G.H.C. Bulletin 93 : Mai 1997 Page 1976

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

                       France Iles
   ARICOM, 3ter rue de Charonne, 75001 Paris, le n° 12F
             n° 34 (et dernier), février 1997

France  Iles disparaît,  pour cause de restriction  budgé- 
taires et ventes insuffisantes.
- Important dossier sur "Le retour au pays natal".
- Ismayl  URBAIN,  Guyanais  d'Orient (Cayenne  1812-Alger 
1884) Laurent Marot


   Revue généalogique normande n° 61, janvier-mars 1997
   10 rue de Torigny 76130 Mont-Saint-Aignan; le n° 45F

- pp.  14-17 :  Normands outre-mer (DOM, Cuba, USA, etc.); 
actes  relevés  par  diverses  personnes,  en  particulier 
Chantal Cordiez (pour les actes des Antilles).
- Rubrique Questions-Réponses :  A.  Lemaitre cherche tous 
renseignements  sur des familles LEMAI(S)TRE,  originaires 
de  Fécamp-Le Havre,  émigrées vers les Antilles et  ayant 
fait souche, XVIe et XVIIe, avant 1637 (sic).
NDLR Qu'il (elle) nous contacte !

RÉPONSES


91-187 DORET (Haïti, 19°)
(cf. pp. 1852-53 et 1921)
Après de longues recherches,  car la référence du  fichier 
Houdaille   était  imprécise,   nous  avons  effectivement 
retrouvé le testament d'Isaac DORET FONDOUCE. Vous pourrez 
le  consulter  au CARAN et en faire vous-même  des  photo- 
copies  (17  pages);  il  est au registre  G5/43  dans  le 
microfilm SOM 5Mi/1438 et au n° 113, le 21 pluviôse III (9 
2  1795);  le  testament a été fait le 22 janvier  1793  à 
Léogane; il y est question de sommes dues par 26 personnes 
qui  le nient (sentence à Port-au-Prince le 27  10  1792); 
l'exécuteur testamentaire qu'il désigne est le sr CHANCAY, 
armurier à Léogane et,  à la fin,  il est simplement écrit 
"l'inventaire  après  le décès du citoyen FONDOUCE  a  été 
fait  par Jean Baptiste PETRY,  consul de la République  à 
Philadelphie,  le  21 pluviôse III".  On peut donc  penser 
qu'il  a rédigé son testament à Léogane puis s'est réfugié 
à  Philadelphie  où  il est décédé peu avant  la  date  de 
l'inventaire (qui ne figure pas dans le registre). 
Quant  au registre de Léogane,  il s'arrête fin 1791  pour 
reprendre  le  28  nivôse III  mais  pour  les  naissances 
seulement.                             B. et Ph. Rossignol
97-7 Lycée Carnot à Pointe-à-Pitre
(voir réponses en pages 1893 et 1922-23)
Charles  Vangout,  "ancien élève du Lycée Carnot et  ayant 
participé  aux manifestations du Centenaire  (1883-1983)", 
nous adresse plusieurs documents :
- "De l'hôpital royal au lycée de la Guadeloupe",  article 
de Jean-Paul Hervieu, paru dans le livret du Centenaire;
- plan   de  la  ville  de  Pointe-à-Pitre  dressé   après 
l'incendie du 30 mars 1780 (avec l'hôpital militaire);
- plan  établi  le 19 avril 1899 par le  consul  américain 
(avec le lycée Carnot).
Nous  les  transmettons à Louis Roger.  Si  d'autres  sont 
intéressés,  nous  pouvons envoyer des photocopies (20F en 
timbres). 
97-11 SAINT-MACARY et BOUCHAUD DESHERETTES (Haïti 18°-19°)
Jean-Jacob  SAINT-MACARY,  négociant à Saint-Marc  (Saint-
Domingue),  était natif de Salies-de-Béarn.  Il eut de son 
union avec Marie Madeleine LHOUMEAU,  mulâtresse libre, au 
moins  cinq enfants,  tous nés à Saint-Marc.  D'après  les 
actes de mariage et de décès de deux de ses fils, déclarés 
enfants  légitimes,  il  est possible  que  Jean-Jacob  et 
Marie-Madeleine  se soient mariés après  1789.  Toutefois, 
les  registres  de  Saint-Marc ayant  disparu  pour  cette 
époque, il est impossible de le confirmer.
Marie-Madeleine  LHOUMEAU était née à Saint-Marc le 29 mai 
1759, fille naturelle de Jean LHOUMEAU et Zabeth (négresse 
libre).
Avec  les  troubles  révolutionnaires,  Jean-Jacob  SAINT-
MACARY  quitta Saint-Domingue après 1792 pour regagner  la 
France.  Il s'installa dans le Sud-Ouest,  mais je ne sais 
où exactement. Retourna-t-il à Salies-de-Béarn ou choisit-
il  de  préférence  des  grandes  villes  comme  Bordeaux, 
Bayonne ou Pau ? Peut-être épousa-t-il Élisabeth VERNEUILH 
après son retour en France,  car il est décédé entre  1822 
et 1836.
Voici  quelques  éléments de la descendance  haïtienne  de 
Jean-Jacob SAINT-MACARY :
Jean-Jacob SAINT-MACARY, négociant
o Salies-de-Béarn /1759
+ France 1822/1836
x ou * Marie Madeleine LHOUMEAU
  o Saint-Marc 29 5 1759, de Jean et Zabeth
  + Port-au-Prince 1837/
dont au moins cinq enfants :
1. Louis Jacob SAINT-MACARY
   o Saint-Marc 1783, sort inconnu
2. Marie Élisabeth SAINT-MACARY
   o Saint-Marc 22 9 1784, sort inconnu
3. Jean Jacob SAINT-MACARY
   o Saint-Marc 23 8 1785, sort inconnu
4. Jean Baptiste, SAINT-MACARY dit Lhoumeau
   o Saint-Marc 11 1786
   + Port-au-Prince 26 3 1837, qui suit.
5. Jean Baptiste, SAINT-MACARY dit Lassus
   o Saint-Marc ca. 1792   + Gonaïves 18 11 1843, qui suit
4. Jean Baptiste SAINT-MACARY, dit LHOUMEAU
   directeur du Lycée national de Port-au-Prince
   o Saint-Marc 11 1786
   + Port-au-Prince 26 3 1837
   x Saint-Marc /1823 Marie-Antoinette DAVID, dite Matoute
   dont au moins trois enfants :
   4.1 Zulmine SAINT-MACARY
       o Saint-Marc ca. 1823
       + Port-au-Prince 27 2 1839
   4.2 Jean Baptiste Joseph Eugène SAINT-MACARY
       o Saint-Marc ca. 1825
       + Port-au-Prince 28 12 1839
   4.3 Jean Jacques Jules SAINT-MACARY
       général de division, maire de Port-au-Prince.
       o Petite-Rivière de l'Artibonite ca. 1827
       + Port-au-Prince 28 7 1907
       ax Saint-Marc 20 6 1849 Louise Sillia PINARD, fille 
         de Charles et Anne Claire DÉRAVINE
         o Port-au-Prince ca. 1830 
       bx Port-au-Prince 2 7 1859 Marie Joseph Zulmire 
         DAVID fille de Placide et Marguerite Joseph VIGUÉ
         o Miragoane ca. 1831


Page suivante
Retour au sommaire



Révision 20/01/2005