G.H.C. Bulletin 74 : Septembre 1995 Page 1430

RÉPONSES

1 Michel BAGOUR, négociant, fils d'Olivier et Catherine 
  AOUSTIN
  o St-Etienne de Monthoir (?), diocèse de Nantes 
  + Fort-Royal 11 11 1766 ("sieur Bagour" sans précision) 
  x Fort-Royal 14 1 1727 Catherine BONNET, fille d'Etienne 
     et Marie Madeleine LAVERGNE
     o Martinique ca 1701
     + Fort-Royal 7 8 1776 : créole, environ 75 ans, veuve 
          de Michel Bagour, négociant en cette ville
  d'où au moins (ordre de naissance inconnu) :
1.1 Jeanne Rose BAGOUR  + 1774/
  x Fort-Royal 4 5 1751 NN ROQUETTE, capitaine d'infan- 
     terie puis négociant, fils de Jean, directeur des 
     Ponts et Chaussées de Montferrand, et Marie JUSTROBE
     o Bordeaux (St-Michel)   + /1774
1.2 Ursule BAGOUR
  x Fort-Royal 4 5 1751 Antoine de GAUGY, écuyer, fils 
     d'Antoine, chevalier de St-Lazare, conseiller du roi, 
     chevalier d'honneur au bailliage et siège présidial 
     de Rouen, et Henriette GROUCHY de FOYEUSE
1.3 François BAGOUR, lieutenant de milice    o Fort-Royal 
  x Fort-Royal 27 4 1756 Rose Félicité DUGARD, fille de 
     Jean Baptiste, capitaine de milice, et Jeanne 
     Françoise L'ABBÉ de CROCHEMOR
1.4 Victoire BAGOUR  + 1776/
     x NN MARGUERY, capitaine de milice au bataillon de 
          Fort-Royal  + 1776/
1.5 Etienne Michel BAGOUR, écrivain de la marine et des 
  classes (! 1772 à 1777), commissaire de la régie 
  (! 1802)
  o Fort-Royal, paroisse St-Louis, ca 1738/1739
  + Fort-Royal 18 6 1802, commissaire de la régie, natif 
     et habitant de la paroisse, environ 63 ans
  x Fort-Royal 10 2 1772 Catherine Louise SAVARY, fille de 
     Louis François Alexandre, ancien officier de cava- 
     lerie, et + Marie Anne LAFOND
     o Fort-Royal, mineure au mariage
  d'où au moins :
1.5.1 Catherine Françoise Luce BAGOUR
  o Fort-Royal 13 12 1772 b 12 1 1773, p Louis François 
     Alexandre Savary, ancien officier de cavalerie, 
     demeurant à Fort-Royal, m Catherine Bonnet veuve de 
     Michel Bagour, négociant en cette ville
  + Fort-Royal 16 7 1777
1.5.2 Louis Etienne BAGOUR, habitant du Robert
  o Fort-Royal 17 5 b 6 6 1774, p Louis François Alexandre 
     Savary fils, m Jeanne Rose Bagour veuve du sr 
     Roquette, négociant en cette ville
  + Fort-Royal 5 6 1803, 29 ans, habitant du Robert
1.5.3 Louis Auguste Victoire BAGOUR
  o Fort-Royal 24 4 b 20 5 1776 p Louis Auguste Malherbe 
     de Contest, greffier de la juridiction de Fort-Royal, 
     m Victoire Bagour épouse de M. Marguery, capitaine de 
     milice du bataillon de Fort-Royal B. et Ph. Rossignol
94-153 LHERISSON (Louisiane 19°)
Le Federal census (recensement) de 1840 de la  paroisse de 
Natchitoches  (prononcer  nak-i-tisch)  mentionne   Victor 
L'HERISSON, chef de famille et seul homme, de 30 à 39 ans, 
et,  habitant avec lui,  deux femmes, l'une de 15 à 19 ans 
et  l'autre de 20 à 29 ans,  tous blancs.  Pas de  mention 
d'Alphonse,  peut-être  alors en France.  Les documents de 
"Naturalization" contiennent peut-être des  renseignements 
mais avant 1906 ils n'étaient pas standardisés. 
Adresses utiles :
- Natchitoches Genealogical and Historical Society
  536 Elizabeth Street, Natchitoches, LA 71457
- Founders of Natchitoches
  P.O Box 411, Natchitoches, LA 71457-0411.
                                                A. Elmwood
94-174 de BOISFONTAINE (St-Domingue (?), 19°)
Il  doit  s'agir  de Pierre  BARON  BOISFONTAINE,  d'après 
documents en ma possession dont voici un extrait :
- 17  12  1817,  enregistrement à la requête de  Mr  BARON 
BOISFONTAINE,  fait devant Me Philippe Pedesclaux, notaire 
public pour La Nouvelle-Orléans :
"Fut présent Mr BARON BOISFONTAINE, propriétaire demeurant 
en  cette ville,  lequel a remis la transcription  de  son 
contrat de mariage passé le 25 novembre 1797 à St-Domingue 
devant  Mes Piver et Collins de Seronville (...)  dont  la 
teneur suit :
  Par  devant  les notaires du roi en la  sénéchaussée  de 
Saint-Marc, Ile et Côte St-Domingue, furent présents 
  Mr  Pierre  Joseph BARON BOISFONTAINE,  habitant  de  la 
paroisse  Ste-Rose  de la Grande-Rivière,  juridiction  du 
Cap, et officier au régiment des volontaires Dessources en 
garnison  en cette ville,  y demeurant,  natif de la  dite 
paroisse  de  la Grande Rivière,  fils légitime de feu  Mr 
Pierre BARON et de demoiselle Marie Catherine MONTUI,  ses 
père et mère, mineur de 25 ans, d'une part
  et   demoiselle  Marie  Françoise   Claudine   LEMERCIER 
DUQUESNAY,  habitante demeurant au quartier et paroisse St 
Charles  et  St Mathurin des Gonaïves dépendance de  cette 
juridiction,  actuellement  réfugiée  en  cette  ville,  y 
demeurant,  native de la dite paroisse des Gonaïves, veuve 
sans  enfant de feu Mr Jean ANDRÉ jeune,  vivant (= de son 
vivant) habitant au dit quartier des Gonaïves, fille légi- 
time  de  feu Mr Philippe LEMERCIER  DUQUESNAY,  capitaine 
d'infanterie  milice  et  habitant  de  la  paroisse   des 
Gonaïves,  et  de demoiselle Marie Françoise Louise Michel 
LEFEVRE, ses père et mère, d'autre part 
   (suivent les stipulations du contrat)
Selon  les recherches de René LeGardeur Jr.,  il  a  servi 
dans  l'armée anglaise pendant huit ans (à la Jamaïque ?). 
En  1831,  il est passé de La Nouvelle-Orléans  en  France 
(peut-être  à Ste-Foy) mais on ne sait pas s'il est rentré 
ou non à la Nouvelle-Orléans.  
Un  fils de ce couple,  Pierre,  s'est marié  avec  Judith 
VEILLON  (o  ca 1800 à Terre-aux-boeufs,  paroisse de  St-
Bernard,  Louisiane) le 4 août 1816;  mais je ne sais rien 
d'une Judith DU BREUIL de VILLARS.
Ce  sont les ancêtres de ma belle-soeur et nous  aimerions 
avoir des renseignements sur la famille BARON BOISFONTAINE 
à St-Domingue, à la Jamaïque ou en France.      A. Elmwood  
NDLR D'après échange de recherches et de correspondance il 
y  a  plus de dix ans avec la descendante d'une  soeur  de 
Claudine  LEMERCIER  DUQUESNAY,   celle-ci  figurait  dans 
l'état de l'indemnité de St-Domingue en 1832 à la paroisse 
du  Gros-Morne  comme  veuve ANDRÉ en premières  noces  et 
veuve de Pierre BARON BOISFONTAINE en secondes  noces.  Si 
son  mari  est passé en France en 1831,  il y serait  donc 
mort. Il a effectivement vécu à la Jamaïque d'où il décida 
de  gagner  La  Nouvelle-Orléans "sur la  nouvelle  de  la 
remise  de  la Louisiane aux Etats-Unis"  (United  States, 
Supreme Court,  n° 188,  PP.  1198-2000) (cité par  Debien 
dans  "Les colons de St-Domingue passés à la Jamaïque"  in 
Bull. Soc. Hist. de la Guadeloupe n° 26, 1975, p. 173).




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Révision 22/12/2004