QUESTIONS
96-64 COUET ou CAUHET (Martinique, Canada, 17°-18°)
Je recherche des informations sur Louis COUET (signe
CAUHET) qui, d'après un dictionnaire de généalogies
canadien, "né vers 1692, fils d'Adrien et de Marie
CATHERON, de St-Eloy, Fort-St-Pierre, île de la Marti-
nique, se marie à Québec le 10 mars 1725 à Charlotte
LAROCHE, fille d'Innocent et de Marie HARBOUR. Le 13 août
1726, Louis Cauhet fait réhabiliter son mariage à la
Pointe-aux-Trembles et l'acte nous apprend qu'il est ori-
ginaire de Boissy-St-Léger, diocèse de Paris."
Il semble que plusieurs Couët ont exercé des fonctions
importantes dans l'administration de la Martinique :
étaient-ils parents ? étaient-ils originaires de la même
région de France ? E. Larivière
NDLR La notice que vous nous communiquez est confuse et il
faudrait relire attentivement les deux actes de mariages.
En effet, d'une part, il n'y a pas de paroisse St-Eloy au
Fort-St-Pierre et, d'autre part, il ne peut être de
Martinique et du diocèse de Paris. C'est peut-être sa mère
qui est de Martinique. Mais les registres de St-Pierre
antérieurs à 1763 ont disparu. En outre, les noms de
Couet, Cauhet, Catheron ne figurent pas dans les
recensements de la Martinique du XVIIe siècle.
Dans la Correspondance des gouverneurs de Martinique (C/8)
on trouve en effet : Couët, commissaire aux guerres
(1733), Jacques Couët, marchand à Marie-Galante (1724),
Charles Couët de Montbayeux, né à Paris (St-Louis) en
1710, enseigne puis lieutenant, mort en 1738. Mais tous
sont postérieurs à la personne recherchée.
96-65 AUGUSTE (Guadeloupe, 18°-19°)
Philippe AUGUSTE serait né le 0 juin 1789 à Pointe-à-
Pitre (pas trouvé dans les registres). Selon la tradition
familiale, la famille était originaire du Maine-et-Loire.
Il aurait servi dans l'armée impériale et, sur le chemin
du retour de France vers la Guadeloupe, décida de rester
aux Etats-Unis (état de Virginie). Je ne sais pas la date
exacte de son immigration mais il s'est marié en Virginie
en novembre ou décembre 1812, à 23 ans.
Son père s'appelait Pètre (Pierre ?) François AUGUSTE; il
serait né en Guadeloupe (pas de date ni de localité) et
serait mort vers 1809 "aux Antilles suite à une calamité
naturelle". La mère de Philippe s'appelait Céleste (nom de
famille inconnu).
La tradition familiale est plutôt riche en calamités
naturelles puisque la raison qu'elle donne pour que
Philippe n'ait pas continué son voyage vers la Guadeloupe
est qu'il aurait appris que l'île avait été détruite par
un tremblement de terre ! La vraie raison, plus vraisem-
blable, serait l'occupation de l'île par les Anglais vers
1810, surtout si, en effet, il était militaire.
Je n'ai pas d'autres informations du côté de la Guade-
loupe. Philippe est resté aux Etats-Unis et a eu des
enfants dont un fils militaire mort en 1864 pendant la
guerre civile des Etats-Unis. N. Hoca
NDLR Nous vous suggérons de consulter les recensements
révolutionnaires (sur microfilm au CARAN, voir vers la fin
du répertoire SOM 5/Mi) de l'an IV ou de l'an V, à Abîmes
(début du G1/500) et Port de la Liberté (Pointe-à-Pitre)
(milieu du G1/501), pour voir si la famille s'y trouvait
vraiment (mais c'est un travail de patience !) et, si
c'est le cas, de reprendre le registre de Pointe-à-Pitre à
l'époque révolutionnaire car tous les actes n'ont pas été
répertoriés sur les tables par la suite.
96-66 Entrepreneurs de moulins (Guadeloupe, 18°)
Sur le moulin de l'habitation-sucrerie de GISSAC à Sainte-
Anne (voir GHC p. 1563), on lit les initiales H-K, qui
sont peut-être celles du constructeur. Des recherches dans
les registres paroissiaux puis dans les registres de
notaires m'ont donné les éléments suivan s (pour Sainte-
Anne seulement car j'ai d'autres références de
constructeurs de moulins ailleurs en Guadeloupe) :
- Sainte-Anne, 15 juin 1781, inhumation "de feu Jean
HAMILTON KENNEDY, hirllandais de nation et résidant depuis
plusieurs années en ce bourg, muni des sacrements des
mourants, âgé d'environ 48 ans." Le témoin (outre "REGIS"
dont on voit la signature pour d'autres inhumations) est
HART D.M. La "nation" pourrait être lue, bien sûr,
"hollandais" mais le point du "i" est bien marqué et le
patronyme semble plutôt irlandais. Qui a déjà rencontré ce
personnage ?
- Jean ou John GEDDES, "entrepreneur de moulins,
d'Antigue" apparaît dans quelques actes notariés en
décembre 1777, 1782 et au mariage de sa fille avec un
charpentier de moulin. C. Naine-Lafages
96-67 FOACHE (Antilles)
Quel est le titre exact des volumes signalés par Pierre
Jourdan sur les FOACHE (GHC p. 1567) ? E. Delobette
NDLR Sans doute : "Mémorial d'une famille du Havre" par M.
Begouën-Demeaux, Le Havre 1951-1967, 5 vol. (référence
trouvée rapidement dans le "Répertoire des généalogies
françaises imprimées". Merci au colonel Arnaud !)
96-68 GAUGY (Antilles, 18°-19°)
Depuis dix ans je fais des recherches sur mes ancêtres
antillais et j'aimerais savoir si d'autres que moi s'inté-
ressent aux GAUGY. C'est une famille noble de Normandie,
connue depuis la fin du XVe siècle, dont, au 6e degré,
Antoine de GAUGY, écuyer, sieur de La Roserais, né le 18 9
1695, épousa le 6 mars 1720 Henriette de GROUCHET (et non
GROUCHY comme orthographié dans GHC p. 1430, 94-152),
fille de Pierre, écuyer seigneur de Soquence, et de
Magdeleine LE COURTOIS. Leur fils Antoine, parti pour la
Martinique et époux d'Ursule BAGOURD est sans doute le
grand-père de mon aïeule Henriette Ursule Etienne
Guillaume de GAUGY qui épousa Joseph Robert BULLOCK et eut
au moins deux enfants :
1 Henry de GAUGY BULLOCK, mon aïeul, né à la Barbade
2 Henriette Stéphanie BULLOCK, née à La Barbade
x Cellette (41) 10 8 1831 Alexandre Louis Edouard VAN
SCHALKWYCK de BOISAUBIN, fils de Bon Vincent et de
Louise DOUILLARD MAHAUDIèRE (cf GHC p. 1008)
o Morristown, New Jersey, 6 9 1804
Y avait-il d'autres frères et soeurs Bullock ?
J. Bourdonnais
NDLR Nous supposons que vous connaissez l'article "Gaugy"
dans La Chesnaye-Desbois. Il y est indiqué que c'est à
Rouen , par contrat de mariage du 12 mars 1720, qu'Antoine
épousa Henriette GROUCHET de SOQUENCE (Grouchy est
l'orthographe donnée à la Martinique) et en eut deux
filles et Antoine Henri, qui se maria par contrat au Fort
Royal le 13 avril 1751 (mariage le 4 5) avec Marie Ursule
BAGOUR et fit enregistrer ses titres de noblesse au
conseil souverain le 5 décembre 1759 (nous ne savons pas
si cela fait partie des registres conservés). Ils eurent :
1 Antoine Charles o Fort Royal 20 2 1752
2 Ursule Rose o 24 6 1754
3 Antoine François o 5 12 1759
Page suivante
Retour au sommaire
Révision 28/12/2004