G.H.C. Numéro 61 : Juin 1994 Page 1079

COOPÉRATION

Nantes, le 18 9bre (novembre) 1862.
Signé :  G.  Cholet, permis d'assigner à bref délai, ainsi 
qu'il est requis par Me. Boisseau, huissier.
Pour  timbre et enregistré à Nantes le 19  novembre  1862, 
folio  191,  case 1,  débit 4 francs 60 centimes,  plus  3 
francs 60 centimes.
Signé : D. Leroy.

Assistance judiciaire du 5 juin 1862

L'an 1862, le 25 novembre, à la requête :
1 du  sieur  François Jean Théodore  PEIGNET,  cultivateur 
  demeurant à la Guadeloupe,  commune de Petit-Bourg,  sur 
  l'habitation dite Arnouville,
2 du sieur Paul HENRY,  apprenti tailleur,  demeurant à la 
  Basse-Terre (Guadeloupe),
lesquels constituent pour avoué près le Tribunal civil  de 
Nantes,  Me.  Gustave  Cholet,  et en son étude sise audit 
Nantes,  rue Jean-Jacques Rousseau no. 2, font élection de 
domicile,  je Esprit Constant BOISSEAU,  huissier près  le 
Tribunal civil de Nantes,  demeurant dite ville,  place du 
Commerce 12,  soussigné dit à M.  Pitre Aubinais,  docteur 
médecin,  demeurant à Nantes, rue Crébillon no. 17, en son 
domicile,  parlant  à  une  personne à son service  en  sa 
qualité  de  membre de la  commission  administrative  des 
Hospices  de  Nantes  et par suite,  comme  chargé  de  la 
tutelle  des enfants trouvés et orphelins pauvres  desdits 
hospices.  En tête du présent signifié copie d'une requête 
adressée à M.  le Président du Tribunal civil de Nantes le 
18 novembre 1862, ensemble de l'ordonnance de ce magistrat 
mise  au  pied le même jour et dûment enregistrée,  et  en 
vertu  de ladite ordonnance,  j'ai a susnommé donné  assi- 
gnation  à comparaître après trois jours francs devant  le 
tribunal  civil de Nantes,  y séant au Palais de  Justice, 
Place La Fayette, à onze heures du matin, en tout cas à la 
première  audience  de droit et lors à l'évocation  de  la 
cause  pour,   conjointement  avec  messieurs  les  autres 
membres  de  la commission  administrative  des  Hospices, 
assignés sus par le même exploit;  et vu ce qui résulte de 
l'exposé  en la requête susrelatée,  s'entendre en sa dite 
qualité, ordonner à payer :
1 au sieur PEIGNET,  930 francs, montant des gages par lui 
  gagnés sur l'habitation d'Arnouville pendant la durée de 
  son engagement,  avec les intérêts à compter du jour  où 
  chaque  versement  devait  être  effectué  à  la  Caisse 
  d'Epargne, par M. le Receveur des Hospices;
2 au sieur Paul HENRY,  la somme de 1.000 francs à lui due 
  pour  la même cause,  avec les intérêts comme il est dit 
  ci-dessus; le tout par dépens.
Laissé  cette copie au susnommé domicile et parlant  comme 
dit est, coût O,45 centimes.  Boisseau; M. Aubinais

                       **********

Archives hospitalières de l'Hôtel-Dieu nantais, aux AD de 
Loire-Atlantique H3E/I0l, délibérations du conseil d'admi-
nisration de 1862 è 1863.
Lettre préfectorale informant la commission administrative 
du rapatriement en France du jeune Henri Paul (sic) qui a 
été placé en 1849 à la Guadeloupe à l'exploitation d'une 
sucrerie chez Mr VINCE père.

Nantes le 16 mai 1863
Messieurs, Monsieur le ministre de l'Intérieur m'informe 
que le gouvernement de la Guadeloupe a fait embarquer à
Basse-Terre pour France, le 10 avril dernier, le nommé
Paul Henry (sic), pupille des Hospices nantais, inscrit 
sous le numéro 203 de 1839, amené en 1849 dans la colonie 
par Mr VINCE père pour être attaché è l'exploitation d'une 
sucrerie. Ce jeune homme avait été placé en apprentissage 
chez un tailleur mais, amputé de la jambe droite et de 
frêle constitution, il ne pouvait espérer trouver dans sa 
profession des moyens d'existence suffisants.
Son rapatriement a été décidé par ce motif et c'est aux 
Hospices de Nantes Qu'il doit être recueilli comme un de 
leurs anciens pupilles.

J'ai l'honneur de vous prévenir, d'après les instructions 
de son excellence, afin que le jeune Henry (sic) puisse 
être reçu par vos établissements.
Le conseiller d'Etat : Prefect, signé Henry Chevreau.

TROUVAILLES

de ? (nous n'avons pas noté qui nous a remis cet extrait)

  Histoire généalogique de la famille de NAS de TOURRIS
              en Provence et à l'Ile Bourbon
                Antoine Dejean de La Bâtie
                 Valence sur Rhône, 1934

(p. 203) 
1 Ludovia de NAS de TOURRIS
  o Grand Hazier 1852 + Paris 4 3 1888
  ax Nouméa 1870 Ferdinand JOUBERT, habitant sucrier, 
     descendant du général JOUBERT, tué en 1799 à Novi 
     (campagne d'Italie)
     + 1872
  bx Nouméa 1878 Charles Aimé CAMOUILLY, inspecteur de 
     l'enregistrement et des domaines, conservateur des 
     hypothèques, d'une famille gênoise (CAMOGLIE) d'ori- 
     gine patricienne émigrée à St-Domingue au XVIIe 
     siècle, qui ajouta à son écusson une tête de nègre 
     comme symbole de possession d'esclaves, passée à la 
     Martinique à la Révolution de St-Domingue
     o Martinique 1845 + 25 5 1907
1.1 Isabelle CAMOUILLY
  o Basse-Terre (Guadeloupe) 1881
  x Nouméa 5 6 1899 Albert  Charles Auguste FRAYSSE, 
     capitaine au long cours
  d'où postérité


de Michel Rateau : relevé dans la feuille mensuelle du 
Groupe généalogique du Cahors :

- circulaire 31, Mars 1993, Q 93/10 : recherche ascendance 
d'Antoine VALLETTE, né è Bretenoux ca 1765, fils d'André, 
né è Bretenoux et Louise AUDOUBERT, de Belmont. Il serait 
parti en Amérique où il se serait marié deux fois.
- circulaire 32, avril 1993, R 93/19 : Pierre LACAZE, né à 
Nérac (47) ca 1742 embarque de Bordeaux le 23 12 1766 pour 
St-Domingue (AD Gironde, 6B53).





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