G.H.C. Bulletin 78 : Janvier 1996 Page 1521

COOPÉRATION

NDLR Edgard Littée nous signalant une erreur dans le  long
article de Georges de Sainte-Marie, nous en profitons pour 
présenter des excuses à l'auteur (et aux lecteurs) car  la
correction de la première frappe du texte n'a pas été, par 
oubli, reportée sur l'épreuve définitive.
Voici donc les erreurs les plus gênantes :
p. 1454 1ère colonne :
 § 1, fin : Françoise de LUPPÉ
 § 3, 2e ligne : Anne d'HUNAULT
 § 4, 10e ligne : Marie Anne de JULIANIS
p. 1457 1ère colonne :
 § 2, 8e ligne : Louis Exupère BRUSLÉ
p. 1458 1ère colonne :
 § 4, 14e ligne : Hippolyte de LA VILLÉON
p. 1460 2ème colonne :
 § 1, 2ème ligne : 28 mai 1724
p. 1461 1ère colonne :
 § 2, 3ème ligne : Charles Pierre d'AQUIN DES CAHOTS
Edgard Littée signale en outre, page  1461  (12.  b)  que,
comme indiqué dans la généalogie ci-dessus, Georges Pierre 
Ramire GUÉROULT est fils d'Adolphe et  de  Marie  Adélaïde
CAZEAUX, laquelle était fille de Louise POIREL de LA TOUR.    

PUBLICATIONS

                 Les arbres de l'Histoire
                 Famille MAUDET 1665-1995
                Association Famille Maudet
     avec la collaboration de Danielle Maudet-Munier
  Cidex 11 - 8 allée du Muguet, 49280 Mazières en Mauges
 1995, 272 pages, 17 x 24 cm, broché, 150F (port compris)

     Les lecteurs de GHC ont pu apprécier la  contribution
de Danielle Maudet à la recherche sur  les  LEMOINE-MAUDET
de Guadeloupe (voir les index !).  Elle  a  eu  la  grande
gentillesse de nous envoyer  ce  livre  de  famille  (sans
rapport avec les MAUDET  des  Antilles)  qui  présente  la
descendance de Pierre MAUDET et Marie  SOURISSEAU,  généa-
logie entrecoupée de courts  chapitres  qui  la  resituent
dans son cadre géographique (le bocage du  Bas-Poitou)  et
social; qui rapportent  des  traditions  et  souvenirs  de
famille; qui font une étude comparée de la  longévité,  du
nombre d'enfants, des prénoms les plus fréquents, etc.  Il
y a en outre de nombreuses photos, de paysages, personnes, 
maisons en particulier. 
     L'originalité de la présentation  généalogique  vient
de ce que chaque branche principale est représentée par un 
arbre (végétal !) et les générations successives  par  des
feuilles. Tout cela  constitue  une  dense  forêt  (15.000
descendants, conjoints compris) et on imagine  le  patient
travail de recherches  puis  de  mise  en  forme.  Il  est
dommage cependant que le souci de gagner du temps,  de  la
place et donc sans doute d'atteindre un  coût  raisonnable
ait conduit à n'indiquer que  les  années  des  actes  (en
dehors bien sûr du XXe siècle où la discrétion l'exige).
     Ceux qui envisagent la publication de leur généalogie 
familiale pourraient s'inspirer de celle-ci  avec  profit;
l'association "Famille Maudet" est prête  à  partager  son
expérience : elle a aussi réuni 2.500 personnes le 4  juin
1995 à St-Laurent sur Sèvre (85) autour d'un arbre de  60m
de long !  (voir  La  revue  française  de  généalogie  de
décembre 1995, n° 101)

COOPÉRATION

de Jacques de Cauna : FLEURIAU
(Revue de  la Saintonge
et de l'Aunis, note de lecture, p. 1476)

     Comme je le signale dans "Au temps des Isles à sucre" 
(ed. Karthala, 1987), en page 29, l'hypothèse avancée  par
la Revue de  la  Saintonge  et  de  l'Aunis  d'un  premier
mariage  d'André  Benjamin  FLEURIAU  avec   Jeanne   dite
GUIMBELOT (et non GIMBELOT) est plus qu'improbable;  c'est
une erreur, pure, simple et répétée. En effet, Jeanne  est
une négresse libre "native de la Croix des  Bouquets"  (et
non "des Bouquets"), "ancienne esclave  de  M.  Fleuriau",
d'après un compte de 1777, très vraisemblablement donc  ce
qu'il était convenu d'appeler aux îles sa "ménagère". Elle 
avait dû appartenir auparavant à un sieur GUIMBELOT de  La
Rochelle (peut-être Jacques), où ce  patronyme  est  connu
(voir op. cit. p. 30 et ma thèse "U e  habitation  de  St-
Domingue à la fin du XVIIIe siècle : la sucrerie  Fleuriau
de Bellevue", dactylographiée, Université de Poitiers, pp. 
39, 44 et index des noms).  
     De cette union naquirent huit enfants dont  le  carac
tère illégitime est mentionné par les actes, entre  autres
Marie Charlotte dite MAUDRON, baptisée le 8  octobre  1742
"âgée d'environ un mois, fille naturelle du sieur Benjamin 
Fleuriau, négociant en ce bourg  du  Cul  de  Sac,  et  de
Jeanne dite GUIMBELOT, négresseSlibre" (souligné par moi). 
Sur ces enfants et leur descendance, voir  "Au  temps  des
Isles à sucre" pp. 30, 53-46,  220  sq.  et  thèse  citée,
index d s  noms,  nombreuses  références   aux   FLEURIAU-
MANDRON, mulâtres libres.      

TROUVAILLES

d'André Labatut

Relevé sur le tableau des officiers de santé du canton de 
Sainte-Foy, an III de la République française (1795) :
Pierre GENTILLOT, 36 ans, né à  Sainte-Croix  district  de
Bergerac, 15 années  d'exercice  avec  huit  voyages  dont
quatre "aux isles", quatre "à la côte de Guinée" et quatre 
à l'hôpital de Bergerac.
Les GENTILLOT de Sainte-Foy sont souvent cités  au  XVIIIe
siècle dans les chroniques locales. Protestants,  ils  ont
eu, à maintes reprises, maille à partir avec les autorités 
en place. Lors du "guet-apens de Pons" (22 février  1755),
monté pour s'emparer du prédicant  Jean-Louis  GIBERT,  on
note  qu'un   GENTILLOT  qui  accompagnait   le   ministre
protestant pourchassé parvint à s'enfuir avec lui  et  son
jeune frère Etienne GIBERT. 

Deux autres accompagnateurs n'eurent pas cette chance : le 
chevalier Jean Daniel de BELRIEU de La  GRâCE  fut  tué  à
bout portant par la maréchaussée alors que l'autre,  André
BONFILS "créole de la Guadeloupe",  fut  fait  prisonnier;
"interrogé sur la sellette", il fut  ensuite  condamné  au
bannissement perpétuel.
Après l'édit de 1787, GENTILLOT se retira aux environs  de
Sainte-Foy.

NDLR André BONFILS (huitième et dernier enfant de Louis de
d'Agnès  POYEN),  en  fait  de   bannissement   perpétuel,
retourna dans sa famille de  Guadeloupe  et  se  maria  au
Moule en 1760 avec Suzanne de VIPART. 


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Révision 24/12/2004