G.H.C. Bulletin 75 : Octobre 1995 Page 1441

Le naturaliste LHERMINIER

8 Edouard Louis Félix LHERMINIER, pharmacien aux Abymes
  o 16 6 1812 d Basse-Terre 2 6 1818 (père absent de la 
     colonie depuis 2 ans et 7 mois; voir plus haut)
  + 1888/
  x Ste-Anne 7 9 1847 Marie Julie Elisabeth dite Malvina 
     BISSON, fille de + Joseph Gilbert, propriétaire, et 
     Marie Claire FRÉCHOU
     o Sainte-Anne 26 5 1832       
     + Pointe-à-Pitre 8 4 1888

9 Eloys Benedicte LHERMINIER (garçon), homme de lettres à 
  Paris (1834)
  o 3 6 1813 d Basse-Terre 2 6 1818 (cf o ci-dessus)

10 Jules Clément Théodore LHERMINIER
  o 23 11 1815 d Basse-Terre 2 2 1816 (père absent de la 
     colonie depuis 3 mois)
  + Pointe-à-Pitre 8 8 1826

  (1)  "Francs-Maçons des loges françaises  aux  Amériques 
(1770-1850)" E. Escalle et M. Gouyon Guillaume, Paris 1993
  (2) "Histoire de la Guadeloupe",  tome II p. 464, III p. 
218 et IV p.49 et 266. 

TROUVAILLE

de Lucile Bourrachot :

Dans le cimetière de Caumont sur Garonne (Lot-et-Garonne), 
on  a  relevé  en 1976 l'existence d'une tombe au  nom  de 
César Dominique DUNY,  décédé le 15 février 1834, avec les 
indications suivantes :  né à Tours en 1758,  ancien colon 
de  Saint-Domingue,  ancien consul à Curaçao.  A  la  date 
indiquée,  le  registre  d'état civil mentionne  seulement 
qu'il  est décédé dans la maison de M.  ESTRADE,  curé  de 
Caumont.  Il est dit propriétaire,  né à Tours,  âgé de 76 
ans,  habitant  Camarsac  en Gironde,  sans  aucune  autre 
précision d'état civil.

Archives de Lot-et-Garonne, E supplément 2829 :

Plainte  de deux marchands du Port Sainte-Marie (47)  qui, 
devant  la porte du château de Pelon à  Montesquieu  (47), 
dont  ils  étaient  fermiers,  avaient  été  menacés  d'un 
pistolet  par le sieur Jean AUZON,  habitant  Montesquieu, 
paroisse Saint-Léger. Poursuivi en justice, Auzon répondit 
"qu'il  se  moquait de tous magistrats et autres,  que  sa 
qualité  d'Ameriquen prévalait à tout et  qu'il  porterait 
d'autres  armes  en dépit de tout..."  "Journellement,  il 
porte  à sa ceinture un coutelas d'une  longueur  considé- 
rable, ce qui a mis la terreur dans son voisinage au point 
que  les particuliers d'alentour ont une crainte  considé- 
rable  de  sa  personne..."  Les  jurats  transmettent  la 
plainte  au  gouverneur de la province en demandant  qu'au 
moins  on désarme Auzon qui possède  trois  pistolets,  un 
fusil, une épée et un coutelas (1779)  

     Qui  pourrait me fournir des précisions sur cet iras- 
cible personnage : filiation, séjours outre-mer, etc. ?


de Jean-Michel André : A Saint-Paul de la Réunion

  Le  30  mars 1837,  inhumation de Pierre  Marie  LEYRITZ 
FÉRÉOL,  décédé le 17, natif de Saint-Malo, 35 ans, chargé 
de  la gestion de l'établissement de sucrerie de  Monsieur 
Olive LEMARCHAND,  domicilié à St-Paul,  fils de feu sieur 
Guillaume Féréol LEYRITZ,  négociant,  et de feu Angélique 
Jacquette LETISSIER, de leur vivant demeurant à St-Malo.
 
NDLR  Les LEYRITZ sont une famille de  Guadeloupe,  Marti- 
nique et Saint-Domingue mais cet acte nous  intrigue.
 En effet,  nous connaissons un Guillaume Ferréol  LEYRITZ 
(fils  de  Michel,  originaire de Bordeaux,  et  de  Marie 
Catherine  MARRAUD,   créole  de  Martinique),  qui  était 
écuyer,  capitaine détaché de la marine,  ingénieur  ordi- 
naire du roi,  habitant de Basse-Pointe (Martinique), né à 
Basse-Pointe  le 28 8 1726,  marié à Macouba en 1778  avec 
une  cousine  germaine MARRAUD DES GROTTES,  mais nous  le 
pensions mort,  sans postérité et veuf,  à Basse-Pointe le 
11  12  1804.  Il  semble peu probable qu'il  soit  devenu 
négociant  à  Saint-Malo  après  son  veuvage,   s'y  soit 
remarié,  ait eu un fils vers 1801-1802 et soit retourné à 
Basse-Pointe pour y mourir peu après...  
  S'agirait-il alors d'un cousin homonyme, ce qui pourrait 
donner l'origine de LEYRITZ de Bordeaux puis des  Antilles 
sur laquelle courent beaucoup de légendes ?  Tout ce qu'on 
sait,  c'est que Michel,  le premier LEYRITZ des Antilles, 
né  à Bordeaux le 6 mars 1681 et baptisé le 9 paroisse St-
Pierre,  était  fils  de Jean,  bourgeois et  marchand  de 
Bordeaux, et d'Eliette LACONFORQUE (mariés avant 1673). 
  Quel lecteur de Saint-Malo pourrait y rechercher  Pierre 
Marie et son ascendance ?


d'Hélène Thazard :

Mairie de Saint-Joseph île de la Réunion :
21 juin 1879 mariage du sieur Jules Paul Camille DENOIS de 
FONTCHEVREUIL,  né au Moule,  île de la Guadeloupe,  le 27 
mai 1835,  capitaine adjudant major des milices, domicilié 
à St Joseph,  fils majeur et légitime du feu sieur Camille 
DENOIS de FONTCHEVREUIL,  décédé à Valogne, département de 
la Manche, le 21 août 1861, et de la dame Marie Marguerite 
Noémie  FOSSETTE  LAPARENTERIE,  rentière,  domiciliée  au 
Havre,  consentante, ainsi qu'il résulte de la procuration 
passée  à  Paris le 23 janvier 1879 devant  Maître  Goupil 
notaire
et la Demoiselle Marie Esther RIVIèRE,  née à St Joseph le 
10  novembre 1861,  sans profession,  domiciliée en  cette 
commune,  fille  mineure  et légitime du  sieur  Alexandre 
RIVIèRE,  conducteur des travaux communaux,  et de la Dame 
Cécile Edith LAFITE, sans profession, tous deux domiciliés 
de cette commune ici présents et consentant...
Pas de contrat de mariage...
Témoins de l'époux :  Vincent Bordet fils,  âgé de 31 ans, 
propriétaire; et Edouard Hoareau, âgé de 40 ans, marchand.
Témoins de l'épouse :  Charles Rivière, âgé de 30 ans, son 
oncle,  surveillant  de l'Atelier de discipline;  et Jules 
Rivière,  âgé de 56 ans,  son grand  oncle,  propriétaire; 
tous quatre domiciliés en cette commune.




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Révision 23/12/2004