G.H.C. Bulletin 88 : Décembre 1996 Page 1799
ÉDITORIAL
Comme vous le verrez dans la lettre de M. Erlande-
Brandenburg, à la page suivante, nous pouvons nous réjouir
de ce que le microfilmage de la série E ait commencé. Nous
avions attiré l'attention sur le fait que des documents
disparaissaient et que certains dossiers étaient même
vides ! Souhaitons que cela ne dure pas trop longtemps en
ces temps de restrictions budgétaires. Regrettons, une
fois de plus, que les microfilms des registres paroissiaux
ne soient pas à la disposition des lecteurs, ni dans la
salle du CARAN, ni à Aix en Provence. Les quotas de
documents (5 par jour à Aix) pénalisent très sensiblement
le généalogiste antillais par rapport au généalogiste
d'Afrique du Nord qui, lui, dispose des microfilms en
consultation directe.
Les archives de la Martinique vont se rénover, ce qui
est un bien, mais les lecteurs vont en souffrir. Il serait
bon que les chercheurs de la Martinique fassent des démar-
ches auprès du Conseil général ou régional qui finance
cette opération. L'embauche de quelques magasiniers
supplémentaires pourrait, peut-être, améliorer les choses.
Pour finir sur le sujet des archives, savez-vous que
la loi Informatique et Liberté et la loi sur les délais de
consultation des archives est en cours de révision ?
La France semble la Nation la plus restrictive dans
ces domaines...
A quoi riment des délais de 100, 120 ou 150 ans qui
ne s'appliquent qu'au "vulgum pecus" (dont nous sommes), y
compris aux descendants directs, alors que certains
"chercheurs" peuvent passer outre ? C'est l'Egalité devant
la Loi. Comme aurait dit Coluche : "certains sont plus
égaux que d'autres".
CONGRÈS
Du 8 au 11 mai 1997, 14e congrès de généalogie à Bourges
Cercle généalogique du Haut-Berry
place Martin Luther King, 18000 Bourges, 02-48-50-53-05
forfait congrès 500F avant le 31 janvier; 550F après
NOUVELLES DES ARCHIVES
Les archives départementales de la Martinique
Florent Plasse
Fréquentant de manière assidue les lieux, je me permets
de vous informer sur les projets et les possibilités de
consultation pour les années à venir (eh oui!). Il est
bien évident que ces informations sont données sous toutes
réserves puisque, en aucun cas, je ne saurais prétendre
parler au nom des responsables de cette administration.
Un nouveau bâtiment doit encercler l'actuelle tour où se
trouvent les magasins et les bureaux. Ces travaux devant
durer deux ans, les bureaux et la salle de lecture ont été
transférés dans des structures en préfabriqués, situées à
proximité. Mais, problème : la salle de lecture ne pourra
accueillir que 8 personnes et eulement 3 lecteurs de
microfilm (dont un réservé pour les besoins du service).
Comme l'accès aux magasins sera difficile pour le maga-
sinier, il n'y aura qu'une levée par jour.
Il faudra donc:
1) réserver sa place en salle de lecture au moins 24h à
l'avance pour pouvoir consulter.
2) commander, lors de la réservation, les documents que
l'on voudra consulter.
Ces opérations devraient pouvoir s'effectuer par téléphone
et fax. Le président de salle de lecture devrait aussi
pouvoir chercher les cotes lorsque le lecteur ne connaît
pas exactement la cote d'un microfilm ou autre document.
Enfin, cette organisation est celle définie actuellement,
les choses devant évoluer selon l'usage.
Bonne initiative : afin de laisser les quelques places en
salle de lecture aux chercheurs ayant l'habitude de
consulter, les recherches concernant les droits sur les
propriétés (très fréquentes à la Martinique) seraient
assumées par le service. Ainsi, des personnes ne
connaissant pas le fonctionnement des archives, ni des
lecteurs de microfilm et guère plus celui de l'état civil,
et venues avec des informations floues, voire erronées,
rendant les recherches longues et fastidieuses, "n'encom-
breraient" pas la salle de lecture.
Conclusion : j'envie les lecteurs qui s'intéressent à la
Martinique et qui ont l'immense chance d'habiter près de
Paris ou d'Aix en Provence.
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Révision 28/12/2004