G.H.C. Bulletin 90 : Février 1997 Page 1893

RÉPONSES

14 Joséphine BEAUREGARD
  o Le Marin 21 6 1857        + Le Marin 1 1 1859
15 Guillaume Claire BEAUREGARD
  o Le Marin 29 6 1859        + Le Marin 26 12 1860
                                                 R. Baccot
NDLR Nous transmettons à Denis Beauregard l'ensemble de la
descendance dont nous avons publié  ici  les  éléments  de
plus d'un siècle, en nous limitant aux porteurs du  patro-
nyme.
96-173 MARRE (St-Christophe, Guadeloupe, 17°-18°)
Je n'ai jamais trouvé  la  preuve  formelle  de  l'origine
métropolitaine ni des LAURIOL ni des MARRE. Je suppose que 
les LAURIOL venaient du Languedoc avec un  circuit  Guade-
loupe, Bretagne, Guadeloupe. Au début  du  XVIIIe  siècle,
deux frères LAURIOL épousent deux  soeurs  MARRE  (GHC  p.
512) : mariage entre languedociens ?
Soyons prudents, et écoutons la Rédaction.    C. Florentin
96-181 CHANCY (St-Domingue, 18°-19°)
Voir l'article "Les CHANCY et les  LANGLOIS  de  CHANCY  à
Saint-Domingue : apparentés ?"
97-7 Lycée Carnot à Pointe-à-Pitre
Le "Lycée de la Pointe-à-Pitre" a été créé le 17 mai 1883, 
ouvert le  1er  septembre  1883  et  n'est  devenu  "Lycée
Carnot" que le 12 mai 1895.
Pourquoi le choix de l'hôpital  ?  L'information  la  plus
ancienne trouvée est dans "La Guadeloupe",  manuscrits  de
Jules Ballet, vol. 6, p. 313 et vol. 7 p. 75  (publié  par
le Département de  la  Guadeloupe,  Basse-Terre,  archives
départementales, 1979 et 1982), séance du Conseil  général
du 28 10 1872 : 
- Mr Emile RÉAUX demande à  l'Etat  "d'affecter  l'hôpital
militaire à l'établissement d'un  lycée  à  la  charge  de
l'Etat.".
- Mr Edgard BIOCHE fait remarque que l'on avait offert  "à
la ville la jouissance de  l'hôpital  militaire  (...)  Le
Conseil municipal a remercié en  faisant  connaître  qu'il
n'avait pas l'emploi d'un si grand établissement."
Il y a sans doute là une première raison pour en faire  un
lycée : la taille et la disposition des lieux, déjà prévue 
pour être un bâtiment administratif; le moindre  coût  (il
n'y a pas de nécessité de construire); le lieu, en  centre
ville, légèrement surélevé et ventilé. Il  s'y  ajoute  un
dernier élément qui figure dans la même séance et qui a dû 
redevenir d'actualité au moment de la décision d'ouvrir un 
lycée à  Pointe-à-Pitre  :  le  Directeur  de  l'Intérieur
signalait que l'hôpital pouvait devenir disponible du fait 
de l'idée de "centralisation des  hôpitaux  militaires  au
Camp Jacob."  
Pour en savoir plus, il faudrait consulter les conclusions 
(si on retrouve le dossier aux archives de la  Guadeloupe)
de la  "Commission  spéciale  en  vue  de  la  cession  de
l'hôpital militaire de la  Pointe-à-Pitre  pour  l'instal-
lation du lycée", créée par décision du gouverneur  le  10
janvier 1882.                                    G. Stéhlé
97-13 WADDY, Bibliothèque Schoelcher (Martinique, 20°)
Je n'ai pas de réponse directe.
Il faut signaler l'ouvrage de  Siméon  Petit  "La  biblio-
thèque Schoelcher",  monographie  parue  à  l'occasion  du
Tricentenaire du rattachement de la Martinique à la France 
(Fort-de-France, Imprimerie du Gouvernement). On y  trouve
plusieurs pages sur l'action de WADDY (pp.  39-43)  et  la
liste des conservateurs (p. 22) ainsi que  des  précisions
sur les deux premiers.                           G. Stéhlé   
97-18 Français émigrés en Argentine au 20° siècle
- Associations en France : je n'en connais pas une qui  se
soit vraiment spécialisée.
- Personnellement, je recense depuis dix ans les  Français
qui ont fait des demandes de  passeports  (série  M)  pour
tous pays, partant  du  grand  Sud-Ouest,  ainsi  que  des
références bibliographiques.  Les  données  déjà  relevées
sont alors numérisées.
- En Argentine : je corresponds avec des collègues  généa-
logistes; localement, le monde généalogique associatif  ne
présente ni la mentalité qui  anime  nos  cercles  ni  des
structures aussi codifiées. Il faut oeuvrer  au  coup  par
coup, par correspondance.
-  J'ai  commencé  aussi  le   dépouillement   d'annuaires
anciens; un travail qui prend un temps infini et  qui  n'a
pas priorité.
- L'ambassade de France : elle ne répond pas.
- Méthodologie suggérée et "payante" : à l'aide  de  dates
déjà connues, consulter les registres et  documents  datés
de la période  correspondante  (attention  aux  "Cent  ans
réglementaires" des archives !), aux archives des Affaires 
étrangères à Paris (CCC, etc.) et Nantes; puis  interroger
le minitel international afin  de  découvrir  s'il  existe
encore des porteurs du patronyme étudié; écrire  (si  vous
n'êtes pas hispanisant, je le ferai pour vous).  M. Rateau
97-23 de CHAMPCEY d'HAUTERIVE (Ste-Lucie, 18°-19°)
Nous avons consulté les répertoires du  fonds  Marine  des
Archives nationales (avant la Révolution) :  C6,  C7,  C1,
ainsi que le fonds Colonies E (dossiers personnels,  avant
la Révolution), sans rien  trouver.  Nous  n'avons  aucune
trace d'une famille de CHAMPCEY  d'HAUTERIVE  à  Ste-Lucie
sous l'Ancien Régime. Mais il existait bien un navire  "La
Thétis", de Brest, répertorié en  Marine  C6/939  jusqu'en
1791. Après, voir à Vincennes.         B. et Ph. Rossignol       
97-25 CLEDOU (Antilles, Guadeloupe ?, 19°)
Il nous est impossible de trouver l'éventuel  embarquement
pour les Antilles de votre grand-oncle entre 1865 et  1885
car les registres correspondants de la série  Colonies  F5
font partie de ceux indisponibles  pour  cause  de  micro-
filmage. De  toute façon, la recherche serait  longue   et
aléatoire (F5/129, 131, 135, 136, 137,  141,  142  ou  143
pour les embarquements pour les colonies de 1866 à 1885).
Par ailleurs, nous  avons  cherché  la  famille  CLÉDOU  à
l'Anse-Bertrand et il s'agit d'une famil e  de  "Nouveaux-
libres" à laquelle ce patronyme a été  attribué  en  1849.
Elle ne descend donc pas  d'un CLÉDOU du Béarn.  En  voici
les premières générations :
1 Etienne CLÉDOU, cultivateur
  o Anse-Bertrand sur l'habitation Lemercier ca 1818, de 
     parents inconnus; inscrit sur le registre  des 
     Nouveaux-libres le 20 4 1849
  x Anse-Bertrand 13 4 1852 Héloïse HÉLÉïSE, cultivatrice, 
     fille naturelle de parents inconnus
     o Anse-Bertrand sur l'habitation Lemercier ca 1813; 
          inscrite sur le registre des Nouveaux-libres  le 
          20 4 1849
  reconnaissent au mariage leurs quatre enfants, inscrits 
     avec eux le 20 4 1849, Louisianne, Louison, Edouard 
     et Magdeleine. Après le mariage s'ajoutera Marie 
     Geneviève, née le 13 et déclarée le 21 4 1852 et 
     décédée à 18 ans le 21 8 1870.
1.2 Louison CLÉDOU, charron
  o Anse-Bertrand ca 1844/1845



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Révision 20/01/2005