G.H.C. Bulletin 94 : Juin 1997 Page 2008
RÉPONSES
- BÉRAUD (ou BÉROT) Pierre, chirurgien, Directeur de
l'hôpital de Port-au-Prince, mort en 1790, sa veuve Jeanne
GAUDIN, de Nantes (+ 1791 (Moreau)) caféteries au Roche-
lois et au Cap-Tiburon (Cauna, Conjonction no. 172).
J. de Cauna
97-11 SAINT-MACARY et BOUCHAUD DESHERETTES (Haïti 18°-19°)
Complément à la réponse page 1976 (voir aussi p 1924) : il
est certain qu'en mai 1793 Jean-Jacob SAINT-MACARY se
trouvait toujours à St-Marc. Suite aux massacres et aux
incendies perpétrés par les Noirs dans la région à partir
de novembre 1793, Jean-Jacob, comme de nombreux colons,
préféra se mettre à l'abri. Il embarqua sur un navire qui
le conduisit à La Havane (Cuba). De là, il partit pour
Baltimore. Le 5 janvier 1796, il se trouvait déjà dans
cette ville de la côte est des Etats-Unis et encore en
juin 1801, attendant probablement le rétablissement de la
paix à St-Domingue. Ce fut après l'échec de l'expédition
militaire de Leclerc en 1803 que Jean-Jacob regagna la
France. Il est donc possible qu'il se soit marié avec
Elisabeth VERNEUILH durant son séjour à Baltimore. Seuls
les registres de l'église catholique de Baltimore ou les
registres consulaires français de cette ville pourraient
nous en dire plus. Quelqu'un aurait-il accès à ces
archives ?
Plusieurs lettres, dont je détiens les copies, envoyées à
SAINT-MACARY par son ami Paul FESCHENX de Pau, montrent
bien les difficultés économiques auxquelles le réfugié de
St-Domingue était confronté durant son séjour à Baltimore
mais ne laissent pas entrevoir qu'il y a contracté
mariage, du moins jusqu'au 5 juin 1801, date de la
dernière lettre que lui adressait Paul Feschenx. P. Frisch
97-15 VERGNIAUD (St-Domingue, 18°)
Un descendant de Guillaume Henri VERGNIAUD, M. Henri
VERGNIAUD, a publié dans la Revue des Etudes historiques
de juillet 1923 un court récit intitulé "Un épisode des
troubles de Saint-Domingue pendant la Révolution" à partir
des papiers de famille.
La pétition présentée à SONTHONAX pour la libération des
esclaves à l'instigation de VERGNIAUD (origine de l'éman-
cipation générale), existe aux Archives Nationales avec
les signatures des habitants du Cap. J. de Cauna
97-17 TIBERGE (Martinique, 18°)
Merci pour la longue réponse en pages 1977-1978. Je me
rends compte qu'il serait utile d'avoir des informations
sur les recherches au Public Record Office à Londres ou
dans les îles de langue anglaise (Trinidad, Tobago, La
Grenade, Sainte-Lucie, etc.). La Society of Genealogists
pourrait-elle envoyer un résumé du séminaire de recherche
sur les "West-Indies" (cf. p. 1959) ?
Par ailleurs je pense que la demoiselle FOLLEVILLE épouse
TIBERGE est probablement Elisabeth Claire DUBOUCHET de
FOLLEVILLE, née au Marin le 4 mars 1760 et ondoyée à la
maison pour cause de nécessité (p. 1954). Elle est citée
comme veuve d'Henry François Laurent DESTEL, chevalier,
seigneur DUVEUR (?), lieutenant des vaisseaux du Roy,
chevalier de St-Louis, au baptême à Fort Royal, le 24 mai
1779, d'Elisabeth Marthe Bernardin LEVACHER de BOIVILLE.
Or, dans la liste des dossiers de la série E (malheureu-
sement à Aix), j'ai trouvé la mention suivante, qui me
renforce dans mon opinion, "Destelle, lieutenant de
vaisseau, destiné à remplir le commandement particulier de
Ste-Lucie, 1777 (E130). B. de Catalogne
97-17 TIBERGE (Martinique, 18°)
A la page 1954 Bruno de Catalogne émet l'hypothèse que la
belle-mère de TIBERGE DANOIS était Catherine Léone de
GILBERT de LOMEL. La réponse que j'ai faite en pages 1977-
1978 montre que Grégoire FOURN jeune et TIBERGE DANOIS ont
été volontaires pour aller à la Martinique en 1795 comme
agents de GOYRAND. Est-ce la seule relation entre les
deux ? L'une des filles de FOURN s'est mariée à Etienne
DREUIL à Ste-Lucie. Une autre un DELOMEL.
Bien que la proximité des habitations FOURN et DELOMEL à
Micoud soit une raison probable de ces mariages c'est la
seule relation que je connaisse entre FOURN et TIBERGE.
La femme de FOURN était Marguerite Louise HURLOT, née à
St-Pierre. Le mariage eut lieu à St Pierre, le Mouillage,
le 15/11/1784.
Pour tenter de déterminer les relations existantes entre
TIBERGE et les autres familles de Ste-Lucie j'ai consulté
un grand nombre d'actes de L'Anse La Raye de la fin du 18e
siècle pour voir s'il apparaît comme témoin. Je n'ai
trouvé aucun acte où il signe mais il est possible que
j'en aie raté.
TIBERGE DANOIS est né trop tôt pour que l'on puisse
trouver sa naissance dans les registres existants de la
Martinique. Mais il y a des pistes pour retrouver ses
parents. Il a été enterré à Fort-Royal après son exécution
en 1795. Il devait donc avoir des parents à cet endroit.
Il y a eu vers 1790 au Fort Royal, un mariage d'un TIBERGE
qui était probablement un proche parent. Il faudrait
examiner cet acte que je ne peux pas consulter.
Je signale pour finir que la famille DELOMEL existe
toujours; elle est établie au Texas, venue de Ste Lucie à
Galverston en 1866. Je vais essayer de prendre contact
mais il n'est pas certain que les membres de cette famille
sachent leur origine antillaise. S. Drouilhet
97-29 DESSALINES d'ORBIGNY (St-Domingue, 18°-19°)
Attention l'Empereur Jacques 1er (Jean-Jacques DESSALINES)
n'a pas été assassiné à Jacmel, mais à l'entrée de Port-
au-Prince, plus précisément au Pont-Rouge (monument commé-
moratif) sur l'habitation CHANCERELLES. J. de Cauna
97-36 CHâTEAU (Martinique, 18°)
Jean Baptiste CHATEAU, "des Isles de la Trinité" est
parrain à Agen (paroisse St-Etienne), le 26 mars 1740, de
Jean Baptiste, fils de Mr Antoine ILLY, marchand et jurat,
et de demoiselle Jeanne ROSIèS (ou ROZIER). Deux autres
enfants de ce couple ILLY, Alexis et Yves, nés en 1737 et
1736, partiront plus tard pour les Antilles. L. Bourrachot
NDLR En effet, et saviez-vous qu'Yves ILLY, né à Agen le 5
10 1736 (d'après sa fiche de franc-maçon en 1784-1786 :
voir "Francs-Maçons aux Isles d'Amérique" d'E. Escalle et
M. Gouyon-Guillaume), capitaine de navire puis officier de
milice à Pointe-à-Pitre, y épousa, le 29 4 1766, Marie
Louise Françoise HOUDIN LONGVAL ? La mère de celle-ci,
Marie Ignace GODEMAR, déshérita sa fille en faisant son
testament en 1782 afin que ses biens soient transmis
directement aux petits-enfants et restent ainsi dans la
famille "attendu la mauvaise conduite et dissipation
reconnue" de son gendre (voir notre "Ascendance antillaise
de Saint-John Perse", p. 98).
97-40 TRENARD (Cuba, 19°)
Il y a une erreur dans le libellé de la question : la date
à Bordeaux 4 3 1851 n'est pas celle du mariage mais de la
naissance de Silvain BARRIèRE.
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Révision 21/11/2005