G.H.C. Bulletin 75 : Octobre 1995 Page 1448
RÉPONSES
5.3.1 Marie Jean Philippe Joseph DESPREZ
o St-François 14 4 1869 + Pointe-à-Pitre 26 11 1920
x Le Moule 12 8 1895 Edith Amada SAGET
o Morne-à-l'eau 22 8 1873 + Le Moule 22 3 1901
5.3.2 Julie Marie Joséphine Louise DESPREZ
o St-François 4 2 1871
5.3.3 Marie Anne Joseph Félix Théodore DESPREZ
o St-François 27 2 1873
4 Etienne SARGENTON
o Le Moule + Le Moule 10 10 1882
x Catherine Amélie ROUGÉ
5.4.1 Marie Amélie Céleste Adrienne SARGENTON
o Le Moule 14 10 1881 + Le Moule 29 10 1899
5 Adrienne SARGENTON o ca 1845 + Le Moule 24 6 1921
6 Joséphine Adelle Gabrielle SARGENTON
o ca 1848 + Le Moule 3 7 1919
x Le Moule 25 7 1871 Auguste Gendron DESHAIES
6.1 Gabriel Gendron DESHAIES o ca 1874 Ch. Lemaistre
95-90 NÉRON LONGPRÉ (Guadeloupe, 19°)
J'ai l'acte de baptême de Pierre Nicolas NÉRON LONGPRÉ :
baptisé le 10 décembre (et non février) 1745, il est né le
mois précédent, 25 novembre 1745 (et non 1744). J. Bonnet
NDLR Exact, toutes mes excuses aux mânes dudit, de ses
parents et à tous ses descendants !
95-119 DARIEN (Martinique, 18°-19°)
Les recherches dans les microfilms du début du XIXe siècle
à Ste-Marie de la Martinique sont pratiquement impossibles
car le microfilm est illisible (actes surexposés).
Cependant, dans les tables décennales, on ne trouve pas
d'acte au nom de DARIEN avant 1851.
Ci-après, ce qu'on peut reconstituer entre 1851 et 1870
(fin du microfilmage des registres et donc de leur
consultation possible aux Archives nationales) :
- sur Clovis DARIEN :
11 3 1851 : Clovis DARIEN, 44 ans, cultivateur, et
Monique REY, 43 ans, cultivatrice, tous deux
domiciliés en cette commune (Ste-Marie), présentent
Bernardine "née de leur union naturelle" le 15
février dernier.
30 10 1860 : décès le 29 de Solitude, 14 ans, "fille
légitime" de Clovis DARIEN, 54 ans, et Monique REY,
53 ans, cultivateurs propriétaires.
- enfants naturels d'Augustine DARIEN (cultivatrice et
âgée de 24 ans en janvier 1858, donc née vers 1833; en
1858 et en 1863, demeure sur l'habitation Le Limbé, en
1869, sur l'habitation Blampuy).
Maurice Janvier, né vers 1854, décédé 19 1 1864, 9 ans,
Innocent, né le 28 12 1857, déclaré le 28 1 1858,
Marie Julienne, née en 1861, décédée 9 10 1862, 1 an,
Jules Théodore et Julien, jumeaux, nés 4 4 déclarés 8 5
1863; Jules Théodore meurt à 1 an 7 mois le 9 11 1864
Marie Lucie née 10 12 1865, déclarée 18 1 1866, décédée
18 3 1866,
St-Cyr Vincille, né 24 11 déclaré 14 12 1866; marié à
Ste-Marie le 26 9 1911 avec Dominique ZALI, surnommée
Salomée,
Marie Alexandrine, née 27 1 déclarée 20 2 1869.
Comme le nom de DARIEN n'apparaît pas avant 1851, il
s'agit peut-être d'un nom attribué lors de l'émancipation
de 1848; il faudrait donc vérifier sur les registres
d'individualité de Sainte-Marie si la famille de Clovis y
figure car ils ont probablement été enregistrés tous
ensemble. Comme ces registres ne font pas partie de ceux
déposés aux archives départementales de la Martinique, il
faudrait s'adresser à la mairie de la commune afin de
savoir s'ils y ont été conservés et, dans l'affirmative,
comment les consulter. P. Bardin
95-103 RAMPONT (Ste-Lucie)
Merci à Ian de Minvielle-Devaux de sa réponse. Si, en
1840, il y avait encore des RAMPONT à Ste-Lucie, alors que
l'île était anglaise depuis 1803, pourquoi ne pas espérer
qu'il y en ait encore aujourd'hui ? Mais comment le savoir
et qui connaîtrait un correspondant à Ste-Lucie capable de
me communiquer les actes de mariage de 1840 et ceux de
naissance suivants, etc. ? M. Rampont
QUESTIONS
95-122 DEFORT (Martinique, 18°-19°)
Comment retrouver les chaînons manquants entre :
- Rosélie DEFORT, fille d'Annette veuve Joseph, vivant au
Lamentin de la Martinique en 1853,
- Jean Pierre GROULT DEFORT, vivant à Trinité (Martinique)
en 1826,
- Julien Gabriel DEFORT, époux de Louise LAMOTTE, né au
Marin vers 1740, décédé au Prêcheur en 1822, fils de Marc
Antoine Gabriel et de Rose Marie LAPIERRE ?
On trouve des DEFORT à Marseille jusqu'en 1876, à Bordeaux
et dans les principaux ports coloniaux. G. Defort
NDLR Il semble qu'il n'y a aucun lien entre le deuxième et
le troisième : les GROUT DEFORT sont une branche de la
famille GROUT, une des premières de la Capesterre de
Martinique, issue de Nicolas François GROUT dit DESSONNAT
né vers 1634; un de ses petits-fils, Pierre, né en 1719,
établi à Trinité, prit le nom de branche de GROUT DEFORT
(source : "Trois siècles ou presque d'histoire familiale"
de E. et R. Bruneau-Latouche). Il est sans rapport avec
Julien Gabriel DEFORT né au Marin vers 1740.
95-123 Rue des Jardins à Pointe-à-Pitre en 1845
Où était-elle située ? Elle semble croiser les rues de
l'Hôpital, de la Martinique, de l'Ancien Canal, de
l'Eglise, et donner sur le quai Bourbon et la place du
Marché. P. et M. Frustier
NDLR C'est l'actuelle rue Schoelcher. Merci pour la longue
liste des habitants de cette rue au début du XIXe siècle,
classés par ordre alphabétique. Nous la tenons à la dispo-
sition des personnes intéressées.
95-124 Localisation d'habitations
Le recensement de l'an V cite l'habitation caféière de
ROUIL aux Abymes; PIÉTON est dit "industriel dans le
sucre". Existe-t-il une source permettant de retrouver la
localisation de leurs exploitations ? P. et M. Frustier
95-125 LANGLOIS (St-Domingue, 18°)
Qui est Etienne LANGLOIS, père de Marie Augustine, née au
Cap-Français vers 1794 ? Le père Labat parle d'une habi-
tation Langlois et GHC a souvent cité ce nom de famille.
Ces LANGLOIS sont-ils tous parents ? Est-ce une famille
arrivée tôt aux Antilles ? G. de Rochefort
NDLR Ce patronyme est un des plus courants en France. Ne
serait-ce qu'en Guadeloupe, nous avons relevé plus de 36
familles de ce nom, d'origines diverses ou non iden-
tifiées. Il faut donc faire la recherche sur le Cap, dont
dix années seulement de registres sont conservées...
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Révision 23/12/2004