G.H.C. Numéro 61 : Juin 1994 Page 1069

LA FAMILLE DEVEZEAU AUX ANTILLES

Notes  
  (9) Jean Joseph de PATY,  né en 1664 à Guitres,  près de 
Coutras  (Gironde),  lieutenant  à  St-Domingue  en  1692, 
s'illustra en 1695 à la défense du Port-de-Paix contre les 
Espagnols,  capitaine (1696),  major (1697), lieutenant de 
roi (1690), conseiller au conseil supérieur du Cap (1710), 
gouverneur du Petit-Goave,  commandant dans l'Ouest et  le 
Sud (1713),  gouverneur de St-Louis (1720),  lieutenant au 
gouvernement général des Isles (1723). Mort en 1723.
  (10) Gaspard Charles de GOUSSé chevalier de LA ROCHALAR, 
gouverneur général de St-Domingue (1722),  chef  d'escadre 
(1728), repasse en France en 1731.
  (11) Pierre marquis de FAYET,  gouverneur général de St-
Domingue (1732), mort au Petit-Goave le 11 août 1737.
  (12) Le 7 juillet 1732, le roi supprima les régiments de 
milice  tels  qu'ils  avaient été constitués  en  1705  et 
décida  que le corps des milices serait désormais  composé 
de  compagnies indépendantes avec  capitaine,  lieutenant, 
enseigne et cornette (Colonies A27 F° 36, n° 36 et A28, f° 
156, n° 323)
  (13) en Terre Neuve
  (14) probablement fils de Charles LEMAIRE, originaire de 
Dieppe,  ancien  flibustier,  procureur aux biens  vacants 
(1693)  puis  conseiller au conseil supérieur de  Léogane, 
mort le 18 octobre 1710, père de quatre enfants.
  (15) Jean  Baptiste  DUBOIS DUCLOS,  commissaire  ordon- 
nateur  à  la  Louisiane  (1712),  à  St-Domingue  (1717), 
intendant de St-Domingue (1729-1735),  mort à Léogane le 2 
décembre 1737.
  (16) Daniel  Henri  de BESSET  seigneur  de  LACHAPELLE-
        MILON,  commissaire général à la Guadeloupe et à la Marti- 
        nique (1730),  intendant de St-Domingue nommé le 5 2 1735, 
        mort à Léogane le 19 11 1737.
          (17) Jacques PANNIER seigneur d'ORGEVILLE, intendant des 
        Iles du Vent (1728),  nommé intendant général de la Marine 
        en  1738,  il  mourut  au Cap le 4 mars 1739  pendant  son 
        voyage de retour en France.
          (18) Pierre de SARTRE de VACQUEROLLES,  commis principal 
        et trésorier à St-Domingue (1723),  commissaire au Cap  et 
        conseiller au conseil supérieur (1736), ordonnateur au Cap 
        et  à Léogane (1732),  subdélégué de  l'intendant,  assura 
        l'intérim. Mort au Cap le 24 12 1738.
          (19) Simon Pierre MAILLART,  intendant de St-Domingue de 
        1738 à 1751.

EN FEUILLETANT BULLETINS ET REVUES

           Généalogie des Pyrénées-Atlantiques
       B.P. 1115, 64011 Pau, n° 37, mars 1994, 40F

- Les  difficultés  en généalogie Aloÿs de  Laforcade  qui 
rappelle  des éléments de base :  ne rien affirmer sans se 
baser sur un document authentique, bien interprété grâce à 
une connaissance de l'histoire;  fuir le piège de  l'homo- 
nymie;  explorer toutes les hypothèses;  noter et indiquer 
toujours ses sources, même sans intention de publier.

Un père vigilant
Pierre Bardin

   
            Constitution viagère, 26 juin 1748

Fut présent Sr René François ROUSSEAU,  propriétaire d'une 
habitation sise au quartier du Cul de Sac isle et côte St-
Domingue  où il demeure ordinairement,  de présent à Paris 
depuis  deux  années,  logé rue Montorgueil  paroisse  St-
Eustache,  lequel a déclaré que, de son commerce avec dlle 
Anne  Jacquine AUBERT,  fille mineure âgée de  vingt-trois 
ans,  de Sr Jean Baptiste AUBERT de TERNANT (?), avocat au 
bailliage du Lude,  et de dlle Marie Renée de BANEZON  (?) 
son épouse, il est issu un enfant mâle qui a été baptisé à 
la  paroisse de St-Eustache le 16 octobre dernier et a été 
nommé René Joseph ROUSSEAU, comme né du comparant et de la 
dlle AUBERT.

Il  a de plus déclaré que son intention est de se  joindre 
par le sacrement de mariage avc la dite dlle AUBERT et  de 
reconnaître  et légitimer par ce mariage leur dit  enfant, 
ce  qui ne peut avoir lieu qu'après son retour de la  dite 
isle de St-Domingue où il est sur le point d'aller. 

Mais,  voulant  pendant ce délai pourvoir à la nourriture, 
subsistance,  éducation  et entretien de cet enfant  comme 
aussi  à  l'indemnité  naturellement due à  la  dite  dlle 
AUBERT  et au paiement de ses pension et subsistance  dans 
un  couvent ou communauté religieuse pendant ce même  laps 
de temps, 
il a,  par ces présentes, créé et constitué à la dite dlle 
AUBERT  cinq cents livres de rente et pension  viagère  et 
pareils  cinq  cents livres de rente et pension viagère  à 
leur dit enfant,  lesquelles rentes et pensions il  promet 
et s'oblige leur payer pendant leur vie et jusqu'aux jours 
de leurs décès (...).

Le  dit sr ROUSSEAU a de plus déclaré que son intention de 
se  joindre  par  sacrement de mariage avec la  dite  dlle 
AUBERT  n'aura lieu qu'autant qu'elle se retirera  pendant 
son  absence et jusqu'à sa majorité dans telle  communauté 
religieuse ou en pension en maison bourgeoise sur  l'indi- 
cation du dit Sr de TERNANT son père, 
et  enfin que les dites rentes et pensions viagères soient 
et  demeurent  éteintes  et que  ses  biens  en  demeurent 
déchargés  du  jour de la célébration de leur dit  mariage 
s'il a lieu.

Tout  ce  que dessus a été accepté pour la  dite  dlle  de 
TERNANT  et  son dit enfant par le dit Sr de  TERNANT  son 
père,  demeurant ordinairement au Lude, de présent à Paris 
logé chez le dit ROUSSEAU,  susdite rue Montorgueil,  à ce 
présent
 
(ROUSSEAU a signé avec le père)

 (ET/CXXII/668 Me Robineau)

Nous  ne  pouvons  dire,  à l'heure où nous  mettons  sous 
presse,  si le mariage a bien été célébré et si les  époux 
vécurent heureux chargés d'enfants et d'ans. Si des infor- 
mations  nous parviennent,  nous ne manquerons pas de vous 
les communiquer.





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