G.H.C. Bulletin 96 : Septembre 1997 Page 2066

NOUS AVONS REÇU

de Lucile Bourrachot, le tiré à part de :

       La vie aventureuse de Hugues-Clair FOURNIER
Michel Muller, Revue de l'Agenais 1996, n° 3, pp. 249-264
                   B.P. 268, 47007 Agen

     Synthèse  d'une  partie d'un DEA (Sorbonne,  sous  la 
direction de J-P.  Poussou),  fait à partir du Journal  de 
deux  médecins de Monclar-d'Agenais,  Antoine et  Célestin 
FOURNIER :  l'article concerne Hugues-Clair FOURNIER (fils 
d'Antoine  et  frère de Célestin),  dit aussi LE CLAIR  ou 
LECLAIR ou L'ECLAIR (1758-1839).  Marin puis capitaine  de 
navire,  il  voyagea beaucoup.  C'est après un acte de foi 
catholique (transcrit par son père dans le Journal)  qu'il 
embarque  à  16 ans pour St-Domingue.  C'est  son  premier 
voyage;  il  en  fera  un à la Martinique en 1780  où  son 
navire,  emporté par un cyclone, est pris par les Anglais. 
Fait prisonnier à Antigua,  il est échangé et séjourne  en 
Guadeloupe  avant  de rentrer à Monclar puis  de  repartir 
pour St-Domingue;  il y réside quelque temps en 1787, avec 
son  frère Hilaire qui s'y est installé.  Puis une tempête 
conduit son navire aux Açores où il se marie.  En 1803  il 
devient capitaine de l'armée portugaise, vit à Lisbonne où 
il enseigne pendant 16 ans;  puis il est muté au Brésil où 
il séjourne longtemps; son fils s'y marie et a de nombreux 
enfants.  Enfin,  en 1837,  à 80 ans, il revient pour deux 
années à Monclar avant de repartir finir ses jours  auprès 
de son fils. Quelle destinée ! 


de Jacqueline Bourdonnais : Famille BOURDONNAIS - LE CAM

Liste  d'ascendance informatisée,  de 33  pages.  dont  la 
partie  antillaise  est l'ascendance d'Anne Marie  BAILLY, 
née  à  Pointe-à-Pitre  en  1909.   Parmi  les  patronymes 
antillais,  on trouve les familles MORIN,  PAYEN, de GAUGY 
BULLOCK,  ROQUES, GRIZEL, LE DENTU, COROT, CLAUZEL, LABAT, 
PIFFARD, BELLOC, CAUCHON, BIGNET, MONMOUCEAU, BÉRANGER... 


de  Guy Stéhlé,  la photocopie de deux pages (imprimé  par 
ordre  de la Convention) du "Rapport fait au nom du comité 
de  salut  public par Barère sur les  colonies  françaises 
Isles du Vent dans la séance du 19 thermidor an 2" (6 août 
1794).  Le rapport contient la lettre rédigée à la Pointe-
à-Pitre  le 29 prairial (17 juin 1794) par  Victor HUGUES, 
"commissaire délégué par la Convention nationale aux Isles 
du  Vent".  Ce rapport est donc antérieur à la lettre à la 
Convention du 4 thermidor (cf.  GHC p.  1659) et il est  à 
lire  en parallèle avec la lettre de BOYER L'ÉTANG (GHC p. 
1486-1494). Il commence ainsi :
"Notre  arrivée  en cette colonie tient du  prodige  :  la 
conquête  de la Grande-Terre-Guadeloupe comptera dans  les 
fastes de la République." 
Arrivés  en vue de la terre le 14 prairial,  ils apprirent 
"que  la République avait perdu toutes ses possessions  de 
l'Amérique".
"Nous  fûmes  à  bord des deux  transports  haranguer  nos 
frères   d'armes  que  nous  trouvâmes  disposés  à   tout 
sacrifier  pour  faire triompher la  République.  Nous  ne 
comptâmes  point  le nombre des ennemis que nous avions  à 
combattre et nous fîmes une tentative de flibustiers. Nous 
fîmes  notre  débarquement à la  pointe  des  Salines,  au 
nombre  de 1.000 hommes,  sans autres ustensiles de  siège 
que nos baïonnettes et d'autres remparts que nos corps. Le 
fort Fleur-d'Epée fut emporté d'assaut le 18 à minuit;  il 
était  défendu  par 900 hommes,  16 pièces de canon et  un 
obus."  Il rappelle ensuite que,  trois  mois  avant,  les 
Anglais  avaient eu besoin d'engager 3.500 hommes pour  le 
prendre à 110 patriotes.

Les  Anglais  furent si étonnés qu'ils  abandonnèrent  les 
autre  forts  et perdirent Pointe-à-Pitre et son port  "où 
nous  avons  trouvé  environ  80  bâtiments,  beaucoup  de 
denrées coloniales qui se perdent,  vu la confusion et  le 
désordre  inséparables d'une si grande conquête par  aussi 
peu d'hommes." 


de Catherine Beaunay-Cotelle :

          Hommage au chevalier Gabriel de Clieu
tiré à part de la revue "Hommes et Plantes" de l'été 1997
                   25FF (port compris) 
               Association Gabriel de Clieu
   avenue Gabriel de Clieu, 76370 Derchigny-Graincourt

Outre l'intérêt du texte,  de remarquables gravures  (noir 
et  blanc  ou couleur) et des renseignements pour  visiter 
les Jardins de Cotelle.

Livres anciens, autographes

communiqué par Jacques d'Arjuzon :

                  Librairie des Goirands
      Domaine des Goirans, 13610 Le Puy Ste Réparade
               Tél. et fax : 04 42 61 86 49

- lettre de Joseph Louis d'ARBOIS de JUBAINVILLE, général, 
né à Neufchâteau (Vosges) en 1764; mort de la fièvre jaune 
à  la  Jamaïque en 1803;  servit dans l'expédition de  St-
Domingue en 1801-1803.
En tant que général de brigade,  commandant le quartier de 
Jérémie,  il écrit au préfet de l'armée de St-Domingue, au 
Cap  (s.d.);  il demande "l'autorisation d'expédier direc- 
tement de Jérémie le brigantin "L'Harmonie", de Marseille, 
faisant son retour en France.  Cette faveur accordée à  la 
ville de Jérémie lui serait extrêmement précieuse dans les 
circonstances  présentes où toutes ses caisses sont entiè- 
rement épuisées."

CONCOURS

            Arbres d'or de la généalogie 1997

La  Revue Française de Généalogie lance ce concours  (date 
limite  d'inscription,  31 octobre 1997) d'arbres généalo- 
giques,  ascendants  ou descendants,  et  de  publications 
généalogiques ou d'histoire familiale. 
Droit d'inscription, 100F par oeuvre présentée.

                 RFG, Les Arbres d'or 97
    12 rue Raymond-Poincaré, 55800 Revigny sur Ornain 


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Révision 23/01/2005