G.H.C. Bulletin 86 : Octobre 1996 Page 1749

Les églises, lieux de sépulture

leur est  demandée,  pour  droit  de  fosse,  attendu  que
l'ordonnance ne fait nulle mention des colonels parmi  les
personnes privilégiées qui toutes  tiennent  à  l'adminis-
tration ou à l'ordre judiciaire qui est très rapproché  de
l'administration.
Nous croyons même, Monseigneur,  qu'il  serait  infiniment
utile de supprimer la faculté  réservée  par  l'ordonnance
aux particuliers de se faire enterrer dans les églises  en
payant 2.400 livres, cette faculté ne pouvant  être  utile
qu'aux moines  qui  n'en  ont  pas  besoin.  Il  est  très
nuisible partout, et surtout aux colonies, d'enterrer dans 
les églises, et il serait bien à souhaiter  que  personne,
absolument personne, n'y soit enterré. Rien n'empêche  que
l'on mette dans les églises des épitaphes ou des mausolées 
pour les  hommes  qui  par  leur  place  et  leurs  vertus
auraient mérité des épitaphes ou des mausolées,  l'orgueil
sera également satisfait et les vivants n'auront pas à  se
plaindre des morts".

     Dans une dépêche du 17 décembre 1784, le ministre  de
la marine et des colonies consigna sa décision  sur  cette
affaire : la succession de M. de MARTELLY est dans l'obli- 
gation de payer aux Pères Carmes les 2.400  livres  taxées
pour l'ouverture de la fosse.

     Aujourd'hui plus aucune mention  n'existe,  dans  les
églises visitées, de la sépulture des fidèles ou religieux 
jadis inhumés en leur sein.

Note
(1) Ce titre était, à l'époque, attribué  aux  dames  d'un
certain rang dans la société.

TROUVAILLES

de Pierre Bardin : de la Guadeloupe à la Côte St-Domingue

Le 4 juillet 1719, à  la  Croix-des-Bouquets,  mariage  de
François  FOURIER,  fils  de  feu   Nicolas   Fourier   et
Etiennette  MONIER,  native  (sic)  de  la  paroisse  Ste-
Geneviève de Gouvicane (?) diocèse de Beauvais, avec  Anne
BRUNELLE, mulâtresse, fille de défunt Pierre  Brunelle  et
Arnaute, native de la Guadeloupe. 


de Pierre Bardin : Mariages d'esclaves en 1704

Dans le registre de la  Croix-des-Bouquets  (St-Domingue),
on lit, le 5 avril 1704  :  "j'ai  marié  six  ménages  de
nègres et négresses esclaves du sr GRAND'HOMME et de  dlle
son épouse, du consentement et à la réquisition desdits sr 
et dlle Grand'homme, sur la promesse qu'ils m'ont fait  de
ne pas les vendre séparément les maris  de  leurs  femmes.
Leurs noms sont Ravine avec Hannibal, Dique avec  Oinotte,
Boucary  avec  Jaune,  Coucou  avec  Catau,   Toiny   avec
Damienne, Bachau avec Rose. Fait présence des soussignés. 

Signé : 
F. George Maunoury curé, Simonne Dubois, Grandhomme, Pays, 
Mellier, Bertelot."

COMPLÉMENTS

de Bernadette et Philippe Rossignol : Louis Daniel
BEAUPERTHUY (pp. 1654-1655)

Pierre  Daniel  BEAUPERTHUY  (1.2)  et  son  épouse  Marie
Sauveur DESBONNES eurent d'autres enfants que ceux  nés  à
Ste-Rose en 1806 et 1807.  L'article d'Hervé Lemoine  dans
le bulletin 46 du  CGHIA,  sur  les  héritiers  de  Pierre
Daniel BEAUPERTHUY, ne donnant pas les années de naissance 
(sauf pour les deux aînés) ni les  lieux,  nous  indiquons
ici ceux que nous avons repérés  (pour  les  alliances  et
descendances, voir article cité) :
1 Pierre Auguste BEAUPERTHUY   
  o 7 8 1806 d Ste-Rose 5 1 1807
2 Louis Daniel BEAUPERTHUY
  o Ste-Rose 26 d 29 8 1807
3 Blaise Philippe BEAUPERTHUY
  o Basse-Terre 31 3 d 9 5 1810 (père pharmacien)
4 Aimable Guillaume BEAUPERTHUY
  o Basse-Terre 1 6 d 28 8 1812 (père pharmacien domicilié 
     Grande rue)
  + Basse-Terre 6 d 7 7 1824, 12 ans 1 mois, chez ses 
     parents, Grande rue du Cours
5 Gustave BEAUPERTHUY
  o Basse-Terre 20 d 27 8 1814 (père maître pharmacien, 
     domicilié Grande rue) 
  + Basse-Terre 21 5 1823, 9 ans, Grande rue du Fort
6 Emile Alexandre BEAUPERTHUY      o ?
7 Marie Louise Aima (Emma) BEAUPERTHUY
  o Basse-Terre 23 d 30 8 1819 (père pharmacien et 
     chimiste)
8 Lydie Charlotte BEAUPERTHUY
  o Basse-Terre 16 d 18 6 1821, Grande rue (père proprié- 
     taire, pharmacien et chimiste)

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

    Généalogies du Sud-Ouest n° 34, 1er semestre 1996
            1 place Bardineau, 33000 Bordeaux

Plusieurs articles très intéressants, comme  souvent  dans
cette revue,  mais  sans  lien  avec  les  Antilles.  Nous
retiendrons, de Bertrand Guillot de Suduiraut :
"Suduiraut, un château en Sauternais, histoire  et  généa-
logie d'une  maison",  long  article  de  21  pages,  très
documenté et rédigé avec la précision et l'humour que  les
lecteurs de GHC ont pu apprécier dans d'autres  écrits  du
même auteur. "L'histoire et la généalogie"  d'un  domaine,
d'une... habitation, c'est que font  d'autres  membres  de
GHC,  comme les Parisis à la Guadeloupe ou  Florent Plasse
en Martinique, et c'est riche en découvertes variées.


             La revue française de généalogie
          12 rue Raymond Poincaré, 55800 Revigny
              n° 104, juin-juillet 1996, 20F

- réponse d'Hugues Plaideux sur les sources archivistiques 
concernant les corsaires,  qui renvoie à son article  dans 
le fascicule 119 (janvier 1991) de la Revue du département 
de la Manche (B.P. 540, 50004 Saint-Lô Cedex).


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Révision 28/12/2004