G.H.C. Bulletin 76 : Novembre 1995 Page 1479
RÉPONSES
1.9 Ignace Marie BAGOUR
o Fort-Royal 28 12 1740 b 30 1 1741
+ Fort-Royal 17 4 1741
Enfants de François Olivier BAGOUR (1.6)
x 1756 Rose Félicité DUGARD
1.6.1 François Jean BAGOUR, sous-lieutenant de milice en
1784 au Robert
o Fort-Royal 23 1 b 6 2 1757
x Le Robert 29 5 1780 Thérèse RENARD, fille de Jean
François, négociant au bourg, et Augustine (?)
Thérèse FOURNIER
(pas de postérité connue)
1.6.2 Edouard BAGOUR
b Case-Pilote 28 2 1758
+ Case-Pilote 2 3 1759
1.6.3 Jean Pierre BAGOUR
o Case-Pilote 10 12 1759 b 20 1 1760
1.6.4 Marie Rose BAGOUR
o Case-Pilote 23 7 b 15 8 1761
(1) Les états de service de Jean Baptiste HAVET sont dans
D/2c/90 et surtout 73 (plus complet) publié par E.
Bruneau-Latouche dans "Ste-Lucie fille de la Martinique"
p. 242 : il y est dit Jean Baptiste Maurice, né à St-Denis
le Thibout diocèse de Rouen le 28 2 1728, fils de Jean
Baptiste et Catherine BAGORER (lire BAGOUR), marié à
Louise Sophie ROCHE en premières noces et, à Vieux-Fort le
8 11 1774, à Jeanne Catherine DEGLOS veuve DUGARD
DUCHARMOIS en secondes noces.
En fait, les fiches du père, Jean Baptiste, et du fils,
Jean Baptiste Maurice (o 22 9 1756 b Fort-Royal 16 2 1760)
ont été mélangées. Le 18 avril 1782, Jean Baptiste Havet
fait baptiser au Fort Royal un enfant né le 29 8 1766,
déjà ondoyé, dont la mère est une ROCHE MARTEL, sans doute
Louise Sophie. Si les prénoms du père sont exacts, ainsi
que la date de naissance de l'enfant, ce dernier est né
illégitime et nous devrions supprimer le premier mariage
attribué au fils.
Jean Baptiste HAVET (le père, et non Jean Baptiste Maurice
son fils) est sous-lieutenant de milice à la Martinique en
1749, lieutenant à Ste-Lucie en 1755, capitaine de milice
à l'Ilet à Caret (Ste-Lucie) depuis 1757 il y possède 40
carrés de terre), capitaine commandant le quartier de
Praslin en 1769 (en 1770, il y possède 65 carrés) (Sources
D/2c et "Ste-Lucie fille de la Martinique" pp. 99 et 111).
L. Elisabeth
95-113 de LAROCHE (Gers, Guadeloupe, 19°)
Je serais intéressée par tout renseignement sur ces
LARROCHE, peut-être parents de ceux que je trouve épisodi-
quement à Astaffort (47) et qui ont des origines
gersoises. L'alliance GONDRECOURT m'intéresse aussi car le
général baron de GONDRECOURT, commandant de l'Ecole mili-
taire de Saint-Cyr, était en 1869 conseiller général du
canton de Francescas, dans la même région du Lot-et-
Garonne, limitrophe du Gers. Une parenté dans la région
expliquerait son implantation dans ce canton.
L. Bourrachot
NDLR Dans la généalogie HURAULT, Marius Cardinale indique
simplement que le général de GONDRECOURT mourut le 11
novembre 1876 au château de Reyniès près Montauban
(Vincennes dossier 1534).
Jean Bonnet pourrait-il préciser le prénom du premier mari
de Louise BOUVIER ensuite épouse de LARROCHE ?
95-114 DUCHASSAING de FONTBRESSIN (Guadeloupe, 19°)
Le grand-père de mon époux, Charles DEVILLE de PÉRIèRE,
avait épousé en 1eres noces le 3 6 1898 Marie Louise
Hélène Valentine de POYEN BELLISLE, veuve DUCHASSAING de
FONTBRESSIN en 1eres noces. Il n'en eut pas de descendance
et nous ne savons rien de sa première femme; il se remaria
le 20 septembre 1913 avec la grand-mère de mon mari,
Valentine BOURDON. Peut-être ce petit renseignement
aidera-t-il J. Bonnet. D. Deville de Périère
NDLR Nous vous remercions de l'information car nous
n'avions pas ces éléments tardifs. Où ont été célébrés les
deux mariages ? La mariée (née au Moule en 1861) était
fille de + Emile Henri Antoine de POYEN BELLISLE, docteur
en médecine, et de Gertrude Edile LE BOURG de SAINT-
HILAIRE. Son premier mariage avait été célébré le 15
janvier 1878 au Moule avec Marie Auguste Daniel
DUCHASSAING de FONTBRESSIN (o Le Moule 3 d 13 10 1852 + Le
Moule 27 d 28 9 1896), fils de Joseph Auguste et de Marie
Sophie Emma SERGENT ALLÉAUME. Mais il descend d'un frère
de Stanley Auguste dont la postérité était recherchée.
95-123 Rue des Jardins à Pointe-à-Pitre en 1845
La rue des Jardins a eu sa nouvelle dénomination, rue
Schoelcher, en 1884; quant aux rues qu'elle coupe, en
partant du quai Bourbon (qui en 1884 devient quai F. de
Lesseps), ce sont :
- rue de la Martinique (en 1884, rue Delgrés),
- rue d'Arbaud (en 1928 rue Achille René Boisneuf),
- rue Peynier
- rue de l'Hôpital (en 1884 rue du Lycée, en 1895 rue Sadi
Carnot),
- rue de l'Ancien Canal (en 1884 rue Barbès),
- rue de l'Eglise (en 1884 rue Lamartine),
- rue Traversière (en 1884 rue Abbé Grégoire).
La rue Schoelcher se terminait au boulevard Intérieur (en
1884 boulevard Chanzy). R. Enoff
NDLR Merci à Rodolphe Enoff de ces précisions. Rappelons
son ouvrage, publié en 1993 "Guide historique des noms de
rue à Basse-Terre et à Pointe-à-Pitre" (GHC p. 816). Nous
lui envoyons le relevé des noms d'habitants de la rue au
début du XIXe, dressé par Pierre et Martine Frustier.
95-134 DUVAL (St-Domingue, 18°)
NDLR : nous avons reçu, également des Etats-Unis, une
autre demande sur la même ascendance, avec des rensei-
gnements complémentaires ou des variantes que nous vous
indiquons ci-après; le questionneur termine un livre de
famille qui inclut cette aventure.
- Le docteur Jean Gérome Prosper FORMY-DUVAL (o ca 1755 ou
1765) était médecin à la cour royale de France de 1780 à
1790 (ou militaire avec le rang de maréchal).
- Il épousa une dame de sang royal, au patronyme inconnu,
connue en famille sous le nom de "Princesse".
- Vers 1789, il sauva des amis royalistes du peloton
d'exécution (même histoire qu'en page 1450); il s'enfuit
vers St-Domingue puis vers la Caroline du Nord où sa
famille prospéra.
- Il eut 2 fils et 1 fille nés à St-Domingue et aux U.S.A.
Jean Gérome Prosper (comme son père) vers 1789, Alexandre
vers 1795 et Henrietta vers 1793, laquelle eut deux
filles, Francis Henrietta et Catherine. M. Formy-Duval
NDLR Nous ne pouvons donner que le même conseil qu'en page
1450 : partir du connu vers l'inconnu, en remontant le
temps, et donc en faisant la recherche aux U.S.A. et non
au hasard en France à partir de la "mémoire" familiale.
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Révision 24/12/2004