G.H.C. Bulletin 89 : Janvier 1997 Page 1860

QUESTIONS

97-18 Français émigrés en Argentine au 20° siècle  
Je recherche des  contacts  (particulier  ou  association)
pour obtenir des renseignements sur les  Français  émigrés
en Argentine. J'ai écrit au consulat de Fran e  à  Buenos-
Aires mais je n'ai pas eu de réponse.           R. Chipaux
97-19 PELLETANT (Guadeloupe, 19°)
Dans le numéro 61 de GHC (juin 1994, en page 1074 à  1077)
l'article "Mémoire familiale et pièces d'archives, sur les 
"Notes de  famille"  de  Camille  LACROIX  cite  plusieurs
PELLETANT. Il doit s'agir de la famille de Louise  Eugénie
PELLETANT (ma trisaïeule), épouse de  Gabriel  VERNIAS  et
décédée aux Abymes le 19 juin 1828 : comment s'établit  la
parenté ?                                       M. Gleizes
97-20 DUPERRÉ et OCHER de BEAUPRÉ (Guadeloupe, 19°)
Dans le même article (voir  question  PELLETANT),  Camille
LACROIX parle de son oncle  Léopold  LE  BORGNE  et  d'une
alliance avec l'amiral DUPERRÉ par  le  général  OCHER  de
BEAUPRÉ "beau-frère de  l'amiral  Duperré"  (qui  lui-même
avait aussi pour  beau-frère  Choderlos  de  Laclos).  Que
savez-vous sur le sujet ?                       M. Gleizes
NDLR Nous, rien. Qui peut répondre ?
97-21 ARSONNEAU d'ORVILLE, BOYER , DUPERRÉ (Guad., 19°)
Sur le faire-part de décès (le 26  juin  1877)  de  Jeanne
Marguerite Delphine ARSONNEAU d'ORVILLE, veuve de  Vincent
Aimé BOYER, figurent :
- Mme de BASSONCOURT née DUPERRÉ
- Mme GRIGNON de MONTIGNY née DUPERRÉ 
- lecontre-amiral DUPERRÉ, gouverneur  de  la  Cochinchine
  (en 1890, vice-amiral, vice-président du conseil  d'ami-
  rauté)
Comment s'établit leur parenté avec la famille ARSONNEAU / 
BOYER ?
Quelle est leur parenté (s'il y en a  une)  avec  l'amiral
baron DUPERRÉ qui commanda l'escadre devant Alger ?
                                                M. Gleizes
97-22 DESVERGERS de SANNOIS et Joséphine
Quelle est la  parenté  avec  l'impératrice  Joséphine  de
Françoise DESVERGERS de SANOIS (1681-1756), mariée  le  14
avril 1711 aux Trois-Ilets avec Simon  DUVAL  (1665-1725),
capitaine de cavalerie ?                        M. Gleizes
97-23 de CHAMPCEY d'HAUTERIVE (Ste-Lucie, 18°-19°)
Je réunis des informations de toute  nature  au  sujet  du
navire "La Thétis" (élément de datation : bataille  navale
du 14 novembre 1793  à  Ste-Lucie)  et  de  celui  qui  le
commandait, Jacques de CHAMPCEY d'HAUTERIVE.  Je  tiens  à
vérifier ce qui est exact dans l'oeuvre d'Octave  Feuillet
"Le roman d'un jeune homme pauvre" où il est  question  de
ce fait  d'armes  et  du  rôle  que  Jacques  de  Champcey
d'Hauterive, présenté comme un corsaire,  agissant  encore
en vertu de l'agrément du roi de France, aurait joué quant 
à l'évacuation de la colonie française de Ste-Lucie où  sa
famille, originaire  du  Dauphiné,  aurait  eu  des  habi-
tations. Selon Octave Feuillet, qui  se  référait  généra-
lement à des éléments géographiques et  des  faits  histo-
riques véridiques, les Français  voulaient  quitter  l'île
sous la protection  de  "La  Thétis",  laquelle  "croisait
depuis trois ans  dans  ces  mers"  et,  au  cours  de  la
bataille navale, Champcey d'Hauterive aurait  été  griève-
ment blessé par l'armée anglaise. 
Indépendamment du roman, il existe en Floride  une  "passe
Ste-Lucie" et, non loin de là, une ville nommée "Chancey", 
qui pourraient être la trace des Français rescapés. 
                                      Ph. Chansay Wilmotte
97-24 Major à Ste-Lucie en 1744
Le 4 novembre 1744, Maurepas écrit à  quelqu'un  pour  lui
confirmer que Sa Majesté approuve le choix  qu'a  fait  de
lui  le  marquis  de  Champigny  "pour  aller  faire   les
fonctions de major à Ste-Lucie" et attend qu'il fasse  ses
preuves pour le nommer à cette majorité "lorsqu'il en sera 
question". Peut-on identifier  ce  personnage  qui  assure
l'intérim ? Qui remplace-t-il ? A-t-il été nommé ensuite ? 
                                                 G. Stéhlé
NDLR  La photocopie que vous nous envoyez ressemble fort à
de multiples documents des dossiers de la série E Colonies 
et elle  porte  en  marge  "13e  pièce  de  la  cote  13".
Connaissez-vous son origine ?
La consultation de l'inventaire de la série C8 (Correspon- 
dance des gouverneurs, Martinique) fait  apparaître  qu'en
1744 il s'agissait de défendre Ste-Lucie des Anglais;  des
colons français y étaient  établis,  assez  nombreux  (500
hommes portant armes), et, en août 1743, M.  de  Champigny
songeait à  "un  éventuel  établissement  en  règle"  dans
l'île. Le 6 août, Champigny écrit qu'il y envoie un  déta-
chement sous les  ordres  de  M.  de  LONGUEVILLE;  le  24
novembre, M. de LIGNERIS vient d'y repartir, avec le sieur 
de PAVAN, lieutenant, "qui y servira comme  aide-major"  :
cette phrase nous a mis sur la piste. 
Votre document  doit  en  effet  concerner  Pierre  Claude
MARCHAND de LIGNERIE (ou DES LIGNERIS) qui (index  de  C8)
fut enseigne à  a  Martinique  (1721),  aide-major  à  St-
Pierre (1727), capitaine (1733), major à Ste-Lucie (1744),
à la Martinique (1750), lieutenant de  roi  au  Fort-Royal
(1753), retiré en 1762. 
Le 24 juillet 1743, de Ligneris, major, écrit au  ministre
pour rendre compte de ses services, solliciter la croix de 
St-Louis et le poste de lieutenant de roi à Ste-Lucie  "au
cas où le roi se déciderait à prendre possession de  cette
île". M. de Longueville fait état  de  ses  bons  services
comme major le 20 juin 1744 puis, en janvier  1745,  après
avoir exposé les mesures  à  prendre  pour  développer  la
"nouvelle  colonie"  de  Ste-Lucie,  il  rend  hommage  de
nouveau à des Ligneris; celui-ci sollicite une fois encore 
le poste de lieutenant de roi de l'île.  Il  ne  succédait
donc à personne à Ste-Lucie, où il était d'ailleurs  offi-
ciellement "capitaine  aide-major",  faisant  fonction  de
major, jusqu'en 1750 où il  repartit  avec  un  brevet  de
major de la Martinique.
Il serait intéressant de vérifier s'il a un  dossier  dans
la série E et quelles sont les pièces qui le constituent. 
97-25 CLEDOU (Antilles, Guadeloupe ?, 19°)
Un de mes grands-oncles, Laurent (o Bayonne 2 4  1844)  ou
Pierre André CLEDOU (o  Bayonne  29  2  1848),  se  serait
embarqué (entre 1865 et 1885 à peu  près),  au  départ  du
port de Bayonne à destination des Antilles.
Or j'ai retrouvé à l'Anse  Bertrand,  en  Guadeloupe,  une
famille CLEDOU avec laquelle je suis entré en contact mais 
je ne sais pas s'ils sont  en  mesure  de  me  donner  des
renseignements sur leur ascendance.  Notre  patronyme  est
fort peu répandu et originaire du Béarn, mais  il  n'y  a,
aux  archives  départementales  à  Pau,  aucune  liste  de
passagers au départ de  Bayonne  au  XIXe  siècle  et  les
passeports concernant les personnes parties outre-mer  ont
été brûlés au début du siècle.
Je serais donc très heureux de tout renseignement  que  je
pourrai obtenir par GHC sur les CLEDOU  de  Guadeloupe  et
d'avance je vous en remercie vivement.           M. Cledou


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Révision 20/01/2004