G.H.C. Bulletin 91 : Mars 1997 Page 1908
MELVIL-BLONCOURT le communard marie-galantais ?
Melvil-Bloncourt fut donc enterré au cimetière de
Saint-Ouen. La concession où reposait sa dépouille allait
être renouvelée jusqu'en 1896 (8), année au cours de
laquelle, probablement, son épouse avait quitté la France,
car feue mademoiselle Yolande Bloncourt, nous a dit, que,
enfant, elle l'avait vue à Pointe-à-Pitre chez les siens.
Après 1896, la dépouille de Melvil-Bloncourt, selon la
formule administrative, "a été remise dans l'ossuaire
commun." Que l'on eût aimé voir fleurie la tombe d'une si
grande et belle figure. Les ascendants et apparentés de
Melvil-Bloncourt peuvent tirer une légitime fierté de
celui qui durant toute sa vie sut honorer leur devise :
"Mieux vaut mourir que salir".
Il appartient au lecteur à présent, de dire si la
personne de Melvil-Bloncourt méritait d'être exhumée cent
dix-sept ans après sa mort.
NOTES
1) En fait il s'agit de Creuillette Ludovine Leblond,
devenue Bloncourt, née au Moule en 1787.
2) "Revue des Deux Mondes", 1863, pages 840 à 86 , Saint-
René Taillandier.
"Opinion Nationale", 14 Décembre 1862, Jules Levallois.
3) "Les exilés communards en Suisse",
In "Cahiers d'histoire, T. XXII, 1977, n° 2, p. 153-176.
4) Tous, communalistes célèbres, proscrits en Suisse.
5) Un écho de "Paris-Journal" du 9 mai 1874, écrit : "Le
nègre Melvil-Bloncourt réfugié à Genève tient absolument à
faire parler de lui. Il vient de publier une brochure, à
laquelle l'autorité interdit l'entrée en France. Cette
brochure a pour titre : Les Rouges et les Pâles". (Nous
n'avons pas trouvé ce pamphlet, probablement écrit sous un
pseudonyme. N. de l'auteur).
6) dans sa "grammaire créole" Germain donne comme
définition du mot Poban : Européen de condition modeste,
petit commerçant ou flacon à huile de forme spéciale usité
chez les seuls Pobans.
7) Nous supposons que Nadar fait allusion à des taux de
rente (sans garantie !)
8) Cette précieuse et ultime précision, nous la devons
également à Pierre Bardin.
COOPÉRATION
d'Yvain Jouveau du Breuil : La famille PAUTRIZEL (p. 1774)
D'après le Dictionnaire historique, généalogique et héral-
dique des anciennes familles du Berry, de H. Petitjean de
Maransange, Etienne PAUTRISEL était, en 1704, fermier
général de la terre de Mareuil sur Arnon. Il portait
"d'argent au chevron de gueules accompagné de trois
massacres de cerf de même, deux en chef et un en pointe".
de Denise et Henri Parisis : Cimetière à Montebello
(p. 1841)
Nous avons tenté deux fois de retrouver le cimetière cité
par Louis Roger mais le quartier était à peu près désert
et nous n'avons pu nous renseigner. Pouvez-vous donner une
localisation plus précise ?
N.B : Pour ce qui concerne la Commune, nous nous sommes
appuyé sur le dossier de la Cour Martiale aux Archives de
l'Armée de Terre à Vincennes, et pour les notes de police,
sur les documents des Archives de la Préfecture de Police
rue des Carmes à Paris Vème.
de Jacqueline Chaffanjon : Qui a vu Joséphine ? (p. 1837)
Je n'ai pas vu Joséphine mais je rappelle que la frégate
"La Sensible" a capturé la frégate anglaise "Nemesis" en
1795, pour être prise à son tour par H.M.S. "Seahorse" le
27 6 1798 et a fait naufrage en 1802, sans que le
"Répertoire des Navires de Guerre français" en précise
les circonstances. Joséphine n'était plus à bord !
Y a-t-il incompatibilité à ce que "La Sensible" soit
commandée en mai 1790 par le chevalier de BRAYE et en
avril 1791 par le chevalier FOUCHARD de BOURG ? Il semble
que les officiers de marine changeaient souvent de
commandement. Leurs dossiers se trouvant au CARAN, on
devrait y trouver celui du chevalier FOUCHARD de BOURG.
NDLR Nous ne l'avons pas trouvé mais, à partir de la
Révolution, les dossiers sont à Vincennes.
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Révision 20/01/2005