G.H.C. Numéro 68 : Février 1995 Page 1292
RÉPONSES
ajoute qu'il a des informations sur la poste aérienne en
Haïti (premier vol Port-au-Prince/Cap Haïtien le 2 mai
1925) et une plaquette sur les vols TAG en Guyane
(1919/1920) qu'il peut envoyer contre remboursement de
frais de photocopies et de port. Ceux d'entre vous qui
seraient intéressés peuvent nous l'écrire en envoyant deux
enveloppes timbrées (une pour faire suivre et une pour
qu'il vous réponde).
94-60 BIGOUROUX (St-Domingue, 18°-19°)
Dans les embarquements de Bordeaux on trouve Pierre
VIGOUROUX, 36 ans, de Coutures, qui embarque le 9 11 1765
pour Saint-Louis (il y a deux Saint-Louis à St-Domingue,
au Nord et au Sud mais aussi sans doute ailleurs) et André
DEGUILLE, 33 ans, de Bordeaux, qui embarque le 25 2 1717
"pour les îles". Ecrivez aux Amitiés généalogiques borde-
laises (2 rue Paul Bert, 33000 Bordeaux), qui ont fait ce
dépouillement, pour avoir communication des fiches corres-
pondantes. B. et Ph. Rossignol
94-147 Mac NEMARA (Irlande, St-Domingue, 18°)
Vous trouveriez de nombreux renseignements aux pages 298-
299 du "Bulletin de la Société des Archives historiques de
la Saintonge et de l'Aunis VII" 1887. Raymond Tortat y
évoque des actes notariés concernant essentiellement
Claude Mathieu de MACNEMARA et son épouse, puis sa veuve,
Henriette Marie de BOUCAUD. Les armoiries sont indiquées,
etc. P. Baudrier
94-147 Mac NEMARA (Irlande, St-Domingue, 18°)
Voici quelques informations en ma possession :
- Judith CHAUVIN de LÉRY DESISLETS épousa le comte de
McNAMARA, né en Irlande et installé en Lousiane comme
planteur dans sa propriété appelée "Mérieult". Leur
petite-fille Françoise Georgine Blanche OGDEN épousa
Célestin DELFAU baron de PONTALBA (descendance en partie
connue). Vous noterez la différence des prénoms ! S'agit-
il de la même personne que votre Marguerite CHAUVIN de
LÉRY des ISLETS ? Ou bien est-ce un autre mariage entre
les deux familles ? Judith était la fille de Marie Antoine
CHAUVIN de LÉRY DESISLETS, né le 23 février au Fort Louis
de la Mobile, et de Charlotte FAUCON DUMANOIR, fille de
Jean-Baptiste et de défunte Charlotte LEJALOUX (contrat du
30 avril 1740 à La Nouvelle-Orléans).
- Le 24 février 1778, par devant les notaires du roi au
Cap-Français, Jean Baptiste PIGEOT de LOUISBOURG prend
possession d'une maison sise rue du Conseil de Saint-
Domingue au Cap Français, qu'il avait louée sous seing
privé, le 29 décembre 1777, à Marie Jeanne McNEMARA, veuve
de Monsieur Mathieu de BLONDEAU seigneur de LOUBE,
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis,
brigadier des armées du roi.
L'index des noms de personnes citées par Moreau de St-
Méry dans son ouvrage donne :
- MACNEMARA, habitant propriétaire à St-Louis du Morin;
famille d'origine irlandaise. Claude Mathieu M. était
propriétaire à Ouanaminthe, sa fille Catherine Claude
Marguerite épousa le comte DU CHAFFAULT. Il existait aussi
aux Cayes St-Louis un Denis M., originaire de St-Nicolas
de Nantes, capitaine de navire, fils d'Hugues, aussi capi-
taine de navire, qui épousa le 30 mai 1757 Jeanne
Madeleine MONDIERE veuve FERRET. (NDLR mariage à Torbeck;
Denis est fils de feu Hugues et de Jeanne ORDY; Marie
Madeleine est veuve de Jean Joseph FERREL, capitaine de
milice).
- Henry Pantaléon comte de MACNEMARA, originaire
d'Irlande, fils d'un capitaine de vaisseau. garde-marine à
Rochefort (1756), enseigne de vaisseau (1761), lieutenant
d'artillerie (1764), lieutenant de vaisseau (1772), aide-
major des troupes et armées navales et chevalier de St-
Louis (1775), lieutenant colonel (1779), capitaine de
vaisseau (1780), chef de division (1786), major général à
Rochefort. Il mourut assassiné à l'Ile de France le 4
septembre 1790.
Je suis intéressé par la descendance McNAMARA x CHAUVIN
de LÉRY. P. Binet
94-152 BAGOURD (Martinique, 18°-20°)
Le BAGOUR contrebandier (votre NDLR p. 1197) l'était-il à
la Martinique ? ou avait-il fait l'objet d'une relégation
pour contrebande en métropole ? dans ce cas, pourrait-il
s'agir d'un faux-saulnier ? J. Bagourd
NDLR Quand on parle de contrebande aux îles au XVIIIe
siècle, il s'agit de "commerce interlope" ou de "commerce
prohibé", c'est-à-dire avec les îles anglaises ou
hollandaises, le système de "l'Exclusif" caractérisant le
commerce colonial français : commerce entre les îles et la
France, exclusivement. Mais les bateaux venant de France,
"en droiture" ou par l'Afrique (esclaves), étaient rares
et, pour survivre ou s'approvisionner, le commerce avec
les îles étrangères facilitait bien les choses... quand on
ne se faisait pas prendre par les employés du "Domaine".
C'est ce qui s'est passé avec BAGOUR.
Quant à la "relégation", il n'y en eut pas en Guadeloupe
ni à la Martinique, contrairement à la Guyane ou la
Nouvelle-Calédonie (voir GHC pp. 193 et 239, à propos de
l'exposition "Terres de bagne").
94-166 SEISSON (ou CESSON) (Martinique, 19°)
C'est une famille de médecins dont voici quelques éléments
de généalogie :
Joseph Constantin SEISSON, docteur en médecine
x Edith Sophie LATOUR-LAPALLIèRE (+ 1854)
d'où au moins :
1 Elisabeth Elisa Joséphine SEISSON
o Grande-Anse 15 12 1812
x St-Pierre 1 9 1828 Louis François JUSSELIN (surnommé
Ajax), négociant à St-Pierre, fils de François,
négociant à St-Pierre Grande rue, et Louise Adélaïde
LEBLANC MONPLAISIR
o St-Pierre 15 6 1807
d'où postérité
2 Marguerite François Charles SEISSON, docteur en médecine
x St-Pierre Jeanne Rose Alexandrine ARIèS
bx Louis DARAU
d'où Marie Rose Caroline SEISSON
3 Pierre SEISSON, docteur en médecine
+ Le François 21 8 1829
x Victoire CLERC
d'où Louise Constantine Théoline SEISSON
o 1824
x Le François 21 11 1843 Louis Eugène SINSON de
SAINT-ALBIN
o Trinité 10 2 1808
+ 19 1 1884 en son château de Chauderue (72)
4 Thérèse Egalise SEISSON, propriétaire à St-Pierre
D. Sinson Saint-Albin