G.H.C. Numéro 61 : Juin 1994 Page 1087

RÉPONSES

94-59 VATBLÉE-BALLY (Martinique, 18°-20°)
La commune d'Oisemont, malgré les apparences, ne se trouve 
pas dans le département de l'Oise mais dans celui de la 
Somme. Les CUMONT, dans la Somme, sont encore nombreux 
aujourd'hui (consultation minitel) mais aucun ne réside à 
Oisemont. Quant à la famille VATBLÉE, la graphie me semble 
fautive; il doit plutôt s'agir de la famille WATTEBLED, 
très présente aujourd'hui dans le département de la Somme 
(70 d'après le minitel, dont 1 à Oisemont). 
C. Thiébaut 
94-60 BIGOUROUX (St-Domingue. 18°-19°)
L'orthographe n'a-t-elle pas changé ? Il y avait en effet 
une famille VIGOUROUX dans le Nord de St-Domingue, à Ste-
Suzanne, originaire de Bayonne (voir mon article "Bayonne 
et St-Domingue" in Revue de la Société des Sciences, 
Lettres et Arts de Bayonne, n° 144, 1988). 
J. de Cauna 
94-64 d'OYEN ou d'AYEN (Jamaïque, Costa-Rica, 18°-19°)
Je n'ai pas (encore) vu ce nom en Jamaïque. 
J. de Cauna 
94-66 LEMAISTRE-DEVAUX et RIMBAUD (Guadeloupe)
Voici ce que je sais de la filiation, étant entendu que 
les premières générations sont très probables mais que les 
documents manquent pour affirmer les filiations. Un LE 
MAISTRE est cité comme habitant de la Guadeloupe en 1638 
par le R.P. Raymond Breton dans ses "Relations de l'Ile de 
la Guadeloupe" (Soc. Hist. Gpe., p. 100) :
l François LE MAISTRE
o ca 1639
x ca 1664 Jeanne DUPONT (b Capesterre 15 9 1646)
II au moins (baptêmes à Capesterre) :
1 François LE MAISTRE
o 4 10 1665
x Marie DESVAUX ou DEVAUX
2 Marie LE MAISTRE o 1667
3 Jean LE MAISTRE o 1669 + 1685
4 Jeanne LE MAISTRE o 1671 
5 Hyacinthe LE MAISTRE o 1678
6 Charles LE MAISTRE o 1680 + 1685
III 1 (François LE MAISTRE x Marie DESVAUX)
1 Charles LE MAISTRE, habitant de Goyave
o ca 1710 + Goyave 7 1 1784, 74 ans 
x Marie CAILLOT + Goyave 22 7 1781, 60 ans 
(d'où postérité)
2 Pierre LE MAISTRE DEVAUX
x Catherine RIMBAUD
IV 1.2 (Pierre LE MAISTRE DEVAUX x Catherine RIMBAUD)
1 Pierre Louis LE MAISTRE DEVAUX
o Goyave ca 1726/27 + /1804
x Baie Mahaut 16 5 1774 Marianne DUPRÉ, fille de Nicolas 
et de Catherine PICAUDAUD
(d'où 7 enfants)
En ce qui concerne Jean LEMAITRE, cité en NDLR, je n'ai 
pas d'information, mais on peut remarquer que François LE 
MAISTRE était, selon toute vraisemblance, protestant alors 
que Jean était, à priori, catholique puisqu'il écrit à sa
tante Marie, religieuse à Rouen.
J. Le Maistre
NDLR A notre connaissance, s'ajoutent aux 6 enfants du 
premier couple :
7 Joseph LE MAISTRE
o Goyave
x Petit-Bourg 27 7 1705 Jeanne BLEY, fille d'Hilaire (ou 
Philibert) et Renée FRÉMONT
o St Christophe
8 Anne Marie LE MAISTRE
x (Cm Me Duchesne 22 9 1699 ! Col E358/bis) Louis
Quentin ROUSSEAU, officier de cavalerie, fils de 
Quentin et Anne MUSNIER
b Capesterre 12 4 1675
A la 3e génération, s'ajoute à Charles et Pierre :
Marie Rose LE MAISTRE
o Goyave
ax Joseph FIZET
bx Abîmes 1 11 1744 Guillaume SAUVESTRE, fils d'Antoine 
et Marie DESPRIUR (?)
o Ste-Radegonde juridiction de Gensac diocèse de
Bazas en Guyenne
94-70 LE CLERC (St-Domingue, Vannes, 18°)
Il exista une famille SALADIN à St-Domingue, qui se 
prolongea par la suite dans une famille haïtienne de 
couleur.
En 1989, en cherchant l'acte de décès de BILLAUD-VARENNE, 
j'avais noté sur le registre de Port-au-Prince de 1819 le 
"décès le 28 avril, dans la Maison des héritiers de feu 
Catherine GÉRIN (nom colonial et d'un général mulâtre 
signataire de l'indépendance), rue du Centre, de Louise 
Pétronille veuve SALADIN-LAMOUR, 44 ans, native de Ste-
Suzanne, fille naturelle des feus GAUTIER et Geneviève" 
(déclarants "Pierre CARABIN, 64 ans, maître orfèvre, 
Dominique VOLANT, 46 ans, huissier au tribunal de 1ère 
instance, Etienne PONTHIEUX, 26 ans, employé au bureau de 
la Secrétairerie du Gouvernement").
Toujours à Port-au-Prince, en travaillant sur les premiers 
registres de l'indépendance, j'avais relevé, en 1804, 
comme témoins au mariage d'Antoine DALBOUSSIèRE, marchand, 
de Lyon, 34 ans, et de Louise Adélaïde MARCHERY, de 
Fécamp, habitant Petit Goâve, les noms de Jean Marie 
SALADIN, pharmacien, et Nicolas LECLERC, avocat, accom-
pagnés d'Antonin PUIGNOT, marchand, et Elie Joseph DARSOU, 
propriétaire. Tous ces personnages sont des blancs que 
l'on ne retrouvera plus dans les registres après les 
massacres de mars 1804 (voir l'article de Peter Frisch 
dans GHC p. 1005 et celui que j'ai publié en mars 1989 
dans la Revue haïtienne d'Histoire n° 162 sous le titre 
"Les registres d'état civil anciens des Archives natio-
nales d'Haïti") voir aussi Thomas Madiou "Histoire 
d'Haïti").
Quant aux LECLERC, ils ont été nombreux à St-Domingue, 
depuis, au XVIe siècle, le fameux capitaine flibustier 
normand Jean François LECLERC dit Jambe de Bois, jusqu'à 
Jean Barthélemy LECLERC, bourgeois du Cap (voir Moreau de 
St-Méry III 1512), en passant par Louis LECLERC (id.) et 
les LECLERC de MORAINVILLE (id.). 
J. de Cauna 
94-74 REISET ou REIZET (Guadeloupe, 19°)
Xavier Jean Baptiste Eugène REISET, auditeur au tribunal 
de première instance de Basse-Terre, s'est marié avant 
1835 avec Françoise Rémy Amélie de RETZ (o Grand-Bourg de 
Marie-Galante 13 7 1816 d 29 4 1817, fille d'Antoine 
Hippolyte et de Marie Céleste Alexandrine Charlotte 
BOURGUIGNON de LAMURE) et tous deux sont décédés après 
1841 (sources : ventes d'habitations sucreries à Marie-
Galante annoncées dans "Le Courrier de la Guadeloupe"). 
Nous avons donc recherché le décès (et le mariage) 
d'Eugène REISET à Basse-Terre, sans l'y trouver plus qu'à 
Pointe-à-Pitre.
B. et Ph. Rossignol






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