G.H.C. Numéro 64 : Octobre 1994 Page 1164
Famille LE BRETTON des CHAPELLES
(Seine et Marne, Louisiane, Bourgogne)
Notes
(1) On voit que ce sont les enfants d'Anne François BRETON
et de Marie SALMON qui se dénommèrent LE BRETON ou LE
BRETTON des CHAPELLES en s'établissant à Saint-Domingue
et en Louisiane, sans autre justification que le désir de
se hausser socialement
(2) L'origine d'Agatha (Agathe en France), donnée par
Dorothy GARESCH HOLLAND dans son livre très riche et ses
corrections, est contestée par le général LECONTE, qui a
celle-ci pour trisaïeule : elle serait née à La Fontaine-
aux-Bois près d'Auxerre, chez son oncle (en réalité son
grand-oncle) Louis Césaire LE BRETON. La fille d'Agatha
devint madame de RIENCOURT, bisaïeule du général. Mais si
ce dernier est d'évidente bonne foi, il n'en a pas moins
hérité de la généalogie "améliorée" des LE BRETON de
Montfort-l'Amaury; l'origine d'Agatha peut avoir été tue
chez ses descendants
(3) NDLR Nous ne donnons pas ici la descendance suivie par
le colonel Bernard presque jusqu'à nos jours car la plus
grande partie en a été publiée dans le n° 19 de GHC pp
196-197.
(4) NDLR Lire ESNOUL et non ERROUED (voir index de GHC).
(5) C'est Emile LE BRETON qui renseigna sur cette branche
Adrienne de MESNIL-ADELÉE. Il habitait à la Nouvelle-
Orléans dans ses lettres de 1905.
(6) Marguerite BARBIN (+ 1689 âgée de 64 ans) était soeur
d'Antoine BARBIN, procureur, père de noble homme Louis
BARBIN, conseiller du Roi au grenier à sel; elle est aussi
soeur de Magdeleine BARBIN x Philippe CHINEAU, marchand.
COOPÉRATION
de Pierre Baudrier : Famille LE BRETON DES CHAPELLES
Bouloiseau, Marc : Sources de l'histoire de l'émi-
gration et de la contre-révolution dans les archives
étrangères. Bulletin d'histoire économique et sociale de
la Révolution française, année 1967, p. 83, no. 971 :
Le comte LE BRETON des CHAPELLES envoie, le 5 février
1793, un mémoire sur les frais causés par l'emploi d'un
corps de nobles émigrés (Document des Archives du Minis-
tère des Affaires Etrangères de Moscou).
Aux Archives Nationales de Paris, à la cote O3 2562,
dossier 2, le même personnage figure en no. 336 sur un
état des anciennes demandes de maréchal de camp. Il faut
dire que si le comte DESCHAPELLES avait été nommé maréchal
de camp par Louis XVI, les princes émigrés n'avaient pas
accepté ces nominations. En l'occurrence, le comte DES
CHAPELLES avait donc sollicité une confirmation.
Au Minutier Central : actes des 22, 25, 26 avril 1825
du notaire L. sur les suites d'un achat de terrain par le
comte DESCHAPELLES (Me. Rendu, Paris, 6.9.1773). Le 22
avril sont évoqués des paiements à DESCHAPELLES devant Me.
"Eckard", notaire à Sèvres, 16 germinal an 2, 18 vendé-
miaire et 22 nivôse an 3. Le 25 avril, devant "Rouillé de
Lehard", Sèvres, 16 germinal an 2, et le 26 avril, c'est
le notaire "Lekard", Sèvres. Bien plus tard, une cons-
truction de Le Corbusier fut élevée sur le terrain en
question, à Ville-d'Avray.
de Pierre Baudrier : Famille LE BRETON DES CHAPELLES
La famille DES CHAPELLES est évoquée dans : Archives des
Yvelines et de l'ancienne Seine-&-Oise. Répertoire numé-
rique de la Série Q. Domaines nationaux, par Marcel
Delafosse. - Versailles, La Gutenberg, 1981, 154 p.
p. 130 4 Q 158, 5 Q 239, 5 Q 132 (loi du milliard).
de Jean-Marie Loré : Les FILLASSIER et les BAUDOUIN
(pp. 718-719 et 748 à 750)
Nicolas BAUDOUIN et Marie Marguerite DAVIDON (p. 750) se
sont mariés en 1677 et très certainement fin janvier ou
début février puisqu'ils passent contrat de mariage devant
Me GALOPIN, notaire royal en l'isle de la Guadeloupe, le
23 janvier 1677.
Nicolas BAUDOUIN a fait son testament olographe dans sa
maison d'Arnouville le 1er février 1695 avant de partir
pour la métropole et Nantes où il décède le 6 octobre
1697, âgé de 60 ans (donc né vers 1637).
Le couple avait fait une donation à ses enfants le 25 1
1694 par devant Me DUCHESNE, notaire royal en l'île.
Sources : Me Vilaine, notaire à Nantes, le 16 avril 1698,
inventaire des papiers entre les mains de Nicolas
BERTHRAND, marchand et bourgeois de Nantes, appartenant au
feu Nicolas BAUDOUIN, en présence de Marie-Thérèse
BAUDOUIN, fille du feu sieur BAUDOUIN. Acte relevé dans
"Glanes antillaises chez Me Villaine de 1693 à 1728",
in "Engagements à Nantes vers les isles d'Amérique de 1690
à 1734" (Françoise et Jean-Marie Loré, 1987).
Le 31 août 1701, Marie Marguerite DAVIDEAU (sic)
prend passage sur "le Généreux" pour la Guadeloupe avec
deux de ses enfants, Thérèse BODOUIN (sic), âgée de 16
ans, et Marie Anne BODOUIN, âgée de 13 ans. L'épouse du
sieur de ROCHEFORT (2e époux de Marie Marguerite DAVIDON)
est dite âgée de 35 ans; elle serait donc née vers 1666
(peu probable si son premier mariage est de 1677 !).
Outre les cinq enfants BAUDOUIN mentionnés dans la descen-
dance (page 750), il faut ajouter Jean Alexandre, décédé
le 1er décembre 1701 à Nantes (St Nicolas), âgé de 11 ans
(donc né vers 1690). Sont présents à son inhumation ses
deux frères, Charles Nicolas et Antoine.
Sources : registres paroissiaux de Nantes (St-Nicolas) et
"Passagers au départ de Nantes pour les Antilles de 1694 à
1743" (JM Loré 1988).
de Philippe Marcie : Héritage à la Martinique en 1676 (p.
714, n° 45)
Les lecteurs se rappellent sans doute cette quête d'héri-
tage à la suite d'une rétention de succession opérée par
Jean LE VILLAIN à la Martinique.
Je retrouve le même problème d'une appropriation indue de
la succession vacante d'un étranger nommé MARCQ par un
autre créole, le sieur FERRAY (Jacques ou un de ses fils,
Edmé ou Auguste), une génération plus tard, en 1722, à
l'île de la Grenade. FERRAY est déclaré redevable de la
somme de 1993 livres coloniales (COL C/8a/30 folio 461).
Il se trouve que Jean LE VILLAIN et Jacques FERRAY étaient
parents par le mariage du fils de Jacques, Jacques FERRAY,
avec la petite-fille de Jean, Marie Madeleine LE VILLAIN :
coutumes familiales ou habitude locale ?