Guillaume de MAUGER (p. 2054)

     C'est  sans doute par inadvertance qu'il est dit  que 
Laurent  Guillaume  Pierre  de  MAUGER,   époux   d'Agathe 
Françoise  de  LACOUX  (III 2) était fils  de  Laurent  et 
Catherine de MAUGER,  alors qu'il était fils de  Guillaume 
et Eléonore de MAUGER,  frère et soeur des précédents (GHC 
p.  1722);  il était né le 19 septembre 1758 aux Vérettes, 
quartier  de l'Artibonite,  où il avait été baptisé le  28 
juillet 1759.  Laurent et Catherine de MAUGER avaient bien 
un  fils,  Pierre  Laurent Marie,  également  baptisé  aux 
Vérettes le 28 juillet 1759,  mais il y a été inhumé le 27 
novembre 1762.
     Il  est dit d'ailleurs (p.  2052) que le  contrat  de 
mariage a été prérédigé au château de Pont d'or (pour Port 
d'or ou plutôt Pordor),  qui était bien la résidence de Mr 
et Mme Guillaume de MAUGER. Sans indication précise sur la 
date de ce mariage,  je note cependant, dans une lettre de 
GENDROT,  gérant de la sucrerie Mauger, du 4 octobre 1789, 
qu'il  exprime  à Mme Guillaume de Mauger sa  satisfaction 
pour le mariage de son fils (Papiers  Mauger,  CARAN,  445 
Mi).  C'est d'ailleurs cette année 1789 qui figure p. 2052 
(en haut à droite). 
     Laurent  Guillaume de Mauger avait été reçu dans  les 
chevau-légers  du roi le 23 mai 1775  (E.  Arnaud,  France 
Généalogique 1963;  Seréville, CGHIA n° 45). Plus tard, il 
est   dit  "ancien  capitaine  au  régiment  de   Navarre-
cavalerie".
     A  ma  connaissance,  c'est Laurent de Mauger  qui  a 
obtenu  des lettres de noblesse en mai 1779 (GHC p.  438). 
Celles  de son frère Guillaume ont été octroyées  en  août 
1773 (GHC pp. 438 et 500).

2. au sujet de la famille LECOCQ (p. 2054-2055)

     On  trouve à Nantes (relevés dans le répertoire de M. 
de Freslon) :
- Denis  LECOCQ sieur DU PASTIS
  fils de n.h. Denis L., ancien conseiller, échevin et 
  juge-consul des marchands de Nantes, et d'Anne MARCHAND
  b 18/10/1698 Nantes (St-Nicolas); p n.h. Nicolas Millon, 
     marchand; m dlle Françoise Bernier, fille de n.h. 
     Fleurent Bernier, conseiller échevin de Nantes, et de 
     feue dlle Françoise Marchand
  x 13/07/1720 à Vertou (près de Nantes, en la chapelle de 
     M. Le Lou aux Mortiers) dlle Magdeleine GUIBEL, 
     fille d'h.h. Jean, marchand à Lorgueil, paroisse St-
     Pierre, archevêché de Rouen

3. au sujet de la famille HANUS de JUMECOURT (p. 2054)

     Dans  le  répertoire Freslon,  rien  d'autre  que  le 
mariage  de Charles HANUS de JUMECOURT,  chevalier,  capi- 
taine au corps royal d'artillerie,  à Nantes (St-Vincent), 
le   4  janvier  1780,   avec  Marie  Madeleine   MATHIEU-
DESCLOCHES,  et  le  baptême de leur fils  Charles,  né  à 
Nantes le 27 janvier 1785. 
     Charles Hanus,  baron de Jumécourt,  était né à Nancy 
en 1749.  Venu à St-Domingue en 1786, il fut d'abord capi- 
taine  au détachement du corps d'artillerie des  colonies; 
démissionnaire  en  1789,  il s'installe à  la  Croix-des-
Bouquets,  près de Port-au-Prince,  où le père de sa femme 
possédait  une  sucrerie.  Député à la première  assemblée 
coloniale de St-Domingue (avril 1790), maire et commandant 
de la Croix-des-Bouquets,  partisan de l'entente avec  les 
gens  de  couleur,  il joue un rôle conciliateur  lors  du 
soulèvement de ces derniers (août 1791). Accusé d'"aristo- 
cratie", il est arrêté le 25 janvier 1793 par le chevalier 
de BOREL,  alors commandant de la garde nationale de Port-
au-Prince.  pendant  l'occupation britannique de  St-Marc, 
puis  de Port-au-Prince (1793-1798),  il  est,  notamment, 
nommé  membre  du conseil privé du gouverneur  en  juillet 
1797. En mai 1798, il suit les Anglais à la Jamaïque (cf., 
notamment,  Ph.  Wright  et  G.  Debien in Bulletin de  la 
Société d'histoire de la Guadeloupe,  n° 26 et J. de Cauna 
in Revue de la Société haïtienne d'histoire et  géographie 
et Société française d'Histoire d'Outre-Mer, 1994). 
     
4. au  sujet de Jean-Charles GERBIER  (p.  2054,  Mathieu-
Descloches, 1.3b); répertoire Freslon.

- Jean Charles GERBIER, ancien consul et trésorier des 
  guerres à Nantes     
  fils de n.h. Jean François, avocat à la Cour et de dame 
  Perrine Guillemette Thérèse SERPIN
  o Rennes (St-Jean)
  ax 08/01/1765 Nantes (Ste-Croix) dlle Elisabeth 
     Marguerite DEURBROUQ, fille de n.h. Dominique, 
     négociant et ancien consul de Nantes et dame 
     Marguerite SENGSTACK (1) (2)
  bx 07/01/1783 Nantes (Ste-Croix) dlle Louise Charlotte 
     MATHIEU-DESCLOCHES, domiciliée ci-devant paroisse St-
     André de Châteauroux, fille majeure de n.h. Charles 
     Louis Joseph, habitant de St-Domingue, et de feue 
     Marie Madeleine Geneviève LECOQ
     o N-D du St-Rosaire de la Croix-des-Bouquets
  L'époux est assisté de n.h. Aimé Jean Gerbier, son 
     neveu, et d'écuyer Dominique Deurbroucq, négociant, 
     ancien juge consul, marguillier en charge de cette 
     paroisse; l'épouse est assistée d'Anne Marie 
     Madeleine Mathieu Des Cloches, femme de messire 
     Charles Arnoud Ignace Hanus de Jumécourt, capitaine 
     du corps royal d'artillerie, et de dlle Françoise 
     Gertrude Mathieu Des Cloches ses soeurs.

5. au sujet de la famille BROWN (p. 2053); répertoire 
Freslon 

     On trouve des BROWNE, négociants à Nantes au XVIIIe 
siècle :
- n.h. Thomas BROWNE, négociant à la Fosse en 1736;
- n.h. Jacques BROWNE;
- le  6  mai 1749,  abjuration en la  chapelle  St-Julien, 
  paroisse  St-Nicolas,  de  Jean BROWNE,  de la  paroisse 
  d'Esterimles (?) en Fife, en Ecosse; 
- pas de trace de Marthe BROWNE.

(1) DEURBROUQ, SENGSTACK : deux familles  de négociants et 
armateurs  nantais,  d'origine hollandaise  et  allemande. 
Pendant la Révolution,  Pieter Deurbrouq fut commandant en 
chef de la garde nationale de Nantes.
(2)  question  de Jacques Petit :  serait-il  possible  de 
relier  les  éléments donnés par Jean-Marie Loré  sur  les 


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Révision 27/01/2005