G.H.C. Bulletin 88 : Décembre 1996 Page 1830
QUESTIONS
96-179 GARNIER LAROCHE , BOREL (Mart., Guad. 19°)
Elise GARNIER-LAROCHE, née à la Martinique courant XIXe
siècle et décédée à Pointe-à-Pitre en 1902, était l'épouse
de Jacques BOREL, originaire de Sisteron (Alpes de Haute-
Provence), lui aussi décédé à Pointe-à-Pitre en 1902. La
naissance d'Elise et son mariage eurent probablement lieu
à Fort-de-France. Comment la rattacher aux GARNIER-LAROCHE
de la question 96-129 (p. 1795) ? J. Bonnet
NDLR Marie Rose Elise GARNIER-LAROCHE était fille de Louis
Saint-Prix, un des frères de Louis Bernard Chéry. Elle
était donc cousine germaine de Jules, le marié de Saint-
Claude de 1842. Mais d'où tenez-vous les dates et lieux de
décès des époux BOREL (1902) ? Ne serait-ce pas plutôt à
Saint-Pierre ?
Le 10 11 1857 à Fort-de-France, mariage de :
- Jacques BOREL, 34 ans, né le 11 3 1823 à Sisteron
(Basses-Alpes), fils de Louis (+ Sisteron 1 5 1836) et
Jeanne Magdeleine CHEVALY (+ Sisteron 25 7 1849)
- Marie Rose Elise GARNIER de LA ROC E (signe Elise St-
Prix Garnier), 28 ans, propriétaire, née le 1 3 1829 à
Fort-de-France, fille de Louis St-Prix (+ Fort-de-France 6
3 1848) et Françoise Ursule de CHADIRAC, propriétaire à
Fort-de-France, présente.
Contrat de mariage le même jour chez Me Jaham Desriveaux.
Les dates de naissance et décès données dans l'acte de
mariage sont en fait les dates des actes; en effet, le 1er
mars 1829 à Fort-Royal, Louis Saint-Prix Garnier de la
Roche, 43 ans, propriétaire, habitant du quartier du
Lamentin, présente Marie Rose Elise, née le 2 février, 17
rue Blénac, de lui et son épouse Françoise Ursule de
Chadirac; les témoins sont Edme Louis Luzeau, 52 ans,
médecin en chef de l'hôpital maritime de la ville,
chevalier de la Légion d'Honneur, et Rose François Laurent
de Chadirac, 28 ans, propriétaire habitant du Lamentin,
oncle maternel de l'enfant.
Le mariage des parents est donc à rechercher au Lamentin.
96-180 SIMON de BASSIGNY (Martinique, 18°-19°)
Qui était Jean Modeste SIMON DE BASSIGNY (il semblerait
que "Simon" fasse partie du patronyme) ? Voici les infor-
mations que je possède :
1 Jean Modeste SIMON de BASSIGNY, officier d'infanterie
o Fort-Royal ?
+ 1823/ ?
x Le François 23 1 1786 Marie Anne DEVOUVES de LA
PERELLE, fille de + le commandant de l'île de St-
Martin et de + Elisabeth VIPAR
o Ile de St-Martin
ax CORDIER de BEAUCHESNE, notaire royal à la Marti-
nique
2 Jean Gille Modeste SIMON de BASSIGNY + /1786
3 Louise Thérèse TIBERGE + /1786
Je souhaiterais surtout connaître les origines de Jean
Modeste et de sa femme et quels étaient leurs liens avec
d'autres familles créoles.
D'après un testament devant Me Gabourin, le 5 juin 1823,
Jean Modeste n'avait pour héritier que son neveu Augustin
Simon TIBERGE de BASSIGNY.
Jean Modeste était propriétaire par sa femme d'une petite
habitation cotonnière vers le quartier de la Frégate au
François. En 1798, elle constitue son apport dans l'asso-
ciation qu'il forme avec Louis HODEBOURG DESBROSSE
(propriétaire de l'habitation Acajou au François).
F. Plasse
96-181 CHANCY (St-Domingue, 18°-19°)
GAOU GUINOU, père de TOUSSAINT LOUVERTURE, se serait marié
deux fois, en Afrique et à St-Domingue, avec :
a. Affida, qui, avec ses deux enfants de deux et trois ans
(Augustin et Geneviève), fut vendue et placée sur
l'habitation Casamajor à Aquin.
b. Pauline, avec qui il eut six enfants, dont TOUSSAINT
LOUVERTURE.
Geneviève GAOU GUINOU se maria avec un CHANCY; ils eurent
quatre enfants, dont Louise CHANCY mariée avec Isaac
LOUVERTURE.
Quelle relation familiale y aurait-il avec Monsieur
LANGLOIS DE CHANCY; propriétaire à Aquin (GHC pp. 1272,
1273, 1274) ? J. Bécoulet
96-182 Mauvais sujets de la Désirade (18°)
Un guide touristique dit qu'un décret royal de 1763 auto-
risait les "bonnes familles" à débarquer sur l'île de la
Désirade leurs rejetons... indésirables et que le succès
fut tel que l'idée dut être abandonnée dès 1765. Quatre
noms de familles sont donnés, indiquant leurs descendants
actuels, DEVARIEUX, DULORME, SAINT-AURET, VILLENEUVE.
Avez-vous connaissance de ce décret royal ? Existe-t-il
des traces écrites sur ces personnes ?
P. Galigny de Bonneval
NDLR Le fait est exact. Quel est le guide touristique ?
Aucun des noms que vous indiquez n'est celui d'un "mauvais
sujets" (terme officiel). A notre connaissance, ceux-ci
ont été renvoyés en France sans faire souche. Nous avons
fait des recherches sur le sujet, que nous envisageons de
publier... un jour !
96-183 LA CROIX (Guadeloupe, USA, 18°)
Je recherche des informations sur Frédéric de LA CROIX (ou
DELACROIS, de LACROIX), né vers 1750 à Touraine en
Normandie. Il quitta la France pour aller en Guadeloupe
faire le commerce des épices puis passa en Amérique du
Nord vers 1775 et se maria avec Elizabeth COBB (fille de
John Cobb Jr.) en 1785 à Wrentham, Massachusetts. Il
serait retourné en Guadeloupe pour y continuer ses entre-
prises avec sa femme et son fils William, laissant sa
fille Millie aux Etats-Unis. Il est mort quatre mois
environ après son retour en Guadeloupe, en 1790.
F.F. LaCroix
NDLR Nous connaissons plusieurs familles de ce patronyme
en Guadeloupe, mais pas celle-ci. Par ailleurs, il n'y a
pas de commune normande du nom de Touraine (ou
approchant). Il devait donc être soit de Touraine (région
des bords de la Loire), soit de Normandie. Enfin, à notre
connaissance, il n'y avait pas de commerce "des épices" en
Guadeloupe. Nous avons cherché le décès dans les deux
ports de Guadeloupe, Pointe-à-Pitre et Basse-Terre, sans
le trouver.
96-184 Port de Sainte-Anne (Guadeloupe, 18°-19°)
Merci pour votre présentation de notre plaquette "De
l'habitation sucrerie de Gissac au lycée de Sainte-Anne"
(n° 80 de mars 1996, p. 1563). Nous étudions cette année
un nouveau thème, "Vie et mort du port de Sainte-Anne aux
XVIIIe et XIXe siècles" et sommes en quête de documents.
Qui peut nous aider ? E. Fontes
NDLR GHC directement ne peut pas grand-chose mais certains
lecteurs ont peut-être des références d'actes notariés ou
des photos, des cartes postales, etc.
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Révision 28/12/2004