G.H.C. Bulletin 97 : Octobre 1997 Page 2091
RÉPONSES
92-177 REYNOARD et LEGRAND (La Dominique, 18°-19°)
Je recherche toujours la date de retour en France
(sûrement à Marseille) de mes aïeux, Charles Paul REYNOARD
(1721-1792) et sa femme Françoise LEGRAND (ca 1738-1790),
accompagnés de leurs deux filles, Catherine Marthe (o ca
1755) et Reine Françoise (o ca 1760). Cela a dû se passer
vers 1760, sans doute au moment de l'occupation de la
Dominique par les Anglais (cf. pp. 644, 646, 682, 739,
770, 935, 988, 1148, 1429). M. Champavère
NDLR Même si vos ancêtres étaient de Marseille et y sont
revenus, cela a pu être par n'importe quel port de France.
Puisque rien n'a été trouvé sur Marseille, il vous faut
élargir à Nantes, Bordeaux, La Rochelle, etc. aussi bien
dans les registres de l'amirauté de ces ports que dans la
série Colonies F/5b (aujourd'hui à Aix en Provence; micro-
filmage terminé mais tous les microfilms ne sont pas
encore mis à la disposition des chercheurs au CARAN, à
notre connaissance). Appel à quiconque parmi nos lecteurs
consulte ces registres vers 1760 ! D'autre part, l'obli-
gation d'établir en double la liste des passagers et d'en
envoyer un exemplaire au Dépôt des Papiers Publics des
Colonies n'est que de 1776... et ne pouvait de toute
façon pas concerner les papiers de la Dominique, île
alors anglaise ! Avez-vous consulté le notariat de
Marseille, qui pourrait vous donner des pistes ?
93-98 TALBOT (Martinique, Guadeloupe, Bordeaux, 18°)
Nous avons reçu une longue lettre de Gérard Scavennec qui
écrit au nom de la famille TALBOT de Louisiane pour poser
la même question que celle-ci, 93-98 (p. 872, septembre
1993), semblant l'ignorer et ignorer la longue réponse
donnée par P. L. Coÿne en pp. 935-936 mais reprenant les
mêmes éléments. Il est regrettable que cette famille de
Louisiane n'ait apparemment pas indiqué qu'elle avait été
en rapport avec P. L. Coÿne.
La lettre récemment reçue donne cependant des précisions
que nous n'avions pas et que voici :
- en 1764, la famille acadienne des TALBOT partit pour
Cayenne, de St-Malo via Rochefort, sur "L'Heureux retour";
à l'escale de Fort-de-France, tout le monde reprit le
bateau pour St-Malo sauf Charles Louis (o 1743 île St-
Jean). On ne sait s'il a continué vers Cayenne ou s'il est
resté à la Martinique ou passé à la Guadeloupe. C'est lui
dont on a mention dans le testament de sa soeur Marie
Louise, fait à Bordeaux en 1828 : il est rapporté par
l'exécuteur testamentaire André Lafitte, négociant à
Bordeaux et ancien habitant de St-Pierre et Miquelon,
qu'elle l'avait chargé de recueillir l'héritage de son
frère Charles Louis, mort à la Guadeloupe; Lafitte s'était
exécuté de cette tâche par l'entremise de MM Ferlande et
Ruider qui eux-mêmes donnèrent leur pouvoir à MM Gislen et
Bonet, négociants à Pointe-à-Pitre (date non indiquée,
entre 1808 et 1828).
- Joseph, frère de Charles Louis, parti comme colon aux
Malouines, n'y est probablement pas resté au-delà de 1772
(retour de la plupart des colons). Plus de trace ensuite.
- Marie Louise signe un acte d'état civil à St-Pierre et
Miquelon en 1774 puis plus de trace d'elle jusqu'en 1818
où on la retrouve rentière à Bordeaux. Qu'a-t-elle fait
entre temps ?
- l'ancêtre des TALBOT de Louisiane, Louis André, déclare,
lors de son mariage à Plattenville en 1816, être né à
Bordeaux (où on ne trouve pas sa trace) et il est
l'héritier de Marie Louise en 1831; mais quel est le lien
familial exact ? G. Scavennec
NDLR Le partage après le décès de Marie Louise donne-t-il
des précisions sur le notaire guadeloupéen qui pouvait
être chargé de la succession de Charles Louis ? Nous avons
cherché le décès de ce dernier dans les tables décennales
de Pointe-à-Pitre et de Port-Louis de 1807 à 1830, sans le
trouver (impossible de faire toutes les communes de Guade-
loupe !). Etes-vous sûr de l'orthographe des noms des
quatre négociants ? Ne serait-ce pas FERLANDE et RUILLIER
pour les premiers et BONNET pour l'un des deux seconds ?
95-43 DOMÉAN (Guadeloupe, 19°)
(cf. réponses pp. 1404, 1447-1448, 1512 et question 95-96)
Comment trouver la trace de l'arrivée au Moule de mon
arrière-grand-père Alphonse Julien Marie DOMÉAN ?
Comptable à l'usine Zévallos en 1878, il était né à
Lorient (Morbihan) le 27 mai 1847 et il était probablement
venu seul en Guadeloupe. N. Doméan
NDLR Le mariage avec Jeanne Julie Angèle SARGENTON étant
du 28 septembre 1874, consultez avant cette date, pour
savoir quand il est arrivé de France, la sous-série
Colonies F/5b/129 à 143, Passagers (voyez d'abord le
répertoire pour savoir le numéro qui convient; au CAOM
d'Aix ou, sur microfilm, au CARAN - tout le microfilmage
de la série F/5b serait terminé mais pas entièrement
disponible au CARAN -).
Puis consultez les notaires du Moule pour la période
concernée; de préférence à Aix qui a les répertoires des
notaires (au CARAN, microfilms des minutes mais sans les
répertoires, donc recherche très longue).
Vous avez, apparemment, eu communication de l'acte de
mariage de 1874 dont nous vous donnions la date par les
tables décennales : pouvez-vous nous en communiquer
l'essentiel (noms des parents des conjoints, date et lieu
de naissance de l'épouse) ? Cela peut intéresser les
membres de GHC qui vous ont donné des renseignements. De
même, si vous trouvez la réponse à votre question grâce
aux pistes données, pensez à en faire part.
97-40 TRENARD (Cuba, 19°)
M. Bouchon demande "Comment est-il possible de garder la
nationalité française bien que né à l'étranger ?"
Eh bien, c'est la loi française !
Prenez mon cas : je suis né français, naturalisé
américain, marié à une américaine, je vis aux U.S.A. J'ai
un passeport français (ainsi qu'un américain) et un livret
de famille français. Tous mes enfants et petits-enfants
sont français, au point que mon fils qui est né et qui
habite aux USA est obligé de se faire recenser pour le
Service National Français. Je ne sais pas s'il en sera de
même pour mes petits-fils.
Simplement le fait d'être mariée à un Français a rendu ma
femme et nos enfants français. L. Roger
97-88 LAPORTE et MICHEL (Guadeloupe, 19°)
Le mariage de François Alexandre Fernand LAPORTE et Marie
Louise Lucie MICHEL a été célébré à Basse-Terre le 24
juillet 1871. Mais le microfilmage des actes ne va pas au-
delà de 1870. Ecrivez à Aix en Provence (Centre des
Archives d'Outre-Mer, chemin du Moulin de Testa) pour en
demander la photo en demandant d'abord le prix (à payer
d'avance). B. et Ph. Rossignol
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Révision 27/01/2005