G.H.C. Numéro 58 : Mars 1994 Page 1024

RÉPONSES

1 Charles LACOSTE (LA COSTE, de LACOSTE, DELACOSTE)
  o La Rochelle (! son + et remariage sa veuve)
  + Jacmel 2 12 1726
  x /1718 Catherine RAINCÉ, fille de Guillaume, habitant 
     du Petit-Goave, et de dlle SARARIGO (?)
     bx Jacmel 19 4 1728 Georges BOYER, chirurgien du 
        quartier, fils de Michel, maître chirurgien juré 
        du roi, et dlle Guillemine JANFRANCÉ (?)
        o Sarlat (Ste-Marie), capitale du Bas-Périgord
  au moins quatre enfants dont l'aîné :
1.1 Charles LACOSTE (DELACOSTE, etc.), habitant à la 
  Plaine à Baguette puis à la Montagne de Jacmel
  o St-Pierre de Baynet (! +) 8 3 b Jacmel 6 5 1718, 
     p Pierre Landron, m Anne Creagh épouse Boutard
  + Jacmel 8 3 1789, sur son habitation, 73 ans 
     (nombreuses signatures de témoins)
  * ca 1725 Marie-Françoise PAILLET (PAILLETTE)
     o Léogane
     + Jacmel 16 (+) 17 2 1753, 27 à 28 ans, "chez le 
        sieur Lacoste, habitant à la Plaine à Baguette
1.1*.1 Marie-Charlotte PAILLET 
  o ca 1740 (au mariage "15 à 16 ans, fille mineure et 
     naturelle de + Marie-Françoise PAILLET, procédant 
     sous l'autorité du Sr Charles DELACOSTE, son tuteur 
     et habitant de cette paroisse")
  x Jacmel 15 9 1756 Pierre RIDORÉ, fils de + François et 
     dame Marie-Anne DUMENIL, habitant de la paroisse
     o ca 1729
  (nombreuses signatures de témoins capitaine de vaisseau, 
   greffier, procureur)
1.1*.2 Elisabeth PAILLET
  o ca 1751/1752 (au mariage "fille mineure, naturelle et 
     illégitime de Françoise PAILLET, procédant sous 
     l'autorité de M. Baudouin de Marattet (?) son 
     tuteur")
     sans doute celle baptisée sous les prénoms de Marie-
     Charlotte (d'après l'âge au décès; le parrain est 
     devenu tuteur au mariage), o Jacmel 5 7 b 18 12 1751 
     "fille naturelle de Marie-Françoise PAILLET, habi- 
     tante de la Montagne de Jacmel, p M. Charles 
     Baudouin, capitaine des milices bourgeoises du 
     quartier, m dame Marie Rirdain veuve Brosse)
  + Jacmel 28 messidor X (17 7 1802), dans sa maison du 
     Bel-Air "Elisabeth Paillet, veuve de Nicolas Colin, 
     environ 50 ans, native de cette commune, proprié- 
     taire, fille naturelle des feu Charles Lacoste et 
     Elisabeth Paillet"
  x Jacmel 16 6 1773 François-Nicolas COLIN, quarteron 
     libre, fils majeur naturel et illégitime de Madelaine 
     TOURTEAU veuve TONDREAU mulâtresse libre, habitante 
     du quartier
     + 1791/ (baptême de la dernière fille; le père est 
        "absent pour maladie") /1802
  Au moins sept enfants;  "Charles de la Coste, lieutenant 
  de  milice,  habitant sur la Montagne",  est parrain  de 
  l'aînée  en  1774 et Marie-Charlotte Paillet Ridoré  est 
  marraine de Nicolas en 1778.      
Nous avons ensuite cherché à Léogane le baptême de  Marie-
Françoise  PAILLET mais les registres de baptêmes manquent 
de 1719 à 1735.  En revanche, nous avons trouvé le mariage 
de ses parents,  le 27 11 1723 : François PAILLET, fils de 
Simon et Anne DORGEAUX,  et Anne-Angélique LEFEVRE,  fille 
de  Jean et Elisabeth DELOUCHE.  Au mariage de leur  fille 
Angélique,  le  9 7 1743,  avec Côme-Louis  CHENU,  maître 
charpentier et menuisier natif de Paris  (Ste-Marguerite), 
fils  d'Etienne,   bourgeois  de  Paris,  et  +  Madeleine 
LEMAISTRE,  il  est  dit  que  les  parents  PAILLET  sont 
décédés,  que  le  père  était  aubergiste  et  parmi  les 
personnes présentes se trouve bien une Françoise PAILLET. 
                                       B. et Ph. Rossignol
94-17 LEBORGNE (La Rochelle, Guadeloupe, 18°)
En  réponse aux NDLR de 94-2 et 94-17,  d'après des obser- 
vations figurant sur les états de services de mon  ancêtre 
LEBORGNE-CLERMONT, procureur par intérim à Basse-Terre, en 
date de 1819,  la famille LEBORGNE descend bien d'Emmanuel 
LEBORGNE  DU  COUDRAY  (o Calais 1610 + La  Rochelle  5  8 
1675),  riche marchand huguenot de La Rochelle,  devenu en 
effet gouverneur d'Acadie de 1657 à 1667. Il a eu au moins 
deux fils, Emmanuel DU COUDRAY et Alexandre de BELLE-ISLE, 
ce  dernier  succédant à son père comme seigneur de  Port-
Royal (Acadie) avec au moins sept enfants fondant  famille 
au Canada (voir Dictionnaire biographique du Canada). 
Le  premier  LEBORGNE  en  Guadeloupe,  Emmanuel  Jacques, 
serait  le  fils d'Emmanuel LEBORGNE  DU  COUDRAY.  Arrivé 
avant  1702  (le  R.P.  Labat racont qu'à son  arrivée  en 
Guadeloupe, le 8 mai 1702, il a été contrôlé par un commis 
des douanes nommé LEBORGNE),  il a eu au moins 17  enfants 
de  1704  à 1745,  dont Emmanuel Jacques LEBORGNE  LENOIR, 
baptisé le 30 12 1708 à Vieux-Habitants et futur capitaine 
de milice.  Sa mère,  Jeanne Angélique LENOIR, est décédée 
le 26 5 1720 à Vieux-Habitants.
Quant   à  Marie-Anne  Gertrude,   c'est   la   demi-soeur 
d'Emmanuel Jacques LEBORGNE LENOIR, fille d'Emmanuel et de 
Marie  Madeleine  DEBLAINE,  née  le 12 5  1727  à  Vieux-
Habitants,  mariée  à Jean Baptiste BUTEL MONROCHE (Vieux-
Habitants 25 5 1751), décédée le 6 8 1811 à Basse-Terre.
                                                J. Rossler
94-22 Oncle à la mode de Bourgogne
L'oncle  "à  la  mode de Bourgogne" est,  comme  celui  de 
Bretagne, le cousin germain du père ou de la mère. Mais ce 
peut être aussi "le mari de la cousine germaine du père ou 
de la mère";  en ce cas je n'ai trouvé qu'à partir de 1822 
la précision "pour avoir épousé une telle". Dans les vieux 
actes  de Côte d'Or,  on trouve aussi "frère"  pour  demi-
frère (d'un premier mariage du père ou de la mère) ou pour 
beau-frère  (frère  de l'épouse ou  de  l'époux);  l'oncle 
paternel  est  généralement le frère du père mais  parfois 
aussi  l'oncle  du  père.   Si  l'on  en  croit  Vincenot, 
Bourgogne  et Bretagne auraient plusieurs points  communs, 
par influence des Celtes.                         E. Delin
94-28 BASTARAUD (Marie-Galante, 19°)
Le   patronyme  BASTARAUD est largement répandu  à  Marie-
Galante.  Porté  par de nombreuses personnes  actuellement 
vivantes,  il  est possible d'entrer en contact avec l'une 
d'entre elles et commencer la recherche par une interview. 
Puis procéder à des recherches de généalogie ascendante.
Dans  le  fichier des familles établi  par  Généalogie  et 
Histoire  de la Caraïbe,  peut-être y a-t-il une référence 
concernant les familles portant ce patronyme.
Troisième  piste :  il convient de  dépouiller  systémati- 
quement  les  tables  d'Etat-civil des trois  communes  de 
Marie-Galante.                                Ph.Camprasse
NDLR Le "fichier des familles" (?) ne contient pas ce nom.
Il faudrait une piste : date et commune de Marie-Galante.





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Révision 08/05/2004