G.H.C. Bulletin 86 : Octobre 1996 Page 1758
NOTES DE LECTURE Pierre Baudrier
Bulletin de la Société des Archives Historiques.
Revue de la Saintonge et de l'Aunis IX.
- Paris : A. Picard; Saintes : Mme Z. Mortreuil, 1889.-
474 p.
Pp. 43-44 : "Bulletin de la Société Héraldique et Généalo-
gique de France, 8e année, VIe volume, contient ... col.
133 : LE GARDEUR de TILLY, seigneur de CROISILLES et de
Tilly en Normandie, famille anoblie par Louis XII au mois
de mai 1511, dont les représentants sont pour la branche
aînée : Stephen Le Gardeur de Tilly, marié à Anne-
Joséphine DUCATEL, résidant à la Nouvelle-Orléans; et,
pour la branche cadette, les TILLY de LA BRISTIèRE (ce qui
est une erreur; elle est éteinte depuis déjà vingt ans
dans la personne de Jean-Marie-Louis-Alfred) et celle de
LA GRANGE près Villebois La Valette, établie à Saintes..."
P. 55 : "Rapports annuels de l'archiviste au préfet de la
Charente, par M. Paul de Fleury. (1885-1888).
On trouve par commune l'indication de certains actes
des registres d'état civil concernant des familles impor-
tantes du pays : ... VASSOIGNE, à Grassac...".
Le compte rendu cite des dizaines d'autres patronymes.
P. 56 : "Revue de géographie, octobre (1888)...
La Haute-Guyane par M. Coudreau..."
Pp. 61-68 : compte rendu du livre d'Armand Lods, Un
conventionnel en mission. "BERNARD de SAINTES et la
réunion de la principauté de Montbéliard à la France"
(1888).
Comme Bernard avait épousé "le 3 août 1778, Mlle
Louise FRèRE de LA POMMERAYE" (p. 62), le compte rendu est
émaillé d'informations sur la généalogie des deux
familles. On lit à la page 65 "Dans la Haute-Saône, il
entra en lutte avec son collègue ROBESPIERRE jeune, qui
était accompagné dans ses missions par sa maîtresse, Mme
de LA SAUDRAYE, femme de l'académicien de ce nom."
P. 79 : Coudreau (Henri-A.). "La France équinoxiale",
étude sur les Guyanes et l'Amazonie. Paris, Challamet,
septembre 1886, tome 1er, in-8°.
- "Les Français en Amazonie". (Voir Bulletin, tome VIII,
p. 180.)"
P. 170 : Bulletin de la Société du Protestantisme ... Du
15 février, de M. Armand Lods, p. 74, "Elie Thomas, un
protestant défenseur de prêtres persécutés (1795)". Ce
sont quatre lettres écrites de Rochefort (1794 et 1795) à
GRÉGOIRE, évêque de Blois, en faveur des prêtres embarqués
sur les "Deux-Associés" et le "Washington" : "Il a été
jeté dans ces deux cachots, tout à la fois fétides et
flottants, 763 prêtres... 535 y sont morts de misère"...
"J'appris l'arrivée dans notre rade de l'île d'Aix de deux
navires venant de Bordeaux ayant entre eux deux six cents
prêtres". ..."Deux cents prêtres gémissent dans l'horrible
ville de Brouage; ils sont tous malades, et journellement
il en meurt. Je les ai vues, ces victimes, il y a trois
jours, en revenant de Marennes; la maladie et la plus
affreuse misère les accablaient..." L'auteur publie aussi
une lettre de Ph. Seguin, officier sur la frégate "La
Gloire" (5 décembre 1794), aussi adressée à Grégoire, où
il lui fait le tableau des cruautés de l'équipage des deux
vaisseaux, capitaines LALLY et GIBERT, et les atroces
souffrances des déportés...".
P. 184 : "... Marie-Anne Grassineau, femme de "messire
Nicolas GABARET, gouverneur de la Martinique"".
Toute la page est une généalogie Gabaret.
P. 224 : il est précisé que le livre d'Armand Lods,
analysé aux pages 61-68, est un extrait des "Mémoires" de
la société d'émulation de Montbéliard, XIXe volume, 1888.
Les nombreux périodiques qui en rendent compte sont cités.
C'est le cas de "la Justice du 13 mars, article de
SANTHONAX (M. Alphonse Aulard)".
P. 236 : "Le 29 (mai 1889), est décédée à Saintes, âgée de
90 ans, Marie CAZENEUVE d'ABADIE, née à La Case-Pilote
(Martinique), de Jacques-Gaspard d'Abadie et de Marie-
Victoire-Fortunée de BERVILLE, veuve du baron Gabriel-
Clair-Dieudonné DU BOULET de LA BROUE, commissaire de la
marine, chevalier de la légion d'honneur."
Pp. 256-257 : A l'occasion du centenaire de la Révolution
"... Dans chaque commune, d'après une circulaire du
préfet, l'instituteur a été chargé d'expliquer le but de
la fête et de montrer les bienfaits de la révolution. A
Fouras, au lieu d'un discours banal sur les abus de
l'ancien régime et les bienfaits de la révolution, notre
confrère, M. Antoine Duplais-Destouches, a, ce qui aurait
dû être fait partout, rappelé les souvenirs locaux,
raconté ce qui s'était passé aux élections, cité les noms
des électeurs de la paroisse : un pour le clergé, Etienne
THALAMY, curé de Fouras depuis 1778; quatre pour la
noblesse : Elie-François de VASSOIGNE, ancien capitaine
d'infanterie..." Nous voici parvenu au but, le patronyme
de Vassoigne.
P. 282 : "Bulletin du Comité des Travaux Historiques."
- Section des Sciences Economiques et Sociales, 1888,
contient page 7, un rapport par M. Carnot sur une brochure
de M.de Richemond : "Interrogatoire inédit du lieutenant
de vaisseau Joseph CRASSOUS",frère du conventionnel. Il
avait d'abord navigué pour le commerce des esclaves sur la
côte d'Afrique, "ne se doutant même pas qu'il fait là un
vilain métier". Après plusieurs expériences aventureuses,
Crassous entre au service de l'état, et se trouvait à la
prise de Toulon par les Anglais. Embarqué sur "l'Apollon",
chargé de conduire à Rochefort des réfugiés à (de ?, P.B.)
Toulon, il est accusé de vouloir renouveler à Rochefort sa
trahison de Toulon, et est condamné à mort par le tribunal
révolutionnaire de cette ville, coupable seulement d'avoir
obéi à ses chefs."
P. 295 : "... L'abbaye (de Bassac), en 1789, ne comptait
plus que sept religieux et avait pour abbé commendataire
(1762) Marie-Joseph GREEN de SAINT-MARSAULT, prêtre du
diocèse de Limoges..., né en 1729, de Claude, vicomte DU
VERDIER, seigneur d'EYBURIE, de FAUGERAS, de CONDAT, etc.,
et de Catherine David de LASTOURS, vicaire général de
Meaux, nommé (1779) évêque de Pergame "in partibus" et
premier aumônier de madame Adelaïde, abbé commendataire
des abbayes royales de Bassac, Obazine, Longpont, Lagny,
mort à Rome le 2 septembre 1818..."
P. 298 : "... Angeac fut acheté vers 1628 par César BOSCAL
de RÉALS, sieur de CHAMPAGNE en Périgord et de MORNAC en
Saintonge, époux de Louise Baudoin de FLEURAC. Le fils
Léon de Réals, né vers 1616, mari (18 août 1641) de
Marguerite de COURBON-BLÉNAC, fut député de la noblesse de
Saintonge aux états généraux de 1649, et en 1651, un des
défenseurs de Cognac contre les troupes de Condé. Il
vendit Angeac à René de LA TOUR, baron de SAINT-FORT et à
sa femme, Marie VINSONNEAU de LA Péruse..."
Pp. 326-327 : Le procès-verbal de l'installation du grand
sénéchal de Saintonge au siège de Saint-Jean d'Angély, le
13 mars 1789 est "Prononcé par nous Jean-Joseph de
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Révision 28/12/2004