G.H.C. Bulletin 76 : Novembre 1995 Page 1474
EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES
Raices
Boletin informativo del Instituto dominicano de Genealogia
2e année, n° 5 et 6, Janvier-Juin et Juillet-Décembre 1994
calle Mercedes n° 204, apartado postal 3350
Santo Domingo, République Dominicaine
Cette association de la République dominicaine, sans
but lucratif, fondée le 26 janvier 1983 et déclarée le 10
février 1986 est membre de la Confédération internationale
de Généalogie depuis le 21 septembre 1984. Elle a des
réunions mensuelles dont le compte rendu est donné et les
conférences retranscrites dans le bulletin. Un séminaire
de généalogie est organisé chaque année; le 3ème sera en
janvier 1995 sur la méthodologie dans la recherche généa-
logique. Il est envisagé un congrès international de
généalogie, fin 1996, sur le thème "Les migrations en
Amérique. Les premiers patronymes américains : mouvement
et évolution".
Les numéros 5 et 6, de 16 et de 18 pages, présentent
plusieurs articles de généalogie, en général "rédigés" et
non présentés comme nous le faisons en France et dans GHC
en particulier.
Le prix n'est pas indiqué mais c'est seulement le
prix coûtant plus frais d'envoi.
n° 5 :
- demande de renseignements sur les familles de
TOURNILLON, GAUTIER et RENAULT, habitants de St-Domingue
(partie française) de 1770 à 1800 puis passés en
Louisiane;
(NDLR : nous ferions volontiers une recherche mais il nous
faudrait des informations précises sur ce qui est déjà
connu)
- article de deux pages intitulé
"Familia de WINDT, Holanda, Curaçao y Santo Domingo"
de Wilfredo Vargas de Windt
que nous remercions chaleureusement de cet envoi. Il se
réfère d'abord à d'autres généalogies de WINDT qu'il n'a
pas pu relier à la sienne, celle de Calmeyer et Schutte
(Hollande 1981) et celle d'Henry B. Hoff sur les de WINDT
de St-Eustache, St-Martin et Saba (1982).
D'après la tradition familiale, le premier WINDT
arrivé à Curaçao fut Jan Willem, qui avait combattu contre
Napoléon à Waterloo et baptisa de ce dernier nom sa
plantation.
Quatre générations après lui, deux frères passèrent
de Curaçao à Santo Domingo :
1 German Enrique de WINDT, arrivé le 1 9 1882
o Curaçao 1860 + Santo-Domingo 1950
x Samana 22 9 1892 Ana Cleofe LAVANDIER, fille de José
Alejandro et de Josefina NUNEZ et petite-fille de
Jean Baptiste Alexandre LAVANDIER, arrivé à St-
Domingue avec l'expédition Leclerc
d'où 16 enfants
2 Eduardo Horatio de WINDT, arrivé en 1884
o Curaçao 1870 + Santo-Domingo 1947
x Samana 24 12 1898 Altagracia LALANNE, fille de
Gustave, membre fondateur de la paroisse Santa
Barbara de Samana
d'où 2 enfants dont le grand-père maternel de l'auteur
n° 6 :
- "Les MOQUETE de Duvergé" Rafael Leonidas Perez y Perez
L'origine du nom est française; selon la tradition
familiale, une dame qui vivait à Paris se fâcha avec son
époux et partit avec ses trois filles pour Port-au-Prince
où elle ne se plut pas et d'où elle repartit, toujours
avec les trois demoiselles MOQUETTE ses filles, pour Las
Damas (aujourd'hui Duvergé) dans la partie espagnole de
l'île. Les trois filles épousèrent des dominicains mais
transmirent leur patronyme à leurs enfants.
Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique
30 rue Boissière, 75116 Paris, n° 52, octobre 1995, 35F
- Notes généalogiques 19e série Etienne Arnaud
- Les compagnies détachées de la Marine aux Antilles au
début du XVIIIe siècle Didier Sinson Saint-Albin
- Un 36 mois en 1776 Pierre Bardin
Moi, Géné..?
8 rue Pierre Brossolette, 93160 Noisy-le-Grand
abonnement 1995 : 220F
(signalé par Michel Rateau)
n° 13 mars-avril 1995 et 14, mai-juin 1995
- François ESPAILLAT, un Quercinois à l'Ile de Saint-
Domingue au 18ème siècle Philippe Deladerrière : médecin
originaire de Masclat (Lot), passé au Cap-Français, il
s'établit à Santiago de los Caballeros, dans la partie
espagnole; son petit-fils sera président de la République
dominicaine.
(synthèse et traduction d'ouvrages en espagnol conservés
aux archives diocésaines de Cahors, en particulier :
"Francisco ESPAILLAT y el desarrollo de Cibao" par Julio
G. Campillo Perez, Instituto dominicano de genealogia,
Sto-Domingo 1985, 592 p., index)
TROUVAILLES
de Pierre Baudrier N'est pas artiste qui veut
On a dit d'Edith Piaf qu'elle aurait pu chanter
l'annuaire du téléphone. A plus forte raison, elle aurait
dépouillé pour nous le "Dictionnaire de Biographie
Française" qui est d'une consultation moins austère qu'un
annuaire.
Quant à moi, ayant empoigné le dictionnaire à la
rubrique "FOURNIER", je trouve Claude FOURNIER, dit
L'AMÉRICAIN, et un Hippolyte qui naquit à la Martinique le
24 juin 1831. De même François FOURNIER DU PESCAY : "Issu
d'une famille de planteurs de Saint-Domingue dans les
veines de laquelle coulait un peu de sang noir, il naquit
à Bordeaux le 1 septembre 1771." Il fut médecin militaire
et fit un séjour en Haïti de 1823 à 1828. Auguste-Lilas
FOUTREIN fut médecin général et connut de multiples affec-
tations dont l'une en Guadeloupe de septembre 1900 à
juillet 1902. Mais la brièveté du séjour me décourage de
continuer. Peut-être étais-je d'ailleurs à l'affût d'un
prétexte.
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Révision 24/12/2004