G.H.C. Bulletin 84 : Juillet-Août 1996 Page 1701

RÉPONSES

95-33 CAILLET (Guyane, Guadeloupe, 19°)

1.2 Jean Baptiste François SALADIN
  (signe "Saladin Jne" = jeune),
  "apotycaire du roi" (1796), maître en pharmacie (1797), 
  pharmacien (1799)
  o Paris (St-Germain l'Auxerrois) ca 1765 (28 ans en 
     janvier 1794)
  + 30 nivôse d 1er pluviôse VII (19/20 janvier 1799), en 
     sa maison rue Courbe, 33 ans,
     déclaré par Simon Joseph Marie Arnaud, 69 ans, 
     habitant propriétaire, et Jean Baptiste Marquille, 32 
     ans, négociant
  x 17 10 1796 Marthe BAUDAIN, fille de + Jacques REGEARD 
     BAUDAIN et Marie Françoise DOUVILLE de LA HOUSSAYE 
     (tuteur élu en justice le 2 5 1787, son frère Jacques 
     Regeard Baudain)
     Parmi les témoins, Michel Raboteau, habitant au 
     Grand-Goave
     o Grand-Goave (St-François)
  1.2.1 Marie Louise SALADIN
     o 10 8 b 26 10 1797, p Jean Marie Saladin, maître en 
          pharmacie, oncle paternel, m Marie Françoise 
          Douville Lahousset (sic) veuve Baudain, habi- 
          tante du Grand-Goave, grand-mère
En outre, on trouve, le 3  nivôse  XI  (24  12  1802),  la
déclaration de la naissance, à St-Marc (Artibonite)  le  8
vendémiaire XI (30 9 1802), de Marie Anne  Léonine,  fille
naturelle de Marie Louise COUTURIÉ,  24  ans  propriétaire
dans les Hauteurs de St-Marc, et de Jean Marie SALADIN, 22 
ans, tailleur, qui s'en reconnaît le père naturel. Ce Jean 
Marie, né vers 1780, est très probablement un fils naturel 
de Jean Marie aîné, alors négociant et célibataire.
                                       B. et Ph. Rossignol
96-10 PÉCOUL Martinique, Guadeloupe, 19°)
Merci  des  compléments  apportés  à  ma   recherche   par
l'article sur les ANDRIEUX (GCH 80 pp. 1568-1570).  Je  me
demande toujours s'il y a une parenté entre  "mes"  PÉCOUL
et ceux de Martinique. Des "Souvenirs de  famille"  disent
que Joseph Dominique PÉCOUL  et  Anne  Élisabeth  ANDRIEUX
(mariés en 1774 : VI 1.5, p. 1569) auraient eu  une  fille
épouse REY de MORANDE  :  ce  patronyme  est-il  connu  en
Guadeloupe ou Martinique ?                  S. de Vilmorin
NDLR Pas de parenté trouvée.  Le patronyme PÉCOUL est très
courant  en  Provence  et  les  Provençaux  sont   arrivés
nombreux aux Iles à la fin du XVIIIe siècle.
96-34 ROBIOU (St-Domingue, Rép. Dominicaine, 18°-19°)
Après vérifications, les registres  du  notaire  DOBIGNIES
sont très lacunaires : on n'en conserve que des épaves, en 
1789, 1796 et l'an XI.
Nous avons fait la recherche aussi au nom  de  DAUBIGNY  à
Port-au-Prince et trouvé seulement :
- 9 2 1751 + Le nommé François d'AUBIGNI, environ 28  ans,
  natif de St-Saturnin du Bois, diocèse de La Rochelle.
- 11 11 1772, mariage de Louis  Mathieu  DAGUIN,  fils  de
  Louis et Elisabeth DOUGÉ, natif de ND de l'Assomption de 
  Port-au-Prince, mineur, avec Marie Rose DAUBIGNI,  mulâ-
  tresse libre, veuve  de  Jean  Baptiste  DELISLE,  fille
  naturelle de Nicolas Daubigni, habitant, et de la nommée 
  Angélique GRESSE, née à Jacmel et domiciliée à l'Ance  à
  Veaux.                               B. et Ph. Rossignol
96-46 VILAIN (Martinique, 18°-19°)
Une correction à la page 1637 :
lire famille originaire de Malines (et non Malmer),  entre
Bruxelles et Anvers.
Comment se renseigner sur les départs  d'Anvers  vers  les
Antilles et la généalogie de  la  famille  VILAIN  XIII  à
Malines ?                                       
Y aurait-il une parenté entre  François  VILAIN  et  celui
chez qui il était, Jean GUERTSEN dit de BAERE,  protestant
allemand  naturalisé,  né  vers  1618,  marié  avec  Marie
VESTRADE (o L'Écluse en Flandres ca 1636, + Le Carbet 30 7 
1711, bx  30  7  1686  Bernard  DELRUP,  né  à  Meulin  en
Hollande, naturalisé en 1690 et décédé au Carbet le  10  3
1702) ?
Toutes ces informations viennent de "Personnes et familles 
à la Martinique au XVIIe".                       J. Bonnet
NDLR  Sur  les VILAIN XIII,  voyez les références  données
dans le "Répertoire des généalogies françaises  imprimées"
du colonel Arnaud. Malheureusement nous n'avons aucun  des
ouvrages mentionnés. Signalons par ailleurs  qu'il  existe
des associations de généalogie en Belgique.
Nous avons trouvé sur Internet l'adresse suivante :
ARCHIEF EN STADSBIBLIOTHEEK (MECHELEN/MALINES)
Steenweg II B-2800 MECHELEN.
Il doit s'agir des Archives.
96-48 FABRE-DOMERGUE (Martinique)
Dès mon retour à la Martinique je vous ferai parvenir  des
informations précises, mes dossiers s'y trouvant. Mais  je
peux déjà vous donner certaines indications :
Un des ancêtres  de  la  famille  FABRE  était  notaire  à
Toulon.
Son fils Pierre était chirurgien à Marseille et son petit- 
fils Etienne a joué un rôle important sous  la  monarchie;
il était directeur des postes royales à Lyon et  confiseur
(le sucre était alors une denrée fort rare).
Le fils d'Etienne, Philibert, baptisé à Marseille,  épousa
Laure REYNOIRD, d'où Louis, qui s'est rendu  à  la  Marti-
nique, avec un de ses frères dont les descendants ne  sont
plus dans l'île actuellement.
Louis s'est marié deux fois, à St-Pierre, la deuxième fois 
avec une REYNOIRD;  son  fils,  qui  s'appelait  également
Louis, a épousé Laure DOMERGUE, fille de Guillaume et Rose 
ASSELIN. Leur fils a épousé  Aline  de  REYNAL  de  SAINT-
MICHEL et il est mort pendant la catastrophe de 1902.
Il me semble que la famille DOMERGUE venait du Rouergue.
                                                  M. Fabre
NDLR  Merci de ces premiers éléments.  Nous serons heureux
de publier les précisions annoncées. 
96-49 LEBORGNE de BELLE ISLE (Acadie, Louisiane, 17°)
(réponse p. 1638) Même si ce n'est pas l'objet du bulletin 
il me paraît utile  de  préciser  qu'Anastasie  de  SAINT-
CASTIN, épouse d'Alexandre LEBORGNE (1.3), était la  fille
de Jean Vincent baron de  Saint-Castin  en  Béarn,  ancien
enseigne du régiment de Carignan,  qui,  pendant  25  ans,
jusqu'en 1701, défendit l'Acadie des visées des  puritains
de Boston. Il épousa  en  1684  Pidianske  Marie-Mathilde,
fille de Madokawando, sagamo  (chef)  des  Pentagouets  et
bashaba (chef souverain) de la  confédération  des  tribus
abénaquises, catholiques.
A l'emplacement de son camp, à l'embouchure de la  rivière
Pentagouet, dans le Maine (USA), s'élève  aujourd'hui  une
ville appelée Castine en son honneur,
Le mariage eut lieu à Port-Royal, le 4  décembre  1707,  à
l'issue  du  siège  repoussé  des  colons  américains  qui
étaient  pourtant  quinze  fois  plus  nombreux  que   les
défenseurs. Port-Royal fut pris définitivement en 1710  et
les proportions étaient alors de vingt contre un.


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Révision 28/12/2004