G.H.C. Bulletin 83 : Juin 1996 Page 1657
Une descendance des DESBONNES de Guadeloupe
à St-Martin, Anguille, Les Saintes
DESBONNES BELASSE, qui était officier municipal, est "mort
tragiquement dans les eaux de l'étang de Marigot" à 60
ans, le 10 avril 1792...
Avant Jean Philippe (o 1774) et Blaise Alexandre (o 1777,
x Anne WILLIAM WATSON), il avait eu Marie Mélanie (o août
1770 ax Jean François CONSTANT, bx 1824 Honoré Henry
Isidore BLANC); et, après eux, Marie Sauveur (o ca 1780 x
1805 Pierre Daniel BEAUPERTHUY), Louis (o 1781 x Marie
Julie Elisabeth BEAUPERTHUY) et Richard (o 1784). Mais,
après 1824, on ne trouve plus da s les registres de St-
Martin au nom de DESBONNES que les enfants de Philippe, le
cordonnier, dont la plupart des frères et soeurs avaient
quitté St-Martin après le décès de François DESBONNE
BELASSE, y laissant leur mère Marie-Thérèse SELLIER, pour
retourner en Guadeloupe, à Ste-Rose.
COOPÉRATION
de Jean Pierre Moreau : St-Christophe française ou St-
Kitts anglaise ? (pp. 1380-1381)
Philippe Rossignol omet mon "Petites Antilles de
Christophe Colomb à Richelieu" parmi les sources. C'est
assez décourageant de constater une telle omission dans
une revue qui a par ailleurs publié, sous la plume de
Pierre Bardin, un bon compte rendu de l'ouvrage, car je
crois y avoir apporté quelques éléments nouveaux sur St-
Christophe.
NDLR Nous battons notre coulpe et sollicitons votre
pardon : le but de l'article n'était pas de donner une
bibliographie complète mais de mettre en garde contre les
"colportages" fait dans les guides touristiques quand il
s'agit de l'Histoire et de corriger de grossières erreurs.
C'est pour cela que nous n'avons cité que deux sources :
un chroniqueur et une liste chronologique des événements.
Votre remarque nous permet de rappeler l'annonce de votre
livre faite en page 561 (n° 37, avril 1992) et le compte
rendu en page 569 (n° 38, mai 1992).
de XavierTinchant : LAFFITE(p. 1618)
Mon arrière-grand-père, Jacques TINCHANT, s'est marié
en 1822 à La Nouvelle-Orléans et son contrat de mariage a
été passé dans cette même ville, le 26 septembre 1822,
devant Me (Marc) LAFITTE, désigné comme "public notarian".
Y a-t-il des éléments permettant de penser que ce notaire
était membre de la famille étudiée ? Actuellement je tente
de rechercher l'acte original, avec l'aide de mes corres-
pondants à La Nouvelle-Orléans, car la copie que j'en ai
ne me paraît pas très crédible.
de Bernadette et Philippe Rossignol : CELLON (p. 1601)
Nous avons cherché ce nom dans les tables décennales de
Capesterre de Guadeloupe jusqu'en 1884, sans rien trouver;
il faudrait en conclure que le mariage et la naissance des
enfants se passèrent sur une autre commune... Le lien
n'est donc pas encore établi avec la famille étudiée.
TROUVAILLES
d'Eugène Bruneau-Latouche : Des ROY de Martinique à Marie-
Galante
Le 7 mai 1731, on trouve à Grand-Bourg de Marie-Galante le
mariage d'Antoine de JARRIER, écuyer, sieur de LA BESSE,
seigneur de TRACHèSE, aide-major de milice, natif de la
paroisse de Clermont en Auvergne, fils de Jean, sieur de
LA BESSE, et de Catherine GÉVAUDAN, avec Marie Luce ROY,
née au François (Martinique), fille de Nicolas, capitaine
de milice, et de Marie Rose GOBERT.
NDLR Nous en profitons pour rappeler que Marie-Galante
dépendait directement de la Martinique, et non de la
Guadeloupe, jusqu'au milieu du XVIIIe siècle et que
presque toutes les charges étaient tenues par des Marti-
niquais : il n'est donc pas étonnant de retrouver des
ascendances martiniquaises grâce aux registres de Marie-
Galante...
Par ailleurs il y avait en effet à Marie-Galante toute une
famille JARRIER d'Auvergne, avec les branches TRACHèSE, LA
BESSE, LA CHASSEIGNE, DES ROCHES.
de Roger Touton : Registre de La Flotte en Ré
"Le quinziesme du mois de decembre 1738 fut par nous
prestre et cure soubsignés inhumé le corps du père patrice
françois GROGAND de l'ordre des fréres mineurs cy devant
curé de Dondon aux isles de lamérique.
La sépulture s'est
faite dans l'église de cette paroisse en presence des
sieurs françois BARAL prieur de Périgny, BOUQUAIN curé de
St Rogatien, Mr BRIZARD vicaire de St Martin, les pères
O'KELLY de l'ordre de St Augustin aumonier du fort dela
Prée et ALèGRE de l'ordre de St Dominique prédicateur de
cette paroisse, de Nicolas PAYAND et de plusieurs autres.
F. MORINEAU ptre curé de la Flotte."
de Michel Rateau : La traite aux archives des Pyrénées
Atlantiques (AD 64, 35 J 30, dossier 3)
Un document traitant de St-Domingue rappelle que "le sieur
Claude RABOT, 46 ans, homme fort et vigoureux, a fait les
deux derniers voyages pour le compte de Monsieur
GIRAUDEAU, de cette ville (Pau ? une ville de la région
?). Il arriva ici (où ?), à la fin de juin 1741, de Guinée
et de St-Domingue, dans le navire français de cette île
qu'il commandait, 1577 captifs et 90 onces d'or de la Côte
d'Or"..."En 1742, il a commandé le même navire pour St-
Domingue, avec forte cargaison..."
D'autres notes sur :
- Louis DARTARIK (?) pour la traite;
- Jacques RABITEAU, armateur, dont une facture;
- un document en français, de Hambourg, Allemagne, 1752,
sur la traite;
- une lettre de M. MONTY à M. ROSTAN, du 28 août 1750, au
sujet de la "traite des nègres" vers la Louisiane, sur le
navire "Le Robuste". M. Monty semble être l'armateur et a
fait construire le navire en société avec M. FÉGER. Sont
également cités M. de LA PORTE, le maréchal de NAVAILLES,
M. CASAUBON (de Biarritz ?); note sur l'armement du
Robuste.
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Révision 28/12/2004