G.H.C. Bulletin 85 : Septembre 1996 Page 1729
RÉPONSES
96-92 POULLAIN de LA MAUNY ; LA MOUSSAYE (Antilles, 18°)
des Antilles, Soc. Hist. de la Martinique, 1964), pp. 221-
222 : François Marie Joseph POULAIN de MAUNY (fils de
Joseph et Françoise MILON de BOISSY) était bien lieutenant
de vaisseau et officier de la station navale du Fort Royal
quand il épousa à Rivière-Pilote (25 10 1785) Marie Anne
Catherine CARREAU DUHAROC, fille de Nicolas et Catherine
LAURENT. Ils eurent 7 enfants dont l'aînée est votre
ancêtre et le dernier, le conseiller au conseil souverain.
Les familles CARREAU et LAURENT figurent aussi parmi les
conseillers du conseil souverain.
96-94 GUILLOTIN et LUCAS (St-Domingue, 18°)
On trouve dans la paroisse du Limbé, proche du Cap, des
héritières GUILLOTIN : Marie Charlotte Armand épouse
BARRETCHE et Marie Elisabeth Jeanne épouse JACQUEMET, deux
soeurs héritières de leur mère PERRIN Mathurine Elisabeth
veuve en 2des noces d'un sieur GUILLOTIN, pour une
sucrerie au Bas-Limbé d'une valeur de 37.490 F (indemnité
1829). Les LUCAS sont très nombreux à St-Domingue et il
faudrait davantage de précisions. J. de Cauna
96-94 GUILLOTIN et LUCAS (St-Domingue, 18°)
On trouve aux archives départementales de Charente-
Maritime les notaires Bernard suivants :
- Bernard, 3E 30/88-97, 1665-1744, à Bois et St-Germain de
Seudre;
- Pierre Bernard, E 666-672, 1672-1721, à Soulignonne.
De mémoire : les GUILLOTIN étaient de Saintes (17) au
XVIIIe siècle; leur généalogie est certainement connue, à
cause notamment du célèbre docteur Guillotin. On trouve de
nombreux LUCAS aux XVIIe et XVIIIe siècles dans les
paroisses proches de la Gironde.
Dans le relevé de mariages de Barzan, paroisse proche de
Talmont-sur-Gironde (17), figure le mariage, en août 1724,
de René Louis GUILLOTIN, né avant 1704 à Saintes (St-
Pierre), officier de marine, fils de René Louis (o /1684)
et de Marie MENEAU (o /1689), avec Bénigne DÉCARD (o
Barzan ? /1706 + Barzan 8 12 1743), fille de Jacques,
notaire royal et procureur fiscal de Talmont (+ Talmont 1
11 1706) et Jeanne JOSSAND. Ph. Gautret
NDLR Nous avons reçu cette réponse localisant Corme-Royal
et Pisany alors que le numéro 84 était terminé; nous
extrayons de la lettre de Philippe Gautret ce qui complète
notre propre réponse en page 1702-1703.
96-94 GUILLOTIN et LUCAS (St-Domingue, 18°)
Le patronyme GUILLOTIN est bien connu en Charente-Maritime
en général et dans l'île d'Oléron en particulier; pour
mémoire, le célèbre docteur Joseph Ignace GUILLOTIN
(Saintes 1738 - Paris 1814), inventeur de la guillotine.
Dans l'île d'Oléron :
- un des premiers pasteurs protestants de l'île fut
Alexandre Guillotin, qui avait été envoyé de Genève en
1559 et fonda le temple de St-Pierre d'Oléron (Th. de Bèze
"Histoire ecclésiastique", t. 1, p. 116).
- Louis Guillotin, "écuyer, chevalier e l'ordre de St-
Louis, seigneur de la Martière, capitaine des frégates du
roy entretenu de la marine", fut nommé en 1708 capitaine
général des milices garde-côtes d'Oléron (archives dépar-
tementales, B/79).
- tous les guides de l'île signalent, à Saint-Denis, la
maison du sieur Nicolas Guillotin de Fougères, "licencié
ès lois", qui tenta en 1781 d'introduire dans l'île la
culture du mûrier blanc et l'élevage du ver à soie (A.D.
202). M.J. Delrieu
96-97 PAGèS (St-Domingue, 18°-19°)
Les PAGèS étaient nombreux à St-Domingue :
- le vicomte Pierre François Marie de Pagès, capitaine de
vaisseau et auteur d'un "Voyage autour du monde", assas-
siné par ses nègres sur son habitation caféière des Bara-
daires (paroisse Petit Trou des Nippes) en 1792 (cf. de
Cauna "Aux origines des noms de lieux sur le plateau du
Rochelois", in Conjonction). Deux de ses filles revinrent
à Haïti après l'indépendance.
Descendance canadienne : André de Pagès.
- Pierre Paul Pagès, ancien propriétaire de la caféterie
Pagès, ci-devant Griveau, au Haut Moustique, et d'une
maison en ville, paroisse de Port-de-Paix; héritiers, Jean
Pierre Paul Pagès, décédé et sa soeur Marie épouse
CORREISON (indemnité 1830).
- Marie Anne DUFFAU épouse Pagès, héritière à Torbeck de
la cotonnerie Ballix; 38383,33 F (indemnité 1830).
- Daniel Elie Pagès dit Dominique, propriétaire de 6 habi-
tations, 2 hattes, 2 terrains et 2 emplacements au Mire-
balais; 32.663 F; héritiers familles DHOMBRES, BARBASSE,
MOURGUES et PAGèS Jean Charles, Eugénie Madeleine épouse
RIVIèRE et Suzanne Emilie épouse SOLEIROL (indemnité 1831)
- Mais celui qui intéresse Marcel Douyrou est PAGEZ Jean-
Baptiste, Jean et Marie-Anne épouse BROUD-DUCLAND,
héritiers de leur grand-père Jean DUHALDE pour la chau-
fournerie, cotonnerie et place à vivres Duhalde aux Fonds
Bleus (Terrier-Rouge); 1.333,34 F x 3 (indemnité 1829).
Par les DUHALDE, on retrouve des alliances avec d'autres
familles de la région Landes-Côte Basque :
- Marie Martine HARRIET épouse DUHALDE, ayant droit avec
HARRIET Josèphe épouse JEANCHUTS, H. Dominique, H. Marie,
H. Manuelle épouse HARDOY, H. Pierre, LEHEMITS dite
ETCHEVERRY Marianne, ELISABIDE Pierre dit MUCHUR, E. Marie
épouse DUFAUR, E. ARNAUD, tous se présentant comme ayant
seuls droit à la succession de Pierre ETCHEVERRY, ancien
propriétaire d'un emplacement d'une valeur estimée de
1.600 F au bourg d'Ouanaminthe (Nord) (indemnité 1832).
- Les TAUZIN étaient nombreux à St-Domingue (il est
possible que Catherine Tauzin soit à l'origine des biens
de la famille). Les plus connus sont les frères Tauzin,
gros négociants originaires de St-Sever (Landes) et
établis à Bordeaux et au Cap-Français (cf. de Cauna "La
présence gasconne à St-Domingue" in Revue de Borda n° 406,
2e trimestre 1987, p. 168)
- un HARRIET (vraisemblablement landais) était proprié-
taire d'une caféière dans la paroisse de Vallières (cf.
Debien "Correspondance Besselère", RSHHG n° 58, juillet
1945).
- HARISMENDY Thérèse Bertrande, veuve HAZERA, héritière
pour 3/9e de son oncle COCHON Sébastien, ancien proprié-
taire de la caféterie dite Cochon Frères à la Rivière
Laporte (paroisse de Plaisance et Pilote), 2.275 F x 3
(indemnité 1832-1833).
- Jean LARROQUE, propriétaire au Cap-Français d'une maison
rues de Penthièvre et St-Simon n° 188, de 4/5e dans la
moitié d'un îlet, rues Royale et du Chantier, de 24
carreaux de terrain en ville, d'un embarcadère au Terrier
Rouge. Héritiers : familles LAGEYRE, LABORDE, LABATUT,
LARROQUE, GOURRENDON, CASTAINGTS, GAURREGAY; 7.520 F
(indemnité 1831). NB : de nombreux autres LARROQUE ou
LAROQUE à St-Domingue (indemnité 1831).
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Révision 28/12/2004