G.H.C. Bulletin 72 : Juin 1995 Page 1374

NOTES DE LECTURE Pierre Baudrier

National  Maritime  Museum.  London.-  Catalogue  of   the
Library. Volume Four. Piracy & Privateering. - London, Her 
Majesty's Stationery Office, 1972.- 175 p.


Le "Dictionary of American Biography"

Que faire quand on attend un ouvrage dans la grande  Salle
de Lecture de la Bibliothèque Nationale  de  Paris  ?  Par
exemple, consulter le DAB, éd. par Dumas Malone,  dont  un
volume  d'index  comporte  en  particulier  un  index  des
sujets. On trouve alors :
de SAINT-MESMIN, Charles Balthazard Julien Fevret
(Mar. 12, 1770 - June 33, 1852), artist and engraver,  was
born in Dijon, France, the son of Bénigne  Charles  Fevret
de Saint-Mesmin and Victoire Marie de  MOTMANS,  a  creole
from Santo Domingo.
  Et comment ne pas voir le renvoi qui suit : "Saint-Méry, 
Moreau.  See  MOREAU  de  SAINT-MÉRY,  Médéric-Louis-Elie,
1750-1819.
  On peut être aussi intrigué par SANTT-JOHN, John Pierce, 
gouverneur du Kansas. Aurait-il suggéré un pseudonyme à un 
poète français ?
  Et que se passe-t-il aux rubrique " La ..." ?
On n'est pas déçu par "LA FARGE, John  (Mar.  31,  1835  -
Nov. 14, 1910), painter,  worker  in  stained  glass,  and
writer, though intensively an American was  all  his  life
proud of his French blood. His father, Jean-Frédéric de LA 
FARGE, born in  1786  at  Bussac,  Charente  Inférieure...
embraced an adventurous career.  Bred  in  the  Napoleonic
wars, he had both military experiences. In December  1801,
he embarked as an ensign on the expedition  under  General
LECLERC to apprehend Toussaint L'OUVERTURE in Santo 
Domingo.  A wound received during the passage of his  ship
through the British blockade seems only to have  encreased
his love of action. He gave up his post as  ensign  for  a
lieutenancy in the army, was  captured  by  GUERRIER,  and
narrowly escaped massacre when  he  finally  contrived  to
leave the island and board a ship that took him to  Phila-
delphia... As early as six (il s'agit du fils cette  fois-
ci) he had "a mere boy's wish" to learn how  to  draw  and
paint and  had  lessons  from  his  maternal  grandfather,
BINSSE de SAINT-VICTOR...".  Il  y  a  aussi  des  notices
LAFFITE,  JEAN   et   YOU,   DOMINIQUE,   présenté   comme
lieutenant de Jean Laffite.
   En revanche, c'est le hasard qui m'a fait trouver :
"LAFON, Thomy (Dec. 28, 1810-Dec. 22, 1803), negro philan- 
tropist,  was born in New Orleans, La.,  the son of Pierre 
LARALDE and Modest FOUCHER. His father  was  part  french;
his mother was of Haitian extraction. Both were free
persons of color..." On ignore  comment  Thomy  finit  par
prendre la nom de Lafon.
"SÉJOUR, Victor (June 2, 1817, 1817  -  Sept.  21,  1874),
dramatist,  was born in New Orleans, La. He was christened
Juan  Victor  Séjour  MARCOU  et  FERRAND  and   was   the
illegitimate son of François Marcou, a free man  of  color
from Santo Domingo, and Eloisa Philippe Ferrand,  a
quadroon  of  New  Orleans.  His  parents   were   married
afterwards in 1825. François was sufficiently well-off  to
send his son to the Ste Barbe Academy conducted by  Michel
SELIGNY, an intelligent and well-educated colored man...".
   Le  dictionnaire  se  distingue  en   particulier   par
l'abondance des références qui terminent les notices.
"Index alphabétique des cinquante premiers volumes (1880-A
1905) de la "Revue des Etudes Juives". - Paris :  Libr. A.
Durlacher, 1910.- 430 p. 
LINDO (David Abarvanel), mohel de DISRAëLI, 2, 343
Cayenne  (Juifs à), 31, 295;  Compagnie des Indes occiden- 
tales et Juifs de C., 4, 127
GRADIS (la famille), Bordeaux et les  colonies  françaises
(XVIIIe s.), 4, 132
Guyane (les Juifs à la) 1,87; 31, 295
Martinique (les Juifs à la), au XVIIe s., 2, 93


Jézéquel (Jean). - La Charente révolutionnaire 1789-1799.- 
Angoulême,  Société  Historique  et  Archéologique  de  la
Charente, 1992.- 247 p.

     Pp. 152-154 :  notice  biographique  de  Jacques  (ou
James)  DELAMAIN,  Dublin  21  février  1738  Bordeaux  23
floréal an 8.
"Issu d'une vieille famille protestante qui  avait  émigré
au début  du  XVIIe  siècle  en  Angleterre  puis  s'était
établie en  Irlande,  James  Delamain  était  le  fils  de
William, écuyer, "maréchal" de la ville de Dublin,  et  de
Hannah O'SHAUGHNESSY...
James Delamain revient en France en 1760  et  s'établit  à
Jarnac...
Entre 1790 et l'an III Delamain  entre  en  possession  de
trois "habitations" dans l'île de Saint-Domingue
 pour 
326.000 livres tournois, argent de France..."
     Pp. 173-174 : notice  biographique  de  Louis  FELIX,
Saint-Marc (île et côte de Saint-Domingue 1  novembre 1765
Angoulême  3  octobre  1851,  "Fils  naturel  de   Jacques
ORILLAC,  négociant  et  de  Marie  Elizabeth.   L'enfant,
semble-t-il, de l'union d'un  blanc  et  d'une  "ménagère"
prise parmi les esclaves." 
     Pp.  224-226  :  notice  biographique   de   François
TRÉMEAU, Angoulême le 23 novembre 1751, Fort  Saint-Pierre
(Martinique) le 28 septembre 1802.
"Il  était  le  fils  de  Claude  Trémeau,  conseiller  au
présidial d'Angoulême et  d'Angélique  GONNET,  d'une  des
branches  de  la  famille  Trémeau,  au  début  du  siècle
marchands de draps, pairs  du  corps  de  ville  et  juges
consulaires. Le grand-père, François  TRÉMEAU  DU  PIGNON,
avocat au parlement, avait été négociant aux "Isles d'Amé- 
rique" où la famille  avait  toujours  des  biens  et  des
intérêts au début du XIXe siècle...
Il est décédé à la Martinique  le  28  septembre  1802,  8
jours après y être arrivé  pour  s'occuper  d'affaires  et
d'intérêts de famille qu'il y avait en  commun  avec  deux
soeurs. Leur mère, Angélique Gonnet, était  originaire  de
Saint-Pierre de la Martinique...
Ne pas le confondre avec son cousin François Trémeau 1765- 
1851 ex-prêtre  génofévain  (Congrégation)  sécularisé  et
marié,  imprimeur   à   Angoulême   puis   conseiller   de
préfecture, dignitaire de la franc-maçonnerie..."
     A la page 144, on pouvait lire dans la notice de Jean 
BRUN que ce dernier "se maria le  9  janvier  1752,  à  la
Peyne, paroisse d'Angoulême, avec Thérèse  TRÉMEAU,  fille
de Nicolas Trémeau, négociant, et ce sont ses de x  beaux-
frères François et Nicolas Trémeau qui, avec lui-même,  en
1764  installèrent  définitivement  à  Angoulême  la  loge
maçonnique de "La Parfaite Union" rattachée  à  la  Grande
Loge de France..."



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Révision 21/12/2004