G.H.C. Bulletin 75 : Octobre 1995 Page 1450
QUESTIONS
95-131 LA CHAUSSÉE de FONTENY (Martinique, 19°)
Je relève p 1413 du bulletin mention de Jean Joseph décédé
avant 1843 (en fait le 10 2 1829 à St Pierre).
Où et quand a-t-il contracté son premier mariage avec
Marie Françoise OLLION ?
A-t-il, au cours de sa vie, porté le nom de MAILLEFEU ?
Ce nom était, lors de son baptême (Le Prêcheur 22 3 1763),
celui de son oncle et parrain Adrien Joseph CHÉRY de
MAILLEFEU, fils d'Urbain CHÉRY de LA CHAUSSÉE.
G. Taillefer
95-132 VALLADAS-LABORDE (St-Domingue, 18°)
Je recherche l'ascendance et tout renseignement sur :
1 François VALLADAS-LABORDE, marchand à la Petite rivière
de l'Artibonite
fils de Louis "entrepreneur des ponts et chaussées de la
province du Limousin" et de Catherine FORENT
o 1730/1744 à "St-Christophe" (Haute-Vienne) (! 1794 au
mariage de sa fille; ne figurerait sur les registres
ni de St-Christophe de Limoges ni de St-Christophe
près Sauviat)
+ /1785
x Petite-Rivière de l'Artibonite 25 4 1757 Marie Agathe
ROY, fille de Michel et Catherine VOISIN
o Saintes (17) paroisse St-Pierre ca 1729
+ Saintes 31 8 1818, 55 ans, rue Porte Aiguière, chez
son gendre François Arnout
(témoins du mariage de 1757 : Mirault, Claude Rossignol
Mirault, Roy de Fontenelles, Rossignol Mirault, Dupont
de Savigny, Victoire Bellangé, Merger de Monplaisir,
Cremons)
d'où au moins :
1.1 Pierre Guillaume VALLADAS-LABORDE
o St-Domingue 15 2 b 4 10 1758, p Pierre Guillaume
Mirault, capitaine en second de milice, m Catherine
Voisin, grand-mère
1.2 François Charles VALLADAS-LABORDE
o St-Domingue 2 6 b 28 11 1759, p François Roy,
m Charlotte Rossignol épouse de Pierre Guillaume
Mirault, capitaine de milice
1.3 Claude François VALLADAS-LABORDE, dit "bourgeois amé-
ricain" (! 1785)
o St-Domingue 11 8 1760 b 20 3 1762, p Claude Rossignol,
m Victorine Bellangé
x Saintes (17) 22 9 1785 Madeleine DULORD
1.4 Charlotte Sophie VALLADAS-LABORDE
o St-Domingue 18 7 1764 b 28 2 1765, p Philippe Grand,
officier au régiment du Quercy, m Charlotte Rossignol
épouse de Guillaume Mirault, de la Roque à Vaches
x Saintes (17) 2 6 1794 Jean François ARNOUT, fils de
Jean et Marie SAGET
o Doulon, paroisse St-Médard (44) 4 8 1763
(témoins au mariage en 1794 : Nicolas Grugy, 26 ans,
Antoine Lacoste, secrétaire, 30 ans, Pierre Hector
Savary, administrateur du département, Jean Bouleau,
cabaretier, 36 ans; l'épouse habite à Saintes depuis 24
ans) P. Charroppin
95-133 ACQUART (Guadeloupe, 19°)
Quand Eugène PIÉTON se reconnaît père de Louis Eugène
CLERMONTHE, à Pointe-à-Pitre, le 27 7 1869, il reconnaît
également avoir eu quatre enfants avec Modestine ACQUART,
propriétaire, sans profession. Qui a des renseignements
sur elle et cette lignée ? P. et M. Frustier
NDLR Il existe une famille ACQUART à la Martinique.
95-134 DUVAL (St-Domingue ?, 18°)
Je cherche à retrouver Jean DUVAL, né vers 1755 dans le
sud de la France, qui aurait été officier d'infanterie et
médecin.
On raconte que DUVAL et quelques amis avaient conspiré
pour sauver deux hommes faussement accusés de trahison :
les fusils furent chargés à blanc et les prisonniers
firent le mort quand on leur tira dessus. Le docteur DUVAL
signa de faux certificats de décès. Tout se passa bien
jusqu'au jour où un des prisonniers en fuite, qu'on
croyait mort, fut arrêté. Le docteur DUVAL, apprenant que
l'affaire avait été découverte, s'échappa avec d'autres à
bord d'un navire qui faisait voile vers Saint-Domingue.
Il se serait marié avec une dame nommée PRINCESSE et
serait devenu un riche planteur de thé, probablement aux
Antilles. Son fils, Jean-Paul, y naquit vers 1789.
Après son établissement aux Antilles, la Révolution
française éclata et DUVAL, inquiet pour sa famille,
embarqua sur un navire qui fut pris par un bateau espagnol
et conduit à Southport (Caroline du Nord). Là, la famille
DUVAL défricha un terrain dans la zone marécageuse et ils
devinrent fermiers; ils se mêlèrent aux trappeurs de
fourrure anglais et épousèrent des habitants de la région.
L. H. Cheney
NDLR Il y a dans votre récit beaucoup de suppositions et
peu d'éléments concrets. Le nom DUVAL est très répandu; le
"sud de la France" représente beaucoup de villes; le
départ vers les Antilles a pu se faire de Bordeaux ou de
Marseille mais s'il s'agissait d'un passager plus ou moins
clandestin, on ne peut retrouver son nom sur les listes de
passagers. Enfin, à St-Domingue, il y a plus de 50
communes et en plus vous n'êtes pas sûre qu'il s'agisse de
cette île. Il semble difficile de retrouver la trace de
votre ancêtre ! Il faudrait partir de ce que vous
connaissez et remonter le temps en retrouvant les actes de
naissances, mariages et décès aux Etats-Unis pour y
trouver des indications sur l'origine géographique de la
famille. Avec des informations plus précises nous pourrons
peut-être alors vous aider.
Par ailleurs, à notre connaissance, on ne cultivait pas le
thé à la fin du XIXe siècle à Saint-Domingue.
95-135 LANSOGE (Martinique, 19°)
Ma grand-mère Robertine Marie LANSOGE avait 23 ans le 12
mars 1870, à la naissance de mon père Paul Joseph Euloge
LANSOGE, à St-Pierre. D'après recherches rue Oudinot, elle
serait décédée le 16 août 1891 à St-Pierre et native de
Basse-Pointe; fille naturelle de la demoiselle Robertine,
elle avait alors 40 ans. Je n'ai pas trouvé d'acte au nom
de LANSOGE entre 1845 et 1850 mais une ou deux Robertine
possibles. Comment la retrouver ? Elle n'aurait porté le
nom de LANSOGE qu'à la naissance de son fils, dont le père
était blanc. M.P. Meslé
NDLR Avez-vous la copie intégrale de l'acte de mariage de
votre père ? Sinon, demandez-la et voyez ce qui est
indiqué sur sa mère (nom exact, date et lieu de décès,
etc.). Faites ensuite la recherche à St-Pierre et à Basse-
Pointe, en élargissant la fourchette des dates. Si cela ne
donne rien, voyez les registres d'individualité de 1848 à
Basse-Pointe, si par miracle ils existent encore dans la
mairie de cette commune (disparus à St-Pierre). Enfin, il
reste le notariat (à Aix) ... bon courage !
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Révision 23/12/2004