G.H.C. Numéro 63 : Septembre 1994 Page 1140

NOUS AVONS REÇU

de l'auteur :

                Deux siècles à Courbevoie
        A l'ombre d'une maison : l'hôtel de Guines
                     Henri de Frémont
 1994, chez l'auteur, 51 rue de Visien, 92400 Courbevoie

   Quel beau chant d'amour à une maison et à une famille ! 
Ce  livre  écrit  et composé  par  l'auteur,  illustré  de 
photos,   dessins,   gravures,   aquarelles,   fac-similés 
d'archives et de journaux,  célèbre une maison habitée par 
l'auteur et ses ancêtres depuis 153 ans,  une maison  dont 
les  archives  ont été conservées sur place par  ses  cinq 
propriétaires  successifs  depuis 1791,  une  maison  pour 
laquelle le docteur de Frémont se bat depuis des années et 
dont  il explore,  déchiffre et publie les dites archives. 
Aux  prochaines  "journées  du  Patrimoine",   allez  donc 
visiter l'hôtel de Guines à Courbevoie. Vous ne le regret- 
terez pas car c'est un bel hôtel,  aux remarquables décors 
de stuc peint de Jean Baptiste BOISTON de la fin du XVIIIe 
siècle,  que  vous  découvrirez sous la  houlette  de  son 
propriétaire amoureux et érudit.
   Le lien avec les Antilles est établi,  bien sûr, par la 
famille  DESSALLES,  que connaissent bien les lecteurs  du 
"Journal d'un colon",  mais il en est peu parlé.  Après la 
présentation de BOISTON et celle du duc de GUINES, ce sont 
les  cinq  propriétaires  de 1791 à  nos  jours  qui  nous 
racontent eux-mêmes leur histoire,  celle de leur ville et 
celle  de la "Grande Maison".  Le style est alerte et  les 
anecdotes nombreuses : c'est de l'histoire vivante !


                  Enquête sur l'histoire
  trimestriel, été 94, n° 11, 38F (ou 45F, port compris)
       EC2M, 60 boulevard Malesherbes, 75008 Paris
    4 numéros par an : 140F (DOM-TOM, étranger, 185F)

Le thème de cette belle revue (84 pages) est 
          "L'Europe, une histoire de familles".
Dans  le  "dossier généalogie" qui en fait  partie,  notre 
association est citée,  parmi d'autres,  pour les familles 
françaises d'Outre-Mer,  ce qui explique que les  éditeurs 
nous  en  aient  adressé  un  numéro,  ce  dont  nous  les 
remercions  car  cela  nous fait découvrir  une  revue  de 
qualité,   qui  devrait  intéresser  tous  les  passionnés 
d'histoire. Dans les rubriques habituelles, l'actualité et 
l'agenda  de  l'histoire et les publications  à  caractère 
historique;  dans les articles,  Zita, la dernière impéra- 
trice,  Charlemagne,  père de l'Europe,  les Plantagenêts, 
les Capétiens,  les rois sans royaume, les familles nobles 
en  France,  les  armoiries,  les  dynasties  bourgeoises, 
l'histoire des noms et des prénoms, etc.


de la Section Généalogie du groupe Air France :

                Annuaire patronymique 1994

Classement  alphabétique  des  familles  étudiées  par  72 
membres de la Section, avec dates et lieu. Dans les 10.000 
noms,  nous avons trouvé LEPROVOST à Gros Morne et Fort de 
France en 1920,  mentionné par quelqu'un qui étudie ce nom 
de famille dans toute la France.
                  

COOPÉRATION


de Marcel Favre : Louis de CALBIAC (p. 1034)

A  la  suite de votre note,  j'ai écrit aux  Archives  des 
Indes à Séville,  qui m'ont aimablement transcrit les neuf 
lignes illisibles sur microfilm (document du 27 3 1809) :
"Luis  CALBIAC,  natural  de Burdeos,  hijo de Pedro y  de 
Luisa;  su vecindad en San Andrés;  su estado  viudo,  sin 
hijos;  su  profesion actual cultivar una hacienda de café 
propia en compania de D.  Macedonio CHAVES; la anterior la 
misma.  Su procedencia de isla de Santo Domingo. Tiempo de 
su residencia aqui de seis anos. Las licencias perdidas en 
el estrago."
NDLR Traduction :  Louis CALBIAC,  originaire de Bordeaux, 
fils de Pierre et de Louise;  demeurant à San Andrés; veuf 
sans enfants;  profession actuelle, cultive une habitation 
caféière qui lui appartient, en compagnie de don Macedonio 
CHAVES;  profession antérieure, la même. Vient de l'île de 
St-Domingue;  réside  ici  depuis  six ans.  A  perdu  ses 
autorisations  (ses  papiers  ou son permis  de  séjour  à 
Cuba ?) dans l'événement (estrago : dommages, destruction, 
massacre. S'agit-il de St-Domingue ou d'un événement acci- 
dentel à Cuba ?).


de Paul Henri Gaschignard : Claude GUIBERT (trouvailles p. 
1082) 

Claude  GUIBERT,  décédé  au château du  Pordor,  paroisse 
d'Avessac,  près de Redon, le 7 juin 1776, était un ami de 
Monsieur  et  Madame  Guillaume de  MAUGER,  chez  qui  il 
séjournait alors.  Propriétaire d'une habitation proche de 
la  sucrerie que M.  et Mme de MAUGER possédaient près  du 
bourg des Vérettes,  vallée de l'Artibonite (et non "de la 
Tribonnette"),  il avait été, pendant quatre ans au moins, 
de  1771  à 1775,  date de son départ  pour  France,  leur 
"fondé de procuration" honoraire.
Il était né aux Vérettes,  le 2 avril 1725,  fils de  Jean 
GUIBERT  et  de  Claudine LEZELE.  De son  mariage,  le  2 
janvier  1752 à St-Marc,  avec Marie Madeleine VALETTE  de 
CHAMPFLEURY,  il eut au moins dix enfants, dont postérité. 
Il était, effectivement, officier de milice au quartier de 
l'Artibonite.

TROUVAILLES

de Pierre Blin A propos des FILLASSIER (pp. 718, 1101)

Le 2 octobre 1750,  "demoiselle Claude OUTARDEL,  veuve de 
Sr.  Michel  FILLASSIER,  marchand  orphèvre  à  Paris,  y 
demeurante  rue de Poitou au Marais,  paroisse  St-Nicolas 
des Champs",  fait son testament.  Les legs sont  nombreux 
et,  parmi eux,  on peut lire :  "Je donne et lègue à Jean 
OUTARDEL,  mon neveu,  orphèvre demeurant au Cap Français, 
s'il  me survit et,  en cas qu'il décède avant moi,  à ses 
enfants en légitime mariage, la somme de deux mille livres 
qui sera payée dans les deux années qui suivront mon décès 
en effets de ma succession et sans aucun intérêt." 
(Minutier central Et/LXXXII/304)
NDLR  Merci  de cet acte.  Malheureusement,  il  est  bien 
postérieur  à  l'arrivée du premier FILLASSIER  en  Guade- 
loupe; en outre, OUTARDEL ne figure pas dans la série E et 
les registres conservés du Cap ne commencent qu'en 1777.






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Révision 17/08/2004