G.H.C. Numéro 59 : Avril 1994 Page 1039

QUESTIONS

94-72 BENOIST et LASNIER de LA SALLE (St-Domingue, 18°)
Je recherche toute information sur mes ancêtres de  Saint-
Domingue. Voici ce que j'en sais : 
Louis Constant BENOîT,  o Orléans, majeur en 1787, fils de 
+ Nicolas,  négociant à Orléans, et dame Marthe HERY, x 17 
3  1787  Port-de-Paix (publications des  bans  au  Limbé), 
Elisabeth LASNIER de LA SALLE, mineure, o Port de Paix, de 
+ maître François Marie, conseiller du roi et procureur en 
la juridiction de Port-de-Paix,  et dame Henriette HATREL. 
Le  tuteur de la mariée était Pierre HATREL,  habitant  et 
commandant  les milices du quartier du  Port-à-Piment,  et 
les  témoins du mariage Antoine ROBILLARD,  habitant à  La 
Plaine-du-Nord et capitaine des milices, Michel ROBILLARD, 
habitant au Limbé,  Michel REGNIER, habitant au Gros-Morne 
et  capitaine des milices,  François L'ETANG,  habitant  à 
Jean-Rabel.  Parmi  les nombreuses signatures apparaissent 
plusieurs BONNET. 
Le 24 brumaire an VII (14 11 1798),  les BENOIST, réfugiés 
à La Nouvelle Orléans,  essaient de contester la vente qui 
a  été faite de la métairie des Féages,  à Poligné (à  une 
vingtaine  de  kilomètres au sud de  Rennes,  en  Ille-et-
Vilaine), appartenant aux LASNIER de LA SALLE, vente faite 
à cause d'une confusion entre Louis Constant BENOIST et un 
homonyme, Louis BENOIST Cadet, homme de loi de Haute-Saône 
qui figurait sur la liste des émigrés.  
En  1825,  au moment de l'Indemnité de  St-Domingue,  leur 
fils Charles St-Louis BENOIST,  officier en retraite domi- 
cilié à St-Malo, demande l'extrait mortuaire de son grand-
père maternel François Marie LASNIER de LASALLE, décédé au 
Port-de-Paix ou ailleurs entre 1774 et 1787;  les archives 
ne  trouvent pas l'acte.  Puis,  en 1828,  il demande  les 
titres  de propriété des LASNIER de LA SALLE (une hatte au 
Bas-Moustique,   une  habitation  au  Haut-Moustique,  une 
maison  au Port-de-Paix).  Je souhaite retrouver l'origine 
des ces LASNIER de LA SALLE,  vraisemblablement de  l'Ile-
et-Vilaine.                                J.M. Wainwright
NDLR Recherches en cours.

RÉPONSES

92-230 DUHART et BAYOL (St-Domingue, 18°)
A tout hasard, puisque vous ignorez l'origine des TINCHANT 
d'Acadie passés en Louisiane,  nous vous signalons un acte 
trouvé au cours d'une autre recherche :  à Saint-Marc (St-
Domingue),   le  26  juillet  1787,   on  enterre  "Pierre 
TINCHANT,  connu  sous le nom de CHAMPAGNE",  natif de  la 
paroisse de Thuilière en Champagne (sic,  Thuillières dans 
les Vosges ?),  tailleur de pierre,  décédé la veille chez 
les  sieurs AUDOYER et REPOS,  âgé d'environ 24 ou 25  ans 
(c'est le seul acte à ce nom à St-Marc). 
                                       B. et Ph. Rossignol
93-25 YSASSI et BAYONA de VILLANUEVA (Jamaïque, 17°)
Dans  notre  livre récemment publié  "Censos,  padrones  y 
matriculas de la poblacion de Cuba,  siglos 16,  17 y 18", 
nous  trouvons  Lorenza ISASI,  résidant auparavant  à  la 
Jamaïque  et  récemment  arrivée à  Cuba,  sur  une  liste 
d'habitants  de Santiago de Cuba qui offrent une aide pour 
la construction de fortifications;  sa contribution est de 
deux esclaves pour six mois.  Nous trouvons aussi en  1749 
Juan   Gregorio  ISASI,   qui  présente  une  demande   de 
concession de terre à l'embouchure de la rivière "Pozo del 
Medio".       P.E. Carr, Caribbean Hist. & Geneal. Journal
93-79 BAYON de LIBERTAT (St-Domingue, France, 18°-19°)
Je  remercie  vivement P.H.  Gaschignard d'avoir  fait  le 
travail que j'avais demandé sur la correspondance BAYON de 
LIBERTAT conservée à Nantes.
Je  recherche les certificats de résidence qui établissent 
le point de chute en France d'Antonin BAYON de LIBERTAT et 
de  sa femme Marie Jeanne de SAINT-MARTIN,  entre 1792  et 
1804  (départ Le Cap par Bordeaux via Boulogne sur  Gesse, 
Haute-Garonne et vice versa). Y a-t-il quelque chose à Aix 
sous la référence SOM Br 4304, signalée par Chantal Cosnay 
en page 235 ?                                  M. Bécoulet
93-92 CÉLESTE (Guadeloupe, 19°-20°)
Lors  de  notre récent séjour en  Guadeloupe,  nous  avons 
consulté les "Annuaires de la Guadeloupe",  pour y trouver 
la trace d'Anatole CÉLESTE.  Effectivement, on le trouve à 
partir  de 1893 à Capesterre (l'année 1892  manquait).  Il 
est  alors chevalier du mérite agricole et premier adjoint 
au  maire,  le maire étant Joseph RUBICHON.  L'année  1895 
manque aussi et, de 1896 à 1906, Anatole CÉLESTE est maire 
de  Capesterre.  De nouveau des lacunes pour 1907 et  1908 
et, en 1909, c'est Emile CRANE qui est maire. 
Nous  vous  conseillons  donc  d'écrire  à  la  mairie  de 
Capesterre pour leur demander la copie intégrale de l'acte 
de  mariage  de votre grand-père dont vous avez trouvé  la 
date sur les tables décennales, en précisant votre parenté 
et  en  demandant quels renseignements  ils  peuvent  vous 
donner  sur  sa  carrière  municipale  et  ses  activités. 
Demandez aussi,  si vous ne l'avez pas, son acte de décès. 
Nous vous signalons par ailleurs que "Routhier" est effec- 
tivement le nom d'un lieu-dit, à l'intérieur des terres de 
Capesterre,   sur  la  route  des  chutes  du  Carbet.  La 
tradition familiale dit souvent vrai !
Enfin,  si  vous vous décidez à aller un jour découvrir la 
terre de vos ancêtres, vous verrez que la route de Pointe-
à-Pitre  à Basse-Terre qui passe par Capesterre croise  la 
rue "Anatole CÉLESTE"...               B. et Ph. Rossignol
93-117 de MASSIAS de BONNE et LE ROY (Martinique, 19°)
(voir réponse page 903)
Au Fort-St-Pierre (début des registres conservés 1763), le 
9 janvier 1764,  mariage de François LE ROY,  ancien capi- 
taine des grenadiers,  natif de la paroisse,  fils de  feu 
Pierre,   capitaine  de  cavalerie,  et  dame  Marie  Luce 
Victoire  LE SADE,  avec Marie Anne Henriette DESRIVIèRES, 
native  de la paroisse,  fille de messire César  PICAUDEAU 
DESRIVIèRES,  chevalier de St-Louis,  ancien capitaine des 
troupes  de  la marine et ingénieur en chef  des  îles  du 
Vent, et dame Marie Catherine Henriette de JORNA.
D'après  "Personnes  et  familles  à  la  Martinique"  (J. 
Petitjean Roget et E. Bruneau-Latouche) voici l'ascendance 
de l'épouse :
1 Marie Anne Henriette PICAUDEAU DESRIVIèRES
2 César PICAUDEAU DESRIVIèRES
  x Sainte-Marie 5 6 1737
3 Marie Catherine Henriette de JORNA
  o Sainte-Marie
4 Gabriel PICAUDEAU, capitaine d'infanterie
  o St-Christophe ca 1662          + Prêcheur 20 4 1737
5 Anne CARRA
  o St-Christophe                  + Prêcheur 14 12 1749
6 Joseph de JORNA, major général de la Martinique 1690
  o Aix-en-Provence
7 Lucrèce PICQUET de LA CALLE
  o Marseille





Page suivante
Retour au sommaire
Lire un autre numéro





Révision 08/05/2004