G.H.C. Bulletin 78 : Janvier 1996 Page 1527
RÉPONSES
-E171 Pélagie FLEURIAU née d'ERNEVILLE.
Les FLEURIAU de Louisiane sont signalés dans "Au temps des
Isles à sucre" (Karthala 1987) (p. 23) et ma thèse (voir
son index), à la suite de ceux de St-Christophe et New
York (protestants, cousins de FLEURIAU de St-Domingue et,
comme eux, originaires de Châtellerault), naturalisés en
1686 et qui sont peut-être à leur origine. J. de Cauna
95-18 RASTEAU et SEILLAIRE (SAILLAIRE) (St-Domingue, 18°)
Sur le nom de RASTEAU, très répandu à St-Domingue sous
diverses orthographes (de RASSETEAU à RâTEAU), voir "Au
temps des Isles à sucre" p. 22 (parentés rochelaises dont
FLEURIAU, SEIGNETTE, etc.) et p. 61-62 (prénoms et habi
tations des RASTEAU à St-Domingue et présence en Haïti
après l'indépendance : pas de Paul RASTEAU). Voir aussi
l'index de ma thèse sur l'habitation Fleuriau. J. de Cauna
95-75 LEON (St-Domingue, Jamaïque, 18°) SIG
François LÉON était propriétaire de la caféterie Léon à la
montagne du Port-de-Paix dont hérité, en qualité de léga-
taire universelle, Marguerite Pauline LABADIE, veuve SOBRE
en premières noces et TERRIEN en secondes.
Elle est également légataire de l'indigoterie et terrain
en dépendant du sieur Pierre ROUYER au Moustique (Port-de-
Paix), l'ensemble indemnisé pour 10.365F en 1829.
On trouve également, dans l'Indemnité de St-Domingue,
Bernard de LÉON y CALCEDO, héritier de plusieurs habi-
tations au Mirebalais en 1832, apparemment sans rapport.
Le nom de LÉON est répandu dans la communauté de la
"nation portugaise" (juifs séfarades) du Sud-Ouest
(Bordeaux, Bayonne, Peyrehorade, etc.). Voir à ce sujet la
thèse de Jean Cavignac (NDLR voir GHC 56 page 961).
J. de Cauna
95-113 de LAROCHE (Gers, Guadeloupe, 19°)
Les réponses que je peux donner à Lucile Bourrachot (p.
1479) ne viennent pas de moi; les voici :
Le prénom du premier mari de Louise BOUVIER est Ambroise
Vincent de GONDRECOURT (GHC p. 1433, NDLR).
Généalogie LARROCHE (Guy Ffrench)
1 Etienne (Henri d'après mes papiers) de LARROCHE
x Marie Louise BOUVIER
ax Ambroise Vincent de GONDRECOURT
1.1 Nicolas François Emile de LARROCHE, lieutenant de la
première compagnie de chasseurs de couleur au Petit-
Canal, habitant propriétaire au Morne-à-l'eau
o Fleurance (Gers) ca 1797 (66 ans en 1862)
+ 1868 (où ?)
x Petit-Canal 10 2 1827 Françoise Elise CRAMESNIL de
LALEU (dite Maman Yaya)
o Petit-Canal ca 1812 (peut-être 7 3 1811 avec une
jumelle, Clémentine)
1.1.1 Aulus de LARROCHE
x Anna CADUC de LA RÉOLE
1.1.1.1 Eugène de LARROCHE (+ 1947)
x Lydie de BEAUPERTHUY
1.1.1.2 Octave de LARROCHE (+ 1937)
x Berthe LAPIERRE de MELINVILLE
(la suite appartient au XXe siècle)
Je rappelle que je suis toujours tracassé par cette
famille GONDRECOURT car, s'il n'y a pas de lien avec les
HURAULT, la mère est une BOUVIER; or il y avait en
Guadeloupe une famille BOUVIER, arrivée assez récemment
semble-t-il. Que sait-on sur elle ? J. Bonnet
95-116 Etiquettes de bouteilles de rhum
En page 1478, il est indiqué que les étiquettes étaient
sans doute rares avant 1970. Or la maison PAILLèRE,
négociants en vin de Bordeaux, qui était solidement
implantée au 84 quai des Chartrons au siècle dernier,
possédait des plantations de cannes à sucre "aux îles" et
fabriquait et distribuait le rhum "Pepita" dont l'éti-
quette représentait "un buste de femme coiffée d'un grand
chapeau". Ce serait l'épouse d'un Léo PAILLèRE, négociant,
qui, belle femme, aurait servi de modèle. Ce Léo Paillère,
avec l'aide de son fils Daniel (Dany), a joué un rôle
important dans la Résistance à Bordeaux, dans le cadre du
réseau "Buckmaster", renseignant Londres sur les
mouvements de navire du port de Bordeaux (cf Histoire de
Bordeaux, Ch. Higounet, Bordeaux au XXe siècle). Le père
de Léo Paillère était prénommé Numa et ces Paillère
seraient descendants des PALLIèRE, peintres ou sculpteurs
à Bordeaux surtout, mais dont le "Bénézit" ne permet pas
de suivre la généalogie avec précision. Une page publi
citaire d'un numéro spécial de "L'Illustration économique
et financière de la Gironde" supplément au n° du 2 août
1924, présente les Produits Pepita. A. Labatut
NDLR Merci de ces précisions, qui ne sont pas en contra
diction avec l'informa n donnée par Henri et Denise
Parisis : relisez la page 1478 qui différencie bien le
"rhum local", en général sans étiquette avant 1970, du
moins en Guadeloupe, du rhum exporté (en tonneaux, de
diverses provenances, surtout commercialisé à partir de
Bordeaux et avec étiquette).
La secrétaire en profite pour remercier ceux d'entre vous
qui lui ont envoyé des étiquettes et pour signaler aux
personnes intéressées deux publications assez récentes :
"Le livre de l'amateur de rhum" (Daniel BriandS-SRobert
Laffont, 1987) et "Les Antilles au fond d'un verre" (Les
éditions du Pélican, 1988).
95-139 de BEAUNAY (St-Domingue)
1) Voir le fonds "de BEAUNAY" aux archives départementales
de la Gironde (1Mi B16) * :
- "partage des biens d'Abraham de BEAUNAY, seigneur DU
TOT, époux de Catherine de GRASSE" au Quartier-Morin, en
1748 (en fait Abraham Alexandre de BEAUNAY, seigneur DU
TOT, époux de Françoise Catherine de GRAFF, 1710-1762).
Propriété du marquis de FAYET, 16 rue de Naples, Paris 18e
- "inventaire après décès de Laurent de GRAFF" : biens
estimés à 190.000 livres, dont une sucrer e au Quartier-
Morin avec cinq chaudières et plus de 120 esclaves.
- "succession de Marie Anne DIEULEVEULT, épouse en 3èmes
noces de Laurent Corneille LE DRAN seigneur de GRASSE"
(sic, pour Laurens Cornille BALDRAN de GRAFF, selon son
acte de naissance), 1712, magasin au Cap et indigoterie à
Bayaha (Fort-Dauphin).
- "Louis François de BEAUNAY de BOISHIMONT, décédé à St-
Domingue en 1766".
- Charles Abraham Laurent comte de BEAUNAY, époux de
Louise Elisabeth Etiennette DESMIERS d'ARCHIAC.
2) Voir aussi le dossier Colonies E372 bis (à Aix) :
dossier de SOUGE, renseignements sur Marie Anne
DIEULEVEULT.
3) Voir aussi le recueil Colonies 2ème série, vol. 32, n°
34 (bibliothèque Moreau de St-Méry) : Maurice de BONNAY,
propriétaire en l'an III d'une habitation sucrerie au
Quartier-Morin.
* Les archives de la Gironde nous ont signalé en août 2007
que le fonds était aux AD de la Sarthe et non de la Gironde
et que la cote était 1 Mi 16.
La cote 1Mi B 16 est celle du CAOM à Aix. voir Page 1480
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Révision 25/08/2007