G.H.C. Bulletin 93 : Mai 1997 Page 1967
Les BRELLE de la Guadeloupe
Apparemment, il n'y a plus d'enfant BRELLE par la suite;
les autres patronymes attribués sur l'habitation Calle-
bassier sont KACY, MAYALE, DÉBLONT, DÉCOU, ETANÇOIS,
FORGEAU, ANCHROCHE, DUREIN, BONNY, WRITIN. On passe
ensuite à une autre habitation.
Si vous avez trouvé dans l'état civil sept enfants
BRELLE, de trois mères, le registre des nouveaux-libres
fait donc état de huit enfants, de quatre mères (dont la
première doit être décédée avant 1848, précisément la mère
de Charles, le fils aîné).
Puisque vous avez fait cette généalogie BRELLE,
verriez-vous un inconvénient à nous la communiquer pour
publication (en l'arrêtant à la fin du XIXe siècle) ?
PHILATÉLIE
"Prêt-à-poster" des départements d'outre-mer
information de Philippe Camprasse
Sont mis en vente par correspondance, au Service philaté-
lique de la Poste, 18 rue François Bonvin, 75758 Paris
cedex 15, des "prêt-à-poster" avec des illustrations des
départements d'outre-mer : cinq enveloppes pré-timbrées et
cinq cartes de correspondance, avec illustrations
assorties (chaque série, 30F) :
Série Guadeloupe, avec le timbre "Ilet du Gosier"
Série Guyane, avec le timbre "Espace et Guyane"
Série Martinique, avec le timbre "Anthurium"
Série Réunion, avec le timbre réalisé par Marie-Anne
Douyère "Paysage réunionnais stylisé".
TROUVAILLES
de Pierre d'Outrescaut : Guadeloupéens en Italie
Dans les registres de l'aumônerie de l'hôpital militaire
français de Civitavecchia (Italie) (1852-1866) on trouve
les actes de sépulture de deux soldats originaires de
Guadeloupe :
acte n° 143 : L'an mil huit cent soixante et le vingt-cinq
mai a été enseveli DÉSERT Jean Baptiste Annatonio, Soldat
au 40ème de Ligne, décédé la veille, fils de père inconnu
et de Victoire Aveline DÉSERT, né le 29 juin 1837 à la
Guadeloupe (Colonies-Françaises).
acte n° 152 : L'an mil huit cent soixante et le vingt
décembre a été enseveli VIGNEUX Jules Amédée, Soldat au
7ème de Ligne, décédé la veille, fils de Charles et de
Marguerite Joséphine VALIERES, né le 17 juin 1839 à
Pointe-à-Pitre (Guadeloupe - Colonies françaises).
NDLR Que faisaient des troupes françaises à Civitavecchia
(port sur la Méditerranée, au nord de Rome) ? La Révo-
lution de 1848 en Italie et la République romaine avaient
pris fin avec l'entrée des troupes françaises (commandées
par Oudinot) à Rome en juillet 1849 (fuite de Garibaldi).
En 1859, guerre franco-piémontaise (Napoléon III, Cavour)
contre l'Autriche : victoires françaises de Magenta et
Solférino; armistice de Villafranca. La région romaine
(Etats pontificaux) resta sous protection française de
1849 à 1870 (fin du Second empire français).
(Sources : Atlas historique, Stock 1968, et Chronologie de
l'histoire de l'Europe, Nathan 1991)
de Pierre Jourdan : Aux archives du Morbihan
- 6E 661, Mes Perrigaud et Jollivet, 22 mars 1781 :
"Me Gabriel Marie FABRE, anciennement procureur et actuel-
lement notaire royal et apostolique et commissaire des
saisies réelles à Vannes, y demeurant près le poids du
roi, paroisse St-Pierre", déclare renoncer à la succession
de Rodolphe Jullien Toussaint FABRE de K/BERTIN, "son fils
aîné, habitant des Cayes de St-Domingue, décédé passager
sur le navire La jeune Alida, de Nantes, capitaine GARET,
les premiers jours d'août dernier" (1780) "suivant la
déclaration du capitaine fait devant les notaires royaux à
Guérande", et "abandonner sa succession à écuyer Jean
Pierre FABRE de KHERVY, lieutenant de la maréchaussée de
Bretagne au département de Vannes et dame Gabrielle
Vincente FABRE épouse de noble homme François GOBÉ de LA
GODINAIS, actuellement capitaine de la frégate La Cibelle
du service du roy de l'escadre de Monsieur de BERNEY, ses
seuls et uniques enfants."
- 6E 1412, déclaration d'Olivier François MARTIN, 1825 :
"Le nommé MARTIN (Olivier François) natif de Vannes dépar-
tement du Morbihan, colon de St-Domingue depuis 1784
jusqu'à l'évacuation des français, déclare que sur la fin
de 1788 ou au commencement de 1789, il a obtenu une
consession de cent carreaux de terre, qui font mil pas
carré géométrique, dans le quartier dit Nouveau Mexique,
pour la culture en caffé, dans la partie du Sud de St-
Domingue à six lieues du bord de mer, lieu qui se nomme Le
Saltrou, la plus proche embarcadaire, habitation des Mrs
GAREAUX, lesquels titres les ayant remis à Mr AUSONNE,
arpenteur, résidant à Jacmelle, pour en effectuer l'arpen-
tage, les troubles ayant commencé à éclater il n'a pû
revoir Mr AUSONNE et les pièces ont resté entre ses mains;
il avait fait un petit ajoupa et semé une pépinière de
caffé sur le dit terrain à lui concédé. Le soussigné
déclare ne pas se rappeler des noms des personnes qui le
borne, sy ce n'est des Mrs GABAROCHE cousins, PELTIER,
ROUSSIN ou CASENAVE concessionnaire dans le même quartier.
Le réclamant cy dessus déclare avoir perdu avec les
Insurgés deux cheveaux dont un estimé à trente
portuguaises et l'autre dix huit, tous harnachés; il a
beaucoup souffert de la révolution de St-Domingue, il a
été fait prisonnier par l'anglais en évacuant, a été
transféré en europe en Angleterre, ou il n'a obtenu sa
liberté qu'au mois de Décembre 1812."
(orthographe respectée)
Est joint au dossier un formulaire vierge de "déclaration
préalable à fournir par les anciens colons de St-Domingue,
demandeurs en Indemnité."
PUBLICATION
Monumental (revue du Patrimoine) n° 12, mars 1996
(signalé par Patrick Puech)
Important dossier à propos de "Trente ans de protection au
titre des Monuments historiques dans les DOM" : les quatre
départements sont (très bien) représentés, avec des
articles (illustrés de nombreuses photos) qui vont des
"décors et objets mobiliers" aux maisons traditionnelles
et divers monuments, publics, privés ou religieux.
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Révision 20/01/2005