G.H.C. Bulletin 88 : Décembre 1996 Page 1819
COOPÉRATION
de Marcel Favre : Les JUSTON (pp. 1622-1629 et 1770)
D'une lettre à transmettre à Amaury de Belleville, nous
extrayons ce qui suit (voir p. 1628, 5.2.1) :
Le mariage de Marie Anne Robertine de CALBIAC et René
JUSTON de BELLEVILLE fut célébré à Bouniargues (Dordogne),
le 16 février 1829. Les témoins de la mariée étaient
François Delpit, médecin à Castang, et Martial de Calbiac,
officier en retraite à Cahuzac; ceux du marié, Pierre
Jules Joseph Vergerit et Charles François Lemercier de
L'Écluse, tous deux propriétaires demeurant à Bordeaux. Le
marié est alors domicilié à Castang, commune de
Bouniagues-Colombier.
Le contrat de mariage fait apparaître que René JUSTON de
BELLEVILLE est propriétaire à la Guadeloupe de
l'habitation sucrerie "Belleville", dont il a hérité en
1823, sa soeur, Mme NÉAU-BOYJOLY, étant morte sans
enfants.
Des quatre enfants survivants de René de Belleville, Irma
était la seule survivante en 1878, s'il faut en croire un
faire-part de décès.
de François de la Roche Saint-André : Affiches américaines
(p. 1771)
Merci à Pierre de Bucy de m'avoir procuré les dernières
nouvelles de la négresse Cécile, de l'atelier de l'habi-
tation DU BOBERIL, par l'intermédiaire des extraits des
"Affiches américaines"; dans les archives familiales, j'ai
trouvé une lettre de MM. SAINT-MACARY, BEAUCAMP et GOUYÉS,
gérants à St-Marc, datée du 1er août 1788 et adressée au
comte du Boberil :
"La négresse Cécile, marronne depuis quatre mois, vient
d'être arrêtée à l'occasion d'un crime commis par un nègre
de M. de COURSIN et que celui-ci a dénoncé à la justice.
Elle avait un boucau où le dit nègre s'était enfui après
son action et la maréchaussée, les ayant investis, en a
arrêtés cinq ou six, qui sont détenus dans les prisons et,
après avoir retiré la vôtre, nous avons été forcés à la
représenter à l'occasion d'un décret personnel qu'on a
décerné contre elle. Nous ignorons quelles seront les
suites de cette affaire qui se poursuit au criminel. Il
est déjà prouvé que le nègre de M. de Coursin a agressé
une négresse pacotilleuse, même sa commère, et, après
l'avoir volée et violée, il l'a jetée à deux reprises dans
la rivière de l'Artibonite pour la faire périr."
Outre celle-ci, j'ai noté un bon nombre d'anecdotes
qui concerne le personnel de ces habitations : sont-elles
susceptibles d'intéresser vos lecteurs ?
NDLR Oui! et merci d'avance.
de Michel Desbordes : Aviation aux Antilles (p. 1785)
Petites rectifications de dates : mon épouse a pris le
Super-Constellation en 1954 (donc avant 1956) et j'ai pris
le Boeing 707 en 1960; c'était le 2ème vol vers Pointe-à-
Pitre (donc erreur d'une décennie).
Mais : seul celui qui ne fait rien ne se trompe pas... et
encore !
de Denise et Henri Parisis : Musées à visiter (p. 1698)
On pourrait ajouter aux musées recommandés par Guy Stéhlé
- en Martinique, le musée de la canne, à Trois-Ilets, qui
n'est pas seulement destiné aux "touristes"; il n'y a
qu'à voir le nombre de Martiniquais qui le visitent. Il
est très documenté et d'un grand intérêt.
- à St-Martin, il faut absolument visiter le musée de
Marigot, remis en état dès février, après le passage de
Luis. Il abrite de superbes vestiges amérindiens, fruit
des découvertes exceptionnelles de l'association archéo-
logique locale "Hope Estate".
- à Sainte-Rose, Guadeloupe, le musée du rhum propose une
collection d'insectes et de magnifiques papillons qui
justifie largement la visite.
de Denise et Henri Parisis : La descendance de Claude
RICORD et Madeleine BUDAN (pp. 1752-1754)
Nous travaillons en ce moment sur l'habitation "Douville",
à Goyave, qui a appartenu à Jacques DURAND de BLONZAC, le
second mari de Madeleine BUDAN, avant d'être revendue à
François RICORD (6); sa veuve, Jeanne Félicité PAPIN, en
laissa la gestion à son gendre, Alexandre d'AGNEAUX
d'OUVILLE, probablement peu après le mariage de Marie
Madeleine RICORD (6.1), en 1764.
Par ailleurs, Claude RICORD fils, né en 1724 (5),
possédait un grand domaine inculte à Petit-Bourg; il était
marié avec Marie-Madeline MILLET. Vers 1780, il ne restait
que trois filles héritières en indivis, ce que nous signa-
lons parce que l'article semble avoir "perdu" Madeleine et
Scholastique) :
1 Madeleine, qui meurt sans alliance vers 1781;
2 Scholastique, qui meurt vers 1833 à Petit-Bourg;
3 Louise Françoise
ax 1773 Louis François JUSTON (dit JUSTON L'ERMITON lors
du remariage de sa veuve en 1776)
bx 1776 Pierre Joseph SUREAU DUVIVIER.
La seule fille du remariage, Marie Josèphe SUREAU
DUVIVIER, recueillera seule l'héritage de Claude RICORD,
par héritage de sa mère et ses tantes. Elle épouse en 1807
Pierre Victor BOYNEST, à qui elle donne cinq filles (cf.
GHC p. 1506). Son époux défricha et créa l'habitation
caféyère "L'Hermitage", plus tard "Boynest" ou "Cocoyer".
Nous habitons sur les terres de cette habitation et, de
notre terrasse, nous voyons la maison principale.
Source : Me Blin, 14 11 1781;
Me Léger, 1 12 1831; 1 2 et 3 9 1834.
TROUVAILLE
de Claude et Jacqueline Chaffanjon :
Dans le cimetière de Wailly (Somme), une tombe où est
inscrit :
Ici repose le corps de
Monseigneur Emmanuel CANAPPE
évêque de la Basse-Terre (Guadeloupe)
né à Wailly le 25 juillet 1849
décédé à Wailly le 19 septembre 1907
dans la septième année de son épiscopat
Page suivante
Retour au sommaire
Révision 28/12/2004