G.H.C. Bulletin 88 : Décembre 1996 Page 1828
RÉPONSES
96-134 CLAESSEN et DUBOIS (Lorient, Martinique, 18°)
1.1.8 Catherine CLAëSSEN
x Henri de LA SERRE, qui, en 1731, était marchand à la
Guadeloupe (1)
1.1.9 Anne Félicité CLAëSSEN, entrée en 1741 au couvent
des religieuses de N.D. de la Charité de La Rochelle
Le 30 janvier 1767 (Colonies E 82), le trésorier des
colonies à la Martinique, "reconnaît que le sieur François
Patrice Alexandre Vincent Raoul de LABADIE, tant en sa
qualité d'héritier en partie du feu sr CLAëSSEN, ancien
député du commerce de La Rochelle à Paris et sindic de la
compagnie des Indes, comme ayant épousé dame Marie Bibiane
CLAëSSEN, sa fille, que comme fondé de la procuration de
tous les autres héritiers CLAëSSEN par acte passé devant
Me Crassous et Roi, notaires royaux à La Rochelle, le 25
novembre 1766", a fourni quittance de 54.000 livres argent
des isles, pour le parfait paiement des loyers dus aux
dits héritiers "pour raison de la maison cy-devant appar-
tenant audit feu sieur CLAëSSEN leur père commun, sise au
bourg St-Pierre de cette isle Martinique, occupée par les
bureaux du Domaine dudit lieu pendant 20 ans, du 1er
janvier 1733 jusques et y compris le 31 décembre 1752, à
raison de 1800 livres argent de France par an, faisant
argent des isles celle de 2.700 livres."
(1) Bien entendu, nous avons remarqué cette Catherine qui
serait l'épouse d'un marchand de la Guadeloupe. Nous
pensons qu'il faudrait, sur ce point, corriger la
généalogie publiée en 1902. En effet, le 2 mai 1713, à
Capesterre de Guadeloupe, Henri LASSERRE, natif de La
Tremblade (17), fils de + Mr Pierre et de dlle Rachel
ROUX, épouse Catherine CLASSE. Mais celle-ci, baptisée à
Capesterre le 14 9 1693, est fille de Samuel CLASSE et
Catherine de BOLOGNE.
Il serait intéressant de vérifier si l'acte de procuration
du 25 novembre 1766 devant Mes Crassous et Roy à La
Rochelle existe toujours et quels sont les enfants de
Nicolas CLAëSSEN cités, pour voir si cette Catherine y
figure. Il est vrai que deux soeurs de Samuel CLASSE
(l'époux de Catherine de BOLOGNE) ont épousé des marchands
de La Rochelle; il y a peut-être une parenté entre les
CLAëSSEN de La Rochelle et les CLASSE (ou CLASSEN) de
Guadeloupe, mais elle doit être plus ancienne et reste à
prouver. Samuel CLASSE, fils de Nicolas et Agnès de
GANSPOEL, est contemporain du Nicolas CLAëSSEN premier du
nom. B. et Ph. Rossignol
96-154 MARGOTTEAU, marin (Guadeloupe, 18°)
"La Pique" s'appelait auparavant "La Fleur de Lys". C'est
à Rochefort qu'il faudrait chercher des informations mais
le rôle d'équipage a disparu, vraisemblablement lorsque
"La Pique" (36 canons) a été prise par la frégate anglaise
"La Blanche" (40 canons), devant Pointe-à-Pitre, le 5
janvier 1795 à minuit trente. Devenue anglaise elle garda
son nom, "HMS Pique", et finit sa vie dans la nuit du 29
au 30 juin 1798, à la Pointe de Grouin (côte de Vendée),
dans un combat avec la frégate française "La Seine".
Il me semble qu'il y a, aux Archives de la Guadeloupe, un
tableau représentant le combat de "La Pique" et "La
Blanche". P. Bardin
96-160 Bataille des Saintes
Renseignements sur cette bataille dans le livre de M. du
Chatenet : "TRAVERSAY, un Français ministre de la Marine
des Tsars" (cf. p. 1824). Il faudrait que le questionneur
donne un minimum de renseignements sur l'identité de son
arrière-grand-père. Ph. Le Bourgeois
QUESTIONS
96-171 Recherche d'habitations (Guadeloupe)
- Habitation ROUIL (Pointe à Pitre ?) : mentionnee aux
recensements de 1796 et 1798. Ou se situe-t'elle (du côté
de Baimbridge ?) ? Que devient-elle au XIXème ?
- Habitation LEANDRE (Les Abymes) : mentionnée sur
certains actes vers 1840, elle appartient alors aux ROUIL.
Ou est-elle située ? Que devient-elle par la suite ?
- Habitations BEL AIR et LA CRAPAUDIERE (?) (Petit Bourg).
le 1er octobre 1880, Eugène PIETON (natif d'Epernay, 1814)
y décéde. C'était un actionnaire de la Compagnie Sucrière
(Darbousier) depuis 1867. Ou se situent ces habitations ?
Que deviennent-elles par la suite ? P. Frustier
96-172 MERGER (St-Domingue, 18°)
Quelle est l'ascendance de Madeleine MERGER (o Léogane ca
1755), épouse de Louis de SANTO-DOMINGO ? S. de Larminat
NDLR Sur les SANTO-DOMINGO, voir n° 71 à 73, 1992, du CGO
(cf. GHC pp. 670, 721, 755), et le n° 33, 1990, du CGHIA.
Le colonel Arnaud (CGHIA) est le plus précis sur cette
branche cadette de la famille et il indique que le mariage
de Louis avec Madeleine MERGER (fille de feu André Louis
et de Madeleine DUVIVIER) fut fait à Paris par contrat
(étude XII) du 15 10 1751. Madeleine MERGER serait donc
née bien avant 1755 !
Si Madeleine MERGER est de St-Domingue, elle peut avoir
pour ancêtre Elie MERGER, capitaine de milice, originaire
de St-Christophe, marié (Léogane 28 9 1693) avec Catherine
PRÉVALET.
96-173 MARRE (St-Christophe, Guadeloupe, 17°-18°)
Merci à mon lointain cousin Claude Florentin pour ses
renseignements sur, entre autres, les MARRE. Ceux de
Guadeloupe viennent d'un couple recensé en 1671 à St-
Christophe, Michel MARRE et Julienne MORICE. Mais leur
origine métropolitaine n'est pas signalée et j'aimerais en
savoir plus à leur sujet. En français de l'époque, un
"marre" était un bélier. Une recherche effectuée dans la
listes des victimes militaires de la guerre de 1914-1918
fait apparaître, sur un total de 68 décès MARRE, que 24
étaient de l'Aveyron, 12 de Normandie, 2 de Bretagne, 3 du
Nord, 22 de Midi et du Languedoc. F. La Barbe
NDLR Méfiez-vous des extrapolations du XXe au XVIIe
siècles. Trois siècles de différence, c'est important et
les patronymes peuvent disparaître ou se déplacer; et
puis, la généalogie, cela concerne des individus et non
des statistiques. Vous ne pouvez guère compter que sur
l'éventuelle trouvaille d'un acte notarié pour retrouver
l'origine métropolitaine des MARRE. Les documents sur les
personnes et familles de St-Christophe sont presque
inexistants, excepté ce recensement de 1671 qui donne très
peu d'informations. Mais, historiquement, il est beaucoup
plus plausible que le premier MARRE antillais soit venu de
Normandie plutôt que du Midi.
96-174 LION (Guadeloupe, 18°)
J'étudie en ce moment l'ancien député de la Convention
Pierre Joseph LION, né à Pointe-à-Pitre le 19 mars 1737;
élu le 28 octobre 1792 comme premier suppléant à la
Convention, il devint titulaire le 18 avril 1793, à la
mort de GUILLERMIN. Il resta en poste jusqu'en 1797. Que
devint-il ensuite ? Où et quand est-il mort ? Merci.
R. Enoff
Page suivante
Retour au sommaire
Révision 28/12/2004