G.H.C. Numéro 67 : Janvier 1995 Page 1236
RECTIFICATIF
A la suite de notre article "(Mauvaises) Nouvelles des
Archives" nous avons reçu de Marie-Antoinette Ménier une
lettre dont nous extrayons les passages suivants :
"Non les "documents concernés" n'ont pas toujours été aux
"Archives Nationales". Ils ont été d'abord rue Oudinot et
c'est pour récupérer de la place qu'ils ont été déposés et
non versés aux A.N. en plusieurs fois. La nuance a sa
valeur. Les autorisations de consultation jusque dans les
années 70 devaient nous être demandées. Je suis navrée que
par passion les deux revues de généalogie sur les Antilles
écrivent des contre-vérités (...). Consultez (...) le
"Guide des sources de l'Histoire de l'Afrique au Sud du
Sahara" et vous y trouverez, au milieu, un article de moi
sur le sujet, assorti des textes "ad hoc".
Vous vous honoreriez en faisant un "rectificatif" ne
serait-ce que pour la vérité. Quand j'ai écrit cet
article, 1970-1971, le problème du transfert à Aix, pour
l'ensemble, était encore dans les limbes.
Quant à la série E il est dommage de ne pas avoir profité
des presque dix années de répit depuis le premier
transfert, pour vous y intéresser tous.
Pardonnez-moi cette lettre. Nous sommes amis et le respect
de la vérité, nous le partageons, j'en suis sûre.
Amitiés.
P.S. Dès après le déménagement à Aix on savait que
suivraient les documents des séries Colonies A, etc.
Mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas
entendre.
NDLR C'est avec grand plaisir que nous faisons paraître ce
rectificatif d'une personne que chaque chercheur,
historien ou généalogiste, a pu hautement apprécier
lorsqu'elle présidait aux destinées des Archives de la
France d'outre-mer rue Oudinot.
Cependant nous nous permettrons quelques remarques :
1° Notre article s'élevait d'abord, et surtout, contre la
décision effectuée "sans préavis" et soulevait le problème
du microfilmage.
2° Quand nous avons écrit "les documents concernés ont
toujours été aux Archives nationales" nous n'avons pas
écrit une "contre-vérité" mais nous avons fait, tout au
plus, une atteinte à la vérité "historique". Nous faisions
référence à ce que les lecteurs ont connu depuis plus de
quinze ans, bien avant que les archives de la rue Oudinot
ne partent à Aix. Il n'était pas question d'autorisation
et rien ne distinguait ces fonds des autres fonds des
Archives nationales qui étaient sous la responsabilité du
conservateur du fonds ancien.
Nous avouons ne pas pouvoir faire la distinction, près de
trente ans après, entre un versement et un dépôt, dès lors
que les documents sont à la disposition des chercheurs,
comme tous les autres documents des Archives de France. Si
de plus il s'agissait d'un dépôt, l'autorisation du
déposant aurait peut-être dû être requise... mais le
ministère de la France d'Outre-mer ayant disparu...
3° Pour ce qui concerne la série E le nombre des articles
de notre bulletin qui font référence à des dossiers de
cette série montre, s'il en était besoin, que nous nous y
sommes intéressés car c'est une source incontournable pour
de nombreux travaux tant généalogiques qu'historiques et,
parmi les 400 cartons, probablement les deux tiers
concernent les Antilles et la Guyane. Il serait
intéressant que les Archives de France indiquent combien
de fois les cartons de la série E ont été consultés depuis
que le CARAN existe. Aurait-il fallu que notre association
entreprenne le microfilmage ? Les "bruits" qui faisaient
état de temps en temps du déménagement à Aix affirmaient
que cela n'aurait lieu qu'après microfilmage. Mais ce
n'était que des bruits sans rien d'officiel.
4° Nous ne mettons aucune "passion" dans notre action.
Lorsque ce problème "tout chaud" a été abordé par nos
adhérents lors de l'Assemblée générale, le président est
intervenu pour calmer le débat et ne pas agir, justement,
sous l'emprise de la passion ou de l'émotion. Mais l'on
peut malheureusement contater, presque deux mois après,
que rien n'a été fait, ou annoncé publiquement, du côté
des Archives pour trouver une solution. Nous ne voulons
pas tenir compte des "bruits" suivant lesquels des micro-
films pourraient être faits gratuitement pour certains
chercheurs mais pas pour tous.
COOPÉRATION
de Patrick d'Heudières : Gabriel de CLIEU et le château de
Derchigny (p. 1134)
En 1804, Monsieur de CAUMONT, descendant par alliance de
Gabriel de CLIEU et demeurant au château de Derchigny
(Seine-Maritime), d'où était originaire Gabriel de CLIEU,
a fait une description très intéressante du parc : "En
face du château, huit grands carrés de jardins français
fleuris et potager, bordés de treillages et d'arbres en
palissade; au milieu se trouve un jet d'eau de 42 lignes
de hauteur sous la forme d'un cadran solaire; à gauche est
une volière de souris privées et d'oiseaux qui ne le sont
pas."
Que signifie "souris privées" ? Qui aurait la réponse à
cette énigme ?
de Guy Astier : Les VASSOIGNE (p. 1224)
Merci à Emile Hayot de sa réponse alors que je désespérais
d'en recevoir une ! Il est curieux de remarquer que la
naissance, le 13 avril 1829, du fils aîné du docteur
IRASQUE et de Marie Anne Caroline Joséphine de VASSOIGNE,
prénommé Elie Joseph Gaston, a été déclarée au Fort-Royal
le 22 mai suivant en présence de Robert Augustin de
PELLERIN LATOUCHE, 38 ans, propriétaire et lieutenant
commandant de la paroisse et Charles HUYGHUES DERIVRY,
propriétaire âgé de 25 ans. Quel rapport avec Marie
Adélaïde HUYGHUES DERIVERY qui épouse Raymond de VASSOIGNE
en 1875 ?