G.H.C. Bulletin 82 : Mai 1996 Page 1640
QUESTIONS
96-73 CADOU (Guadeloupe, 19°)
Avez-vous la date de naissance de Pierre CADOU, fils de
Gilles Laurent et de Louise Perrine SERPIN, frère de
Claire dite Clara (née à l'Anse Bertrand le 8 8 1803) ? Ce
serait entre le 30 4 1801 (mariage des parents à l'Anse-
Bertrand) et le 20 5 1804, décès de la mère au même lieu,
mais ce décès n'a été déclaré que 10 ans après, le 19 9
1814 ! La naissance de Pierre aurait-elle été faite aussi
en 1814 ?
Ce Pierre CADOU, mon ancêtre direct, épousa le 8 6 1836 à
la Baie-Mahault, Henriette CAUBY, fille de Dominique et
Marie Paule MONTIER-MONTIGNY, née à Baie-Mahault ca 1801.
Ils eurent deux jumeaux, nés à Pointe-à-Pitre le 4 11
1838, mon arrière-grand-père Pierre Alcine et Laure
(épouse du comte Emile de KÉRATRY).
Auriez-vous d'autres informations sur Pierre CADOU ? Je
suppose qu'il est mort à Paris, chez sa fille la comtesse
de Kératry. En revanche sa femme, Henriette Cauby, devait
habiter chez Pierre Alcine (et sa femme Emilie LEGLOUëT),
devenu précepteur à Fourmies (59) et c'est chez lui
qu'elle a dû décéder.
Sait-on pourquoi les époux se sont séparés en arrivant en
métropole et pourquoi chacun est allé vivre chez un des
deux jumeaux ? C. Lalot
96-74 PIÉON (Guadeloupe, 19°)
Christian Schnakenbourg signale qu'Eugène PIÉTON (voir
index de GHC et en particulier pp. 1407, 1446), inconnu
directement dans les actes d'état civil de Guadeloupe, a
été actionnaire de l'usine Darboussier. Nous recherchons
tout indice sur lui. M. et P. Frustier
96-75 CASANOVA (Martinique, 19°)
Nous recherchons toute information (ascendance, etc.) sur
Eva CASANOVA, née à Ste-Marie le 10 juin 1886, qui épousa
Lucien RICHARD, né à Lignac (Indre), le 7 juillet 1872.
M. et P. Frustier
NDLR Nous n'avons pas trouvé le patronyme Casanova dans
les tables décennales de Ste-Marie, consultées de 1854 à
1873 (fin des registres microfilmés; les suivants, à Aix).
96-76 Etudes de médecine et de chirurgie aux Antilles
Première question : un conseiller municipal qui était en
même temps "chirurgien aux rapports" à l'Etat major en
1848 pouvait-il être autre qu'un colon ? Un membre des
troupes venu de métropole n'aurait pas été conseiller
municipal ?
Seconde question : était-il possible de faire sur place,
entre 1830 et 1845, des études de médecine ou était-on
obligé de repartir pour cela en métropole ? Et fallait-il
à l'époque un diplôme pour exercer la fonction de
chirurgien ? J. Suchet
NDLR Effectivement, on devait aller en métropole faire ses
études et obtenir ses diplômes de chirurgien ou de
médecin. Nous vous conseillons la lecture des nombreux
articles sur les chirurgiens publiés dans "Généalogies du
Sud-Ouest" (bulletins 28 et 29). Mais un "métropolitain"
pouvait aussi s'établir aux îles et y devenir conseiller
municipal. De qui s'agit-il ?
96-77 RANCIER (St-Domingue, 19°)
Un soldat nommé RANCIER (père de mon arrière-grand-père
Tomás RANCIER) fit partie de l'expédition Leclerc à St-
Domingue, en 1802. Les archives de ma ville natale,
Santiago de los Caballeros (République dominicaine) ayant
brûlé en 1863, je ne peux pas retrouver cet ancêtre.
J.G. Campillo Pérez
96-78 BRULEY (Guadeloupe, 19°-20°)
Mon aïeule Marie Valentine Zoé BRULEY, veuve de Jules
Emile LA BARBE, mourut à Basse-Terre, rue Dugommier, en
1941. Lors du mariage de mon père Gabriel en 1921, elle
était retournée vivre à Basse-Terre alors que son mari,
mon grand-père, alors âgé de 73 ans, était fixé en
banlieue parisienne. Je ne sais rien de son ascendance ni
de son lieu de naissance, qui ne sont pas indiqués sur son
acte de décès. Pourtant, si elle retourna en Guadeloupe,
loin de son mari et de ses fils et bien avant sa mort,
c'est qu'elle devait y avoir de la famille ou quelques
biens comme moyens de subsistance. Qui pourrait me
renseigner ? F. La Barbe
NDLR Voici peut-être une piste : Marie Elisabeth CROSNIER,
née à Basse-Terre le 10 9 1844, était fille de Jean
Baptiste, chevalier de la Légion d'Honneur, capitaine au
2ème régiment de la marine, commandant de place à Basse-
Terre, et de Louise Agathe BRULEY. Elle épousa à Basse-
Terre, le 15 9 1862, Charles Louis Zacharie PEDEMONTE,
écrivain de la marine, né aussi à Basse-Terre le 13 7
1838.
96-79 VALETTE (Guadeloupe, 17°)
Par leur fille Alette HÉLIN, je descends, comme le poète
POIRIÉ dont vous fîtes dans un numéro ancien l'ascendance,
de Raymond HÉLIN (ou HELINCK) et Alette VALETTE,
hollandais de la RPR.
Alette VALETTE, veuve HÉLIN, veuve BENETEAU, veuve LOUET,
est décédée aux Saintes Terre de Haut en 1741. Sur l'acte
de décès on la dit âgée d'environ 105 ans, ce qui la
ferait naître vers 1636 et non vers 1650 comme vous
l'indiquez.
Y aurait-il deux VALETTE, Alette et Alida ? F. La Barbe
NDLR N'oubliez pas, quand vous vous référez à un article
de GHC, d'indiquer la page, pour éviter à la secrétaire de
s'énerver et perdre du temps Merci. Il s'agissait de la
page 58 (GHC n° 7).
En effet, depuis 1989, Yvain Jouveau du Breuil, auteur de
l'article, avait retrouvé le décès de "honorable femme
Héleine Alette Valette veuve Beneto" (voir en particulier
son article sur "Les Saintois au XVIIe siècle", GHC 81,
pp. 1580-1585). La source sur l'âge, non reportée dans
l'ascendance du poète à la présentation forcément abrégée,
venait du recensement de la RPR de 1687 (cf note 24 p.
1585) où elle est dite âgée de 36 ans et du recensement de
1664 où elle est âgée de 13 ans. Elle avait donc environ
90 ans à son décès, ce qui devait sembler un âge plus que
canonique au curé : il faut toujours se méfier des infor-
mations données au décès, surtout des personnes âgées...
96-80 RABOTEAU (Antilles, Guyane, Louisiane)
Je suis à la recherche de toutes personnes du nom de
RABOTEAU (deux figurent sur les listes d'embarquement de
Nantes mais que sont-ils devenus ?). Si vous en trouvez au
cours de vos recherches, pensez à les signaler !
B. Raboteau
NDLR Connaissez-vous aux archives départementales de
Nantes le fonds des secours aux réfugiés de St-Domingue où
figure Pierre Jean RABOTEAU, né à La Rochelle, habitant
propriétaire à Maribaroux et l'Artibonite, resté dans
l'île avec le général FERRAND, tandis que sa femme, née
POIRIER (o ca 1772), est réfugiée ? (P 118; formulaire, an
II; cité dans "Les réfugiés et les déportés des Antilles à
Nantes sous la Révolution" de Marcel Grandière, Soc. Hist.
de la Guadeloupe, n° 33-34, 1997).
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Révision 28/12/2004