G.H.C. Bulletin 81 : Avril 1996 Page 1579

ÉDITORIAL

     Historiens et archivistes ne nous oubliez pas !
Ce bulletin,  qui est  aussi le  vôtre,  même si le mot de
généalogie  est  premier  dans  le titre,  a  beaucoup  de
difficultés à annoncer certaines nouvelles. Soutenances de
thèses,  colloques, conférences, nouvelles intéressant les
Archives ne nous parviennent que par des canaux  détournés
et ... le plus souvent trop tard.
     Nous ne pouvons croire que c'est par indifférence  ou
mépris car un certain nombre d'entre vous nous fournissent 
des articles qui permettent à notre bulletin  d'avoir  une
qualité que d'autres nous envient. Mais apprendre la tenue 
d'un colloque intéressant en partie les  Antilles  par  un
correspondant des U.S.A. alors que plusieurs  des  membres
de l'association vont y faire des conférences...    

Références à la BN (Bibliothèque nationale)

  Réflexions d'un lecteur
     En page 1578 de GHC  (96-41),  NDLR  recommande  à un
étudiant de maîtrise de lire la thèse de Gabriel Debien  à
la BN. Or je sais bien que la BN inscrit les étudiants  de
maîtrise, que, quel que soit le niveau du lecteur,  il  ne
serait pas commode de ne lire à la BN  que  les  documents
que l'on ne peut trouver que là et d'aller  ailleurs  pour
tous les autres. Ainsi, il doit arriver que  l'on  demande
un Que Sais-Je ? à la BN. Mais la théorie  des  bibliothé-
caires est  la  suivante,  que  les  hauts  fonctionnaires
expriment sans doute avec la prudence et l'à-propos des... 
hauts fonctionnaires, cette théorie est donc que la BN est 
obligée d'accueillir des lecteurs  qui  devraient  relever
d'autres bibliothèques pour la totalité ou la majorité  de
leurs lectures si, précisément, les  autres  bibliothèques
étaient suffisamment dotées. Mais si un document  peut  se
trouver ailleurs qu'à la BN, c'est précisément une thèse. 
     Finalement, NDLR a peut-être eu raison de recommander 
la lecture d'une thèse à la BN dans la mesure où il serait 
commode de regrouper ses lectures mais une telle rédaction 
pourrait susciter une incompréhension épidermique chez les 
responsables de la BN qui la liraient.
NDLR prend bonne note de votre juste remarque et s'effor- 
cera d'en tenir compte à l'avenir.

Nouvelles des Archives
 Chantal Cosnay
     Je ne résiste pas à l'envie  de  vous  communiquer  le
plaisir et l'impression que  donne  la  nouvelle  salle  de
lecture d'Aix : c'est beau ! Toute la partie accueil a  été
agrandie et le patio, avec la sculpture ruisselante  d'eau,
est devenu le coeur d'un carré  dont  la  partie  nord  est
entièrement réservée aux lecteurs.
     Quand vous viendrez à Aix, vous trouverez  un  parking
pouvant accueillir  une  cinquantaine  de  voitures,  garni
d'arbres qui fourniront, plus tard, de l'ombre en été.
     Du parking, vous franchissez  un  pont  traversant  un
ruisseau de cailloux. Le bâtiment, côté extérieur,  est  de
couleur ocre. Lorsque la porte  externe  est  fermée,  elle
fait bloc avec le mur, comme si c'était  le  mur  lui-même.
Vous franchissez un sas et  vous  retrouvez  dans  le  hall
d'accueil pour les formalités réglementaires,  inscription,
carte magnétique  (coût  100F),  photographie  instantanée.
Une cafette est à votre disposition sur la gauche.   
     Au premier étage se trouve la salle de lecture.  Vous
connaissez le CARAN :  celle  d'Aix  l'évoque.  Spacieuse,
claire, toute en bois clair, lumière  indirecte,  ambiance
feutrée... Nous avons  non  seulement  une  salle  capable
d'accueillir cent lecteurs mais  aussi  une  salle  conçue
avec goût et élégance. Ce n'est rien de le dire, tout  est
dans la sensation, dans l'invisible. Même la  lumière  est
invisible et l'on se demande : "mais d'où  vient  l'éclai-
rage ?" : du jour; un système de fenêtres obliques sur  le
côté et au plafond donne la lumière  sans  le  soleil.  La
luminosité varie soit au cours de la journée soit selon le 
temps qu'il fait. Jeux de lumière en plus !
     En résumé, sobriété et élégance, bref, le bon goût  !
Déjà, il était  agréable  d'effectuer  des  recherches  la
beauté du lieu ajoute un plaisir supplémentaire.
     Le reste est comme à Paris :  une  salle  des  inven-
taires, dans une salle-couloir, la commande des  documents
sur ordinateur, la possibilité de réserver à l'avance  les
documents, etc.
     La salle des microfilms était pleine dès la  première
journée.  Mais  ceci  est  facilement  modifiable   :   en
changeant  la  place  des  onze  lecteurs  de   microfilms
actuels,  à  la  perpendiculaire,  il  est  possible  d'en
tripler le nombre actuel. 

Révision 28/12/2004